Chapitre quatorze

83 3 0
                                    

Caroline se réveilla doucement, les événements de la nuit précédentes lui revenant à l'esprit. Elle se souvint que Damon l'avait mise au lit et lui avait apporté du sang, et le reste était trouble jusqu'à ce que Klaus arrive.

Elle tourna la tête et vit que Damon dormait profondément à son côté, son bras reposant sur sa taille. Elle vérifia son cou et constata que la blessure était partie. Elle se sentait faible mais bien mieux qu'il y a quelques heures.

Elle se leva en prenant garde de ne pas réveiller Damon et se rendit dans le salon. Klaus était sur le divan, un bras couvrant ses yeux et l'autre pendant sur le côté. Elle se rendit ensuite dans la chambre de Stefan et le vit affalé sur le lit, ronflant légèrement.

La nuit avait du être drôlement agitée.

Son t-shirt était moite de sueur, et elle grimaça à l'odeur. D'abord, une bonne douche.

Lorsqu'elle sortit de la salle de bain, vêtue d'un pyjama propre, elle trouva Stefan dans la cuisine. Dès qu'elle apparut il se précipita vers elle et l'écrasa dans ses bras.

"Tu vas bien?" demanda-t-il.

Elle rit. "Je vais bien."

"Qu'est-ce que tu fiches debout?" demanda Damon apparaissant sur le pas de la porte, l'air sévère.

Stefan la relâcha et elle lança un regard penaud à Damon. "J'avais soif, et puis je me suis rendue compte que je sentais très mauvais, alors j'ai pris une douche."

Il s'avança vers elle, repoussant ses cheveux et inspectant son épaule. Ses doigts effleurèrent son cou, et il sourit, le soulagement évident dans ses yeux fatigués. Ses épaules se relâchèrent soudainement après une longue période de tension.

"Tu nous as fichu la trouille," lui dit-il d'un ton faussement accusateur.

"Oui, on a pas dormi à cause de toi," Stefan ajouta.

Elle rit. "Aaww, je vous aime aussi les garçons. Merci de vous être occupé de moi," dit-elle avant d'être engloutie entre deux paires de bras musclés.

"Mmm, le sandwich Salvatore, mon préféré."

Elle se sentit tellement aimée et protégée à cet instant qu'elle eut envie de pleurer, mais elle était tellement contente d'être en vie qu'elle refoula ses larmes.

Les garçons la relâchèrent.

"Je veux que tu retournes au lit," dit Damon plus sérieusement. "Je vais t'apporter un peu de sang."

"Ok, mais seulement si tu viens avec moi. On a clairement tous besoin de se reposer."

Klaus, qui avait été réveillé par leur conversation, les rejoint dans la cuisine, passant une main dans ses courtes boucles blondes.

"Je suis contente de voir que tu es saine et sauve, Caroline," dit-il et elle fut surprise par la timidité teintant sa voix.

"C'est toi que je dois remercier," répondit-elle en souriant doucement.

Il sourit tristement. "Je suis obligée de te contredire. Sans moi tu ne te serais pas retrouvée dans cette situation."

Elle vint vers lui, posant sa main sur son bras. "Mais tu n'avais pas demandé à ce loup-garou de m'attaquer, n'est-ce-pas ? C'est juste un mauvais concours de circonstances."

Klaus cligna des yeux, sentant l'émotion l'envahir. "Peut-être, mais..."

"Pas de mais," l'interrompit-elle gentiment. "Tu m'as sauvée, et c'est tout ce qui compte."

Caroline et la Grosse Pomme de Sophie1973Où les histoires vivent. Découvrez maintenant