Chat, Enfer, Eau

Un chat en Enfer pour de l'Eau

Le maître se déplaçait en lit une place sur la quatre voies ce jour-ci. Il faut le comprendre en même temps, les embouteillages vont jusqu'à perte de vue, pas la peine de sortir sa voiture pour ça. Alors qu'il allait se replonger dans son sommeil, un chat blanc au visage renfermé et du fard à paupière de couleur rose pétante sur les yeux venait le déranger. Il bondit à toute vitesse vers la quatre voies pour venir atterrir dans la tête du maître. En tombant, le chat lui arracha quelques grands lambeaux de peau de son visage. Le maître, furieux, lui demanda :

- "Mais qu'est-ce que tu fais là ?" Le chat répondit :

- "Rien de spécial, que devrais-je faire d'ailleurs ?

- Va me chercher de l'eau abruti, au moins je serai tranquille le temps que tu partes !

- D'accord maître !"

Le chat partit prestement en sautant d'arbre en arbre. Au bout de quelques secondes, il n'y avait plus d'arbre devant lui. Des arbres ont alors poussés du sol, comme pour le permettre de continuer à utiliser ce moyen de locomotion. Au bout d'un moment, il aperçu son sbire, qui est un humain en costume raffiné. Il voulait lui foncer dessus, cependant, les arbres allaient être un problème. Il ne s'en rendit pas compte alors qu'il continuait à courir, mais le sbire dû esquiver les arbres. Le chat, réalisant sa bêtise, descendit.

- "Eh tu devrais faire attention des fois !!" lui cria le sbire. Le chat répondit :

- "C'est pas grave, on a pas le temps pour ça !

- Ouais, comme d'habitude..." murmura le sbire dans sa barbe.

- "Aujourd'hui, on va en Enfer !

- Hein, mais qu'est-ce que tu me chantes encore ?!

- De toute façon t'as pas le choix, tu viens !

- Grr..."

Le chat traîna le sbire jusqu'aux portes de l'Enfer. Le sbire se relèva et lui dit :

- "Tu sais, on aurait tout simplement pu aller dans un supermarché...

- Tais-toi ! Il faut le top du top pour mon maître !

- Comme tu voudras..."

Les deux rentraient donc en Enfer. Devant eux se dressaient plusieurs chemins en huit les uns après les autres. Des volcans séparaient chaque portion de route ainsi que de la lave.

- "Bon je prends un côté et toi l'autre." Affirma le chat

- "Mais ça revient au même, regarde au fond de la salle !" Le chat, après un moment de latence, répliqua :

- "C'est pas grave, ce sera plus drôle."

Les deux compagnons marchaient chacun sur le chemin, tombant l'un sur l'autre à plusieurs reprises. A ce niveau-là, le sbire ne questionnait plus les actions du chat. Des pêcheurs les regardaient avec du questionnement dans leur regard. Enfin arrivés au bout de la salle, le sbire consulta à nouveau son maître :

- "Tu es sûr de vouloir faire ça ? Je veux dire, c'est un pacte avec Lucifer que l'on va faire, tout ça pour de l'eau.

- Tais-toi et avance !"

Ils rentrèrent dans la porte circulaire vers le trône de Lucifer. Sans plus attendre, Lucifer demanda :

- "Que puis-je faire pour vous ?

- Nous venons chercher de l'eau." répondit le chat

- "De l'eau ?" se moqua Lucifer "Vous venez chercher de l'eau ?"

- "C'est exact." approuva le chat "On vous donne quoi en échange ?"

- "Ça ne mérite même pas un deal, je devrais même vous tuer pour ça mais bon, prenez votre eau et ne dites rien."

Lucifer balança un pichet fermé ornementé d'une paille, le tout contenant de l'eau. Le chat et le sbire firent la petite courbette de circonstance :

- "Dégagez !!!" hurla Lucifer à en faire trembler les murs

- "De... D'accord !" Ils partirent à toute vitesse pour retourner sur Terre.

Les mains sur les jambes et les genoux pliés, ils reprenaient leur souffle.

- "Bon maintenant tu te débrouilles, moi je ne sais pas voler !

- Très bien, à plus"

Le chat se mit à surplomber la zone à la recherche de son maître. Sans succès puisqu'il semble ne plus être sur la quatre voies. Il avança donc un petit peu jusqu'à arriver à des magasins. Le maître rentrait dans un magasin, le minou arrivait juste à temps. Il arriva jusqu'à son maître, tendit son pichet et pris un ton enjoué :

- "Tenez !"

- "Euh merci." Le maître rentra dans son magasin, le pichet à la main.