Un jeune homme de 16 ans est accusé du meurtre de sa mère, il passa la moitié de son adolescence en prison et fini par sortir pour bonne conduite. Mais à l'extérieur et seul, la vie devient rude pour lui, jusqu'à qu'il rencontre ses deux femmes tota...
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- Impossible, il est incapable de tué qui que ce soit.
Zahia: Comment tu peux en être persuadé ? Tu le connais à peine !
- Je veut lui apporter mon aide, et c'est pas en ayant des doutes sur son innocence qu'il va se sentir soutenu.
Elle: Je comprends que tu veuille l'aider, mais ton chéri, il n'a pratiquement aucune chance de s'en sortir.
- C'est simplement un ami, et tu as déjà eu des affaires de ce genre, non ?
Elle: Oui mais jamais pour un mineur, accusé de double homicide volontaire.
- S'il te plaît, essaye de l'aider. Au moins de réduire sa peine, fait le pour moi...
Elle: elle souffle d'agacement, Je vais faire mon maximum, mais je te promets rien.
- Merci beaucoup, t'es la meilleure, dis-je en souriant.
Elle: C'est ça, dit-elle avant de franchir la porte d'entrée.
Je part fermé à clé derrière elle et m'affale dans mon canapé, mes parents ne sont pas présents comme d'habitude. Je vie constamment avec moi même, ou je dirais même en colocation avec mon chat.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser de moi, je ne suis pas riche, ni pauvre. Je vie dans une famille modeste, ma mère est souvent absente car elle est malade. C'est pas quelques choses de grave, mais elle part souvent se reposer chez la famille, et je n'ai pas se sentiment d'être délaissé par elle.
Mon père lui est un homme pieux, il passe son temps au travail et au bistrot d'en face à parier sur des courses et boire des cafés avec ses amis.
Il subvient à mes besoins et fait souvent la prière du matin avec moi, ensuite, le reste de la journée je suis seule, mais ça ne me dérange pas. Je ne suis pas du genre à chercher l'amour et l'attention de mes proches, je ne ressens aucun manque d'affection de part leurs actes.
Mes parents travail et me nourrissent, m'achètent ce dont j'ai envie et souvent par la force. Je ne demande pratiquement rien, mais il m'achète souvent de belles choses. Je ne suis pas matérialiste, mais comment puis-je douter de leurs amours avec tout ce que j'ai ? Ils me le prouvent chaque jour, et je sais que leurs pudeurs les empêche de l'exprimer, mais pour moi les actes valent plus que la parole.
J'étais entrain de rêvasser, comme à mon habitude quand j'entends la sonnerie de mon téléphone, le nom de « Katia » s'affiche sur celui-ci. Je le verrouille et allume la télé. Ce sûrement pour macreller et je n'ai pas la tête à ça aujourd'hui.
