Chapitre 1

319 25 21
                                    

Une belle journée se leva sur... Endroit Sans Nom, l'ESN. C'est ainsi que je le nomme. Ce prénom peut paraître bizarre lorsqu'on connait sa véritable identité, mais dans mon cas il est devenu une habitude. Je pense que même si un jour on décide enfin de me le dire, à mes yeux cela restera l'ESN.

Passons. Comme je le disais, le jour se lèva sur l'ESN, une délicieuse odeur de petit déjeuner chatouillait mes narines, tandis que la lumière qui semblait venir du soleil, que nous ne voyions pas d'ici, me forcait à me remettre sous mes draps et à lâcher un grognement.

«Debout Frisk. Tu ne vas pas passer ta journée à te prélasser dans ton lit. m'annonça Gas en entrant dans ma chambre.»

Un autre grognement sorti, suivis par le bruit de mon ventre vide.
Finalement, ce serait une bonne idée de sortir de mon lit. À moins que, frappé par la gentillesse, Gas m'apporte un plateau au lit, je vais devoir me lever. Il ne ferait jamais ça, même contre tout l'or monde.

Alors je descendis en bas en le saluant et en attendant ma nourriture. Il m'en servit, en râlant, puis se mit à fumer dans la cuisine. Je ne supporte pas qu'il fume à l'intérieur. Lorsque ses orbites croisèrent mes yeux, à la vue du regarde noir que je lui laissais, il sorti immédiatement de la maison.  Je finis de manger et de faire les activités du matin -donc une douche, m'habiller etc...- et, à mon tour, je sortis dehors.
Bien entendu je n'esquivais pas les questions de Gas du style "Où vas-tu ? Que vas-tu faire ? Je peux venir ? Non ? Oui ? Pourquoi ?" et d'autres encore.

Je finis par hurler "À tout à l'heure" en ignorant ses questions, et enfin, je me retrouvais dehors.
L'air frais me faisait du bien...
Beaucoup trop d'ailleurs.
J'éternuais au bout de la 10e minutes passées dehors. J'aime la vie..

En passant dans le marcher, oui parce qu'au file du temps un marcher s'est construit dans l'ESN, les marchands me saluaient un à un. Je suis plutôt connus, en tant qu'humaine. Je n'ai jamais compris pourquoi il n'y avait aucun humain. Mais j'ai arrêté d'essayer de comprendre...

Une fois arrivée à destination, je levais la tête et observais la parcelle de ciel bleu. C'est ainsi que Gas m'a dit de l'appeler. Le "ciel". C'est beau comme nom...
J'ai compris il y a longtemps que l'ESN était souterrains. Chaque jour, j'essaye de grimper la montagne mais rien n'y fais. Il m'est impossible d'y accéder.

Parfois je me dis que j'aurais beau faire tout les efforts du monde, je ne saurais jamais ce que j'étais. Alors je me dis que laisser tomber est une bonne idée.
Dans ces moments, je ferme les yeux et imagine la surface. Elle doit être belle.. Verdoyante... Les gens doivent être souriant et accueillant... Et...

«DÉGAGE DE LA ROUTE GAMINE.»

Un énorme bruit de type "BIP BIP" me fit sursauter de reculer, laissant passer un véhicule produisant de la fumée infecte à respirer.
Je me mis à observer les alentours... Grands immeubles, chemin goudronné, énormément de passant, et en face de moi... Une montagne.

Comment suis-je arrivée dans un tel endroit...?

---

Heyy :3
Premier chapitre poster x)
Ça change de la première version nan ?
Toujours l'éternelle question :

Mieux ? Pire ?

Voilà voilà, j'espère que ça vous à plus ^^
À bientôt !

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Aug 13, 2018 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Séparation Où les histoires vivent. Découvrez maintenant