SCP - La fille des ombres

Danger

L'Ombre se promenait à travers les humains. Pour ne pas se faire remarquer, elle restait sous forme humaine. Le soleil brillait au dessus de sa tête, et les premières lueurs du matin faisaient danser les ombres agitées des humains. La jeune fille évitait volontairement les enfants de son âge, pour ne pas se lier d'amitié avec eux. Elle avait déjà fait une erreur dans le passé. Plus jamais elle ne voulait recommencer. Soudain, un fumet étrange tira l'Ombre de ses pensées. La jeune fille ayant un odorat égal à celui d'un félin, elle reconnaissait chaque odeur, sauf celle-ci. L'Ombre avait déjà entendu parler de cette odeur auprès des humains. Ils avaient évoqués une forte odeur de métal, dès qu'ils croisaient ces gens. Si les humains sentaient sentaient à peine cette odeur, elle agressait les narines de la jeune fille. L'enfant tourna la tête, intriguée. 5 hommes en uniformes militaires avec un symboles étrange sur l'épaule ( un cercle avec trois flèches ) et armés jusqu'aux dents placardaient des annonces sur des feuille. Elle se cacha immédiatement. Elle ne savait pas qui étaient ces humains, mais son instinct et son bon sens lui hurlaient de ne pas les approcher. Une fois qu'ils eurent disparu de la place, l'Ombre s'immisca entre deux humains pour tenter de lire l'affiche. Son sang se figea dans ses veines. Un photo d'elle-même, sous formes humaine, sûrement prise il y a un mois, lorsqu'elle cherchait un humain à manger, était sur la fiche avec en légende : « Si vous voyez cette jeune fille, contactez immédiatement ce numéro : » Et ensuite était inscrit un numéro de téléphone. Tous les gens autours d'elle se turent puis se mirent à la fixer. L'Ombre était incapable de bouger. Ils,... comment ont-ils su ?... ils... non, je... je ne peut pas être démasquée !!! J'ai fait tout comme il fallait, j'ai imité les humains à la perfection, je suis allée à l'école, je... ils,... ils ne peuvent pas savoir !!! Elle se rendit alors compte que tous les gens autours d'elle appellaient avec leurs téléphone portable. Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines : il fallait fuir, et vite ! Les humains allaient l'attraper et la tuer. Elle se mit alors à courir du plus vite qu'elle courait, trébuchant tombant, bousculant les gens, mais en courant pour s'accrocher à la vie. Les humains tentaient de lui barrer le chemins, de la retenir, mais l'Ombre les griffait et les mordait comme si, soudain, elle était devenue une bête féroce assoifée de sang et de vengeance. Les gens hurlaient, tentaient de la retenir. La jeune fille les poussait, se faisaient à nouveau attraper, puis se débattaient sauvagement et tombait. Durant un quart de seconde, l'Ombre comprit qu'elle ne pouvait plus résister, qu'elle devait s'enfuir. Maintenant. Sa vie ne tenait qu'à un fil, et il était en train de céder. La jeune fille se transforma en ombre. Les humains regardaient autours d'eux, interloqués. Où était passé cette étrange fille ? Elle s'était volatilisée.

L'Ombre courait, courait, courait.
En courait à en perdre haleine, le plus vite possible. Le paysage autour d'elle défilait très vite. Elle traversait les rues sans réfléchir, traversant des dédales d'allées sombres, minuscules, délabrées, déprouvues de vie. Heureusement, d'ailleurs. Elle n'avait envie de croiser personne. Encore moins ces gens étranges en uniforme. Elle ne les connaissait pas, mais elle savait d'instinct qu'ils représentaient un danger pour elle. À chaque pas, elle devenait plus lente. La fatigue et la douleur la rattrapaient et ankolysaient ses membres. Elles la paralysaient tel un poison qui s'immiscait dans son sang. L'Ombre finit par s'arrêter, épuisée. Elle inspirait de grandes goulées d'air, comme si il n'y en avait pas assez ici. L'air lui manquait. Elle avait trop courut. La jeune fille se calma, et retrouva un pouls stable. Elle avait tellement courut qu'elle ne savait pas ou elle était. La nuit commençait à tomber. L'enfante se retransforma en ombre. Elle était certes discrète, mais elle avait le dérengeant pressentiment que ça ne suffirait pas à arrêter les humains en uniforme.  Elle les revoyait, armés jusqu'aux dents, avec leurs airs de soldats, leur combinaisons marquées de cette étrange cercle avec des flèches. Ce n'était pas des humains normaux. Il fallait les éviter. À tout prix.

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Salut !!! À l'avenir les chapitres seront plus longs, les deux premiers sont surtout pour vous mettre dans             l' « ambiance ».
Bye !
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