Chapitre 1 : Abrutis d'amis et Pari

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Assise dans la Grande Salle, je soupirais. Ça faisait maintenant une demi-heure que je l'attendais, enfin techniquement. James Potter était décidément exaspérant. Et dire que j'avais attendu ce moment si longtemps. J'étais en 5ème année à Poudlard, et depuis le premier jour j'étais tombé amoureuse de ce garçon dont le nom était si connu, à cause de ses parents. Ce qui avait l'obligatoirement poussé à s'enorgueillir, contrairement à son frère, sa sœur et ses cousins. Ce qui me poussait à me dire que même sans parents célèbres, James aurait été pareil. Et pour mon plus grand malheur, j'aurai sûrement été aussi amoureuse de lui que je l'étais à ce moment. Je ne pus réfléchir d'avantage sur mon pitoyable sort, regardant James franchir la porte de la Grande Salle, sous son ciel orageux.

-Salut, Alice. T'es en avance !

Evidemment, avec lui, tout était de la faute des autres.

-Tu as raison, c'est de ma faute, j'aurais du me rappeler qu'il faut toujours te dire les choses trente fois avant que tu commence à l'intégrer. On avait convenu 9h30. Pas 10h.

-Bah, ne me dis pas que tu fais la tête parce que ça fait une demi-heure que tu attends.

Ne pouvant pas dormir plus longtemps, j'étais arrivé dans la Grande Salle à 9h. Cela faisait donc une heure que je l'attendais.

-Tu me soules Potter. Je te promets que la prochaine fois ...

-T'en fait pas Fontiny, la prochaine fois, Dorian et Max seront avec nous.

-Et dire qu'ils payent pour une de TES conneries.

-Eh, si tu continue, Pré-au-Lard c'est mort. Je n'ai pas envie d'y aller si c'est pour supporter tes critiques toute la journée.

Pourquoi étais-je tombé amoureuse d'un type pareil. La fatalité, je suppose. Le pire, c'était que je n'étais pas la seule à l'aimer. Mais qu'est ce que nous pouvions bien lui trouver ? C'était certainement ses grands yeux marron et ses cheveux en bataille. Oui, c'était probablement ça.

-Ok. Je te suis, je ne dis plus rien.

-Parfait. Je dois passer aux Trois balais saluer mon cousin. Et après, Dori et Max m'ont fait la liste de ce qu'ils voulaient que je leur achète.

-Super. Mais dis-moi, qu'est ce qui a coûté la punition de Dorian et Max ?

-Bah, qu'est ce que ça peut te faire ?

-Potter ! Réponds.

-Et pourquoi je te le dirai ? répliqua-il avec un de ses sourires carnassier, faisant briller l'étincelle de malice dans ses yeux.

-Euh, laisse-moi chercher, ne serai-ce pas parce que, par le plus grand des hasards, je t'aurai, comment dire ... sauvé la vie ? Ou du moins éviter la punition !

-Très bien. On espionnait Hoetmann.

-C'est pas possible. Qu'est ce que tu as contre le professeur ?

-Ce type est insupportable. Une vraie plaie.

-Tu dis ça parce qu'il a refusé de te mettre une bonne note au devoir que tu as recraché du livres !

-Oh, c'est vrai, j'avais oublié qu'il est le chouchou de toutes filles ayant un petit pois à la place du cerveau. Tu vois, Alice, même après 5 ans d'école commune, j'en apprends encore sur toi.

-Moi pas, j'ais su dès le premier jour que t'en avais pas.

-Bon on y va ?

Et oui, comme quoi, être amoureuse ne m'empêchait pas de lui répondre aussi gentiment que je le faisais. Sûrement une des raisons pour laquelle je faisais occasionnellement partie de la bande de James et qu'il ne s'était jamais rendu compte que je l'aimais.

Moi, ou Pourquoi j'aime cet abruti de James S. Potter //Next genOù les histoires vivent. Découvrez maintenant