Chapitre XI

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! Présence de lemon ( et un petit peu de dirty talk, il me semble ) !


Sam avait juste posé ses lèvres contre celles de son grand frère, à la fois doucement mais sans hésitation, et commença à les bouger, laissant Dean stupéfait, avec ses grands yeux verts écarquillés. Voyant que celui-ci ne répondait pas au baiser, le cadet se recula, le rouge lui montant aux joues, et baissa la tête, bénissant ses cheveux longs qui formaient un écran alors que la honte et la gêne s'infiltrait dans ses veines.

- Sa-Sam ? Finit par demander Dean, ébahi.

- Je - désolé, je pensais que tu, enfin, que nous, tu vois, parce que je t'aime plus qu'un simple frère, et je croyais que - bref, je n'aurais pas dû, je vais m'en aller, ouais, et -

Dean stoppa son petit frère en relevant la tête pour agripper sa bouche, et passa une main sur sa nuque pour le rapprocher plus de lui. Damn it. Il savait déjà qu'il ne pourrait plus se passer de toutes les sensations que déclenchait un simple baiser. Contrairement à son petit frère, il n'attendit pas avant de forcer le passage de ses lèvres, envahissant sa bouche sans la moindre hésitation.

Son frère l'aimait. Son frère l'aimait d'amour. Fuck. Dean allait sûrement retourner en Enfer, mais il n'en avait strictement rien à cirer. L'aîné joua un moment avec la langue de Sam avant que celui-ci ne semble réagir. Après cela, le cadet bougea légèrement, et Dean sentit son corps le surplomber de toute sa taille de géant alors qu'une de ses grandes mains venait se fourrer dans ses courts cheveux châtains.

Dean avait partagé de nombreux baisés, avec un peu toutes les jeunes ou moins jeunes femmes qui croisaient sa route. Mais embrasser son frère, c'était définitivement autre chose. Il devait déployer des trésors d'ingéniosité pour ne pas se soumettre à la bouche vorace qui agrippait ses lèvres comme s'il n'y avait plus de lendemain, et c'était juste... Tellement bon.

Ses doigts s'emmêlèrent dans les longs cheveux de Sam, que Dean ne critiquerait plus jamais, parce qu'ils étaient juste trop parfaits dans ses mains, et qu'il pouvait enrouler les mèches de son frère autour de ses doigts, ce qui lui envoyait des frissons dans tout le corps.

Puis, Sam fit ce mouvement avec sa langue, et son grand frère lâcha un gémissement qui se perdit dans le baiser tandis qu'il lâchait prise. Le cadet en profita sans la moindre honte, et quelques instants plus tard, il dominait le baiser sans partage alors que Dean le laissait mordiller ses lèvres et explorer les moindres recoins de sa bouche. Et, damn it, il adorait la sensation de contrôle qui s'échappait de tous les pores de la peau de son cadet.

À bout de souffle, les deux hommes se séparèrent un instant, mais Sam ne voulut pas quitter le corps de son grand frère et préféra parcourir de sa langue la ligne de sa mâchoire si bien dessinée et son cou parcouru par des taches de rousseurs toutes plus attirantes les unes que les autres. Dean eut un grognement, serrant ses poings dans les cheveux de Sam ; et déplaça une de ses mains pour la poser au milieu de son dos afin de le rapprocher de lui.

Ce fut à ce moment-là qu'il remarqua que son cadet était habillé, contrairement à lui, qui ne portait que son boxer. En réalisant cela, il eut d'abord un gémissement incontrôlé en pensant que son petit frère plus si innocent que ça l'avait déshabillé, et ensuite, il décida que Sam était décidément trop habillé pour ce qui allait suivre. Ouais, il allait aller en enfer pour avoir fait l'amour à son petit frère - il n'y avait pas moyen qu'il se fasse prendre pour leur première fois - mais pour l'instant, il était au Paradis, alors Crowley pouvait attendre.

Dean enleva sa seconde main des cheveux de son petit frère pour les amener sur le torse de Sam, et détacha un par un les boutons de cette foutue chemise à carreau. L'initiative sembla satisfaire le cadet qui eut un sourire contre la peau de Dean et commença à déboucler sa ceinture qui s'enleva dans un claquement métallique. La chemise en flanelle fut retirée rapidement et tomba quelque part par terre suivit du pantalon de Sam, et l'aîné eut un grondement de contentement lorsque le corps de son frère se colla contre le sien, presque nu.

Just SkinnierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant