-Une histoire de gang-

-Mon arrivée chez les "Bloodline"-

~Mercredi 18 Mai, 2018~

J'étais stressée. Mon ventre me faisait atrocement mal. J'allais enfin rencontrer le chef des Bloodline après de longues recherche.

J'arrivais devant ce hangar qui semblait abandonné, mais il ne l'était que d'apparence. En effet, à l'intérieur de celui-ci, se trouvait des dizaines de personnes chargées d'empaqueter de la marchandise, qui semblait être de la drogue. Cela ne m'étonnait pas tellement, on pourrait même dire que c'était l'activité principale de tout bon gang qui se respecte.
Je m'avançai dans l'allée centrale, tout les yeux était rivés sur moi. Je décidais de montrer que cela ne m'intimider point et que je n'étais pas la hasard.

Il était là, devant moi, je me retint de rire ! Il était le cliché parfait du grand méchant dans les films, à quelques choses prêtes. Son oeil droit était couvert par un bandeau, une énorme cicatrice se trouvait sur son cou, il avait un air sévère. Mais, il restait toujours une chose qui faisait que je ne pouvais absolument pas le respecter, il possédait un petit chihuahua obèse.

Malgré tout, j'essayais de rester sérieuse. Tout le monde avait arrêté de travailler, un silence pesant s'était installé. Je pris mon courage à deux mains et dis d'une voix des plus sérieuse :

- Bon c'est bientôt finis ! Je ne suis pas venu perdre mon temps !

Le chef fronça les sourcils et sans lever son regard de la table, il se leva brusquement.

- Tu veux la jouer comme ça gamine ?! Crie t-il

Je degluti, sa voix rauque m'effraya. Pourquoi faut-il que je me mette dans ce genre de situation ? Les hommes aux côtés de celui ci dégainèrent leurs armes. Si ça doit ce finir comme ça, autant le faire avec honneur.
Je ris et sortit une arme de mon pantalon. Je visai le cœur du patron.

- Eh bien...comme quoi même le meilleur des gangs peut commettre des erreurs futiles et pourtant si dangereuse, dis-je en riant, s'il faut que je tombe, alors quelqu'un m'accompagnera.

Mon ton était assuré. Un bruit sourd retenti. Ma cible avait posé ses mains sur la table et sourit :

- La voilà !

- Pardon ? Dis je avec incompréhension

Je restai abasourdie par son attitude.

- Des années que personnes n'avait osé me prendre de haut ! Le dernier, était ton frère Juliette, tu n'es pas sa soeur pour rien, dit-il en riant de manière disons..très expressive.

- Euh... je suis pas sûre de tout comprendre.

- Y a rien à comprendre, pourquoi tu viens me voir ?

Je me raclai, la gorge et enchainai :

- J'aimerai faire parti de votre gang !

- Ah oui ? Et qu'aimerai tu faire dans notre gang, hein ? Devenir la babysitteur de kiki ? Il rit et ses hommes de main aussi.

Lorsqu'il entendit son nom, le chihuahua qui était allé sur la chaise de son maitre, grimpa sur la table et se mit à aboyer et à s'agiter sur celle-ci. Ce fut qu'une question de temps avant qu'il ne perde l'équilibre. Il roula le long de la table et finit par s'écraser contre le sol. La réaction de son maitre ne se fit pas attendre :

- Kiki ! Mon chéri d'amour ! Répond moi, je t'en pris.

- c'est le karma ça, enculé, murmurai je

Kiki se releva en titubant et en aboyant. Lasser par cette masquarade, j'empoignai le chef par le col :

- Revenons à nos moutons tu veux bien !

Il soupira

-D'accord, que veux tu ?

- J'aimerai être votre nouvelle tueuse à gages

- Crois tu vraiment que l'on ai besoin de toi ?

Un membre prit la parole.

- Euh monsieur, en fait, on aurait bien besoin d'elle..

Il le fusila du regard

- Tu peux pas la fermer ?!
Je repris calmement :

- Vous avez entendu, vous avez besoin de moi

Il mit sa main sur sa tête et ferma les yeux.

- Ton frère ne voudrait pas ça.

- Et lui, nous a t'il demandé pour te rejoindre. Il soupira, ouvrit ses yeux et le regarda intensément. Soit, mais tu devras suivre une formation. Je doute que tu saches tuer quelqu'un ? Il rit. Ou même te servir d'une arme ?

Je ne répondis que par un hochement de tête. Il sourit et dit :

- Et ça commence maintenant ma jolie !

Tout c'est passé très vite, Je n'eu même pas le temps de répondre quelque chose. On m'avait assommer avec la crosse d'un fusil.