Yannis attend donc avecimpatience que sa grande sœur Inès l'amène s'inscrire à labibliothèque. S'il le pouvait, il irait tout seul mais ni sa mère,ni Inès, ni Ahmed ne lui permettent de sortir de la cité. Alors, ila demandé à Nadia, qui lui à répondu qu'elle était bien tropoccupé pour s'occuper de lui. Quant à Nabil et Nabila, les jumeaux,ils se sont carrément foutu de lui en lui chantant :
Yannis, l'intello! Yannis, l'intello!
Quelques jours plustard, Nadia, voyant Yannis se baladé triste toute la journée dansla cité, ressenti soudainement de la peine pour son petit frère.
Viens avec moi, on va à la bibliothèque. Lui dit-elle.
Yannis eu d'un coup un grand sourire aux lèvres. Il alla vite dans sa chambre. Nadia le suivi.
Ma liste! Je ne la trouve plus, je les pourtant rangé ici!
Yannis, l'intello! Yannis, l'intello! Chanter les jumeaux en lançant des confettis qui se trouver être la liste de livre de Yannis.
Oh là là! Jamais vous en avais marre de faire des bêtises vous? Je vais le dire à maman, j'espère pour vous que cette liste sera recoller pour se soir, sinon bonjour la fessé! Yannis viens avec moi, on va quand même t'inscrire à la bibliothèque!
Ce n'est pas grave, dis Yannis. Je l'avais appris par cœur.
Yannis et Nadia maindans la main traverse la cité, pour arrivé à l'abribus, ilsprennent le bus à son arrivé. Ils descendent au centre ville. Là,ils remontent l'avenue du Colonel d'Enfer puis tourne à gauche dansune petite rue pleine d'arbres. Nadia montre du doigt un grand etvieux bâtiment où il est inscrit à l'entrée : BibliothèqueMunicipale.
Ils franchissent laporte et suivent la flèche qui mène à l'accueil. Derrière lebureau, une vieille dame tape sur son ordinateur, elle est concentré.Yannis et Nadia attendent quelques instant, mais comme cela durelongtemps Nadia tousse pour faire comprendre qu'elle est là. La damefait un bon sur sa chaise, enlève ses lunettes, tourne la tête etles regarde et demande:
C'est pourquoi les enfants?
Je voudrais inscrire mon petit frère à la bibliothèque, s'il vous plaît, madame, répond poliment Nadia.
Très bien! Fais la dame avec un sourire.
Avais-vous les papiers nécessaires? Demanda la gentille dame.
Yannis n'aime pas ce motlà, « papier ». Ce mot qui d'après sa mère à étaitinventé spécialement pour embêter les immigrés. En tous cas, àla cité c'est un mot à ne pas prononcer. Les papiers? Mais de quelspapiers parle-telle? Sans doute de la liste de madame la directricequi à fini en confettis pour les jumeaux.
C'est quels papiers qu'il vous faut, madame? Demanda Nadia.
Deux photos, et un chèque de de dix euros de caution.
Yannis soupire. Desoulagement cette fois. Ce sont des papiers simple à avoir ceux-là.
Je savais pas qu'il fallait tout çà! Dis Nadia. Inès, nous a dit que c'était gratuit la bibliothèque.
C'est gratuit! Mais il me faut quand même des papiers. Le chèque, c'est juste pour la caution. Ramenez-moi tout çà et j'inscris votre petit frère.
Yannis et Nadiaremercient la dame et sortent de la bibliothèque aussi déçu l'unque l'autre. Nadia pris la main de son petit frère et partit endirection du supermarché. Elle avais de l'argent sur elle, unchéquier, ainsi qu'une quittance EDF, mais il lui manqué les photosde Yannis, donc direction le Photomaton du supermarché.
Arrivé au supermarché,Yannis reste très sérieux pour faire la photo. On ne va pas à labibliothèque pour rigoler. Les photos prisent, direction labibliothèque.
Ah! J'allais fermer, leur dit la dame en les voyant revenir tous les deux essoufflés.
S'il vous plaît, madame! Supplie Nadia. On a tous les papiers et l'argent et les photos aussi. Inscrivez-le maintenant, s'il vous plaît!
La dame soupire enregardant l'heure sur l'horloge.
Bon d'accord, vite fait alors! Donne moi les papiers!
Nadia donne tous à ladame.
Tu t'appelle comment?
Yannis Elboughi.
Très bien, fait la dame. Voilà, tu es inscrit Yannis Elboughi! Prend ta carte, il te la faudra à chaque fois que tu voudras emprunter un livre.
Yannis examine sa carte.Son prénom, son nom et sa photo, tout est bien.
Sache que tu n'auras pas à venir jusqu'ici pour prendre des livres, poursuit la dame. Notre bibliobus passe tous les mercredis dans la cité des coquelicots. C'est Fouad qui s'en occupe.
Alors quel livre, veux-tu prendre aujourd'hui?
Le Petit Prince, de Saint-Exupéry, répond Yannis sans aucune hésitation. C'est le première livre de la liste de madame la directrice.
Très bien, répète la dame qui trouve tout très bien. Je vais aller te le chercher dans le rayon jeunesse.
En attendant le retourde la dame, Yannis regarde tous les livres autour de lui et ce dis :« Un jour, je les aurais tous lus ». La dame revient,avec le petit livre dans la main. Elle tape encore quelque chose surson ordinateur, et met le livre dans un petit sac en plastique avantde le donner à Yannis en lui disant qu'il à trois semaines pour lelire. Trois semaine c'est beaucoup trop long se dis Yannis, lui quiveut lire tous les livres de la liste de madame la directrice. Devantson visage inquiet la dame demanda.
Tu pense qui cela ne suffira pas?
Oh si! C'est beaucoup, beaucoup trop! J'en est plein d'autre à lire!
La dame rit.
Mais tu peux le rendre avant si tu l'as fini.
Yannis soulagé sourit.
Merci madame.
La dame lui rend sonsourire. « Charmant ce petit garçon se dis-t-elle. Jen'en ai guère vu d'aussi polis et bien élevés, venus de la citédes coquelicots. Dommage qu'ils ne soit pas tous comme lui. »
Les gens se font souventdes fausses idées sur les gens qu'ils ne connaissent pas. Mais Nadiaet Yannis, qui ne lisent pas dans les pensées, trouvent qu'elle estbien gentille, la dame, avec eux, ce qui n'est pas toujours le cas.On n'aime pas trop les gens de cité, en ville.
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YANNIS ET LA CITE DES COQUELICOTS
Novela JuvenilVenez découvrir la vie d'un jeune garçon issu d'une grande famille musulmane, qui lutte contre les idées reçus qu'on certaines personnes en le découvrant. Vous pourrais suivre la passion de ce jeune garçon envers la lecture et les études. Un lutte q...