L'année de première

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Je me souviens que c'est en décembre que Minaru est arrivé dans ma vie. Elle arrivée du Japon et elle avait l'air peureuse et assez timide. La première semaine, tout le monde lui tournaient autour et lui posaient plein de questions sur elle, sur son passé, sur le japon...ect. Mais elle restait assez secrète et petit-à-petit, les gens s'éloignaient d'elle, même moi, je me suis désintéressée d'elle. Elle sait vite retrouvée seule mais ça ne la dérangé pas.

Puis 3 semaines après sont arrivé au lycée, elle est venu me trouver dans ma cachette, sur le toit du bâtiment. Elle c'est approchée de moi et m'a salué d'une voix tremblante. Au début, je l'ignorais, mais elle c'est assise à côté de moi et a commencer à me parler des professeurs, des cours, des autres élèves. J'ai fini par lui parler aussi, mais que brièvement. Elle m'ennuyait, je voulais restée seule mais je ne voulais pas être méchante avec elle, alors je l'es laissée parler jusqu'à la sonnerie.

Les jours passèrent, à chaque pose, elle était sur le toit à regarder le vide et quand elle me voyait, elle me souriait, un sourie si pure, si innocent, mais qui voulait dire tellement de choses que je ne comprenais pas à l'époque.

Au fil du temps, je me suis ouverte à elle et on est devenu amies, on ne se quittées plus. Elle était devenu, en si peu de temps, la personne qui était si chère à mes yeux. Elle était devenu ma seule famille. Je lui parlait de tout, et elle m'écoutait toujours, on s'amusaient ensemble. On étaient heureuse ensemble. Au lycée, on nous surnommaient « Les Jumelles », car on pensait la même chose, on était toujours synchro, comme si, on était connectées. J'aurais aimé en savoir plus sur elle quand je lui posais des questions. A vrai dire, j'en avais un peu marre quelle me répète toujours les mêmes choses, qu'elle n'était qu'une fille banale, dans un monde banal, qu'elle n'était pas intéressante, qu'elle n'avait rien a dire sur elle, et ainsi de suite. En vrai, elle avait beaucoup de chose à dire sur elle, mais elle n'osait pas en parler, de peur sûrement ou de honte, peut-être, qu'elle se disait qu'à côté de moi, c'est problème n'étaient rien de grave et que je ne voudrais jamais l'écoutais. J'aurais tellement aimé a cette époque la serré dans mes bras et de lui dire « Pleure.. et parle moi...Ne garde pas ta souffrance pour toi...», mais je n'osais pas, je ne comprenais pas assez pour le faire, pour agir.

Elle a toujours refusée que je vienne chez elle, ça aurait du me mettre la puce à l'oreille. Mais non, moi je pensais plus qu'elle ne m'aimait pas assez ou qu'elle avait honte de moi. J'ai été stupide et aveugle.

Ce que j'aimais beaucoup chez elle, c'est qu'elle me complimentait tout le temps, malgré mes nombreux défauts. Elle me disait que j'étais jolie, intelligente, forte, sportive, parfois elle me disait que j'étais parfaite à ses yeux, pourtant j'étais loin de l'être. J'ai jamais osée lui dire, mais moi aussi je la trouvais parfaite, j'aurais aimé lui dire.

MinaruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant