-Une histoire de gang-

~ Le sang est le prix ~

~Jeudi 19 mai, 2018~

Je me réveillai dans un endroit très sale, attaché à une chaise en bois. Les liens qui me retenaient, étaient tellement serrés que mes mains était bleues. Je repris lentement mes esprits. Par quoi commencer ? Je regardais attentivement autour de moi, je semblais être seule. Enfin, c'est ce que je croyais. Puisque j'entendis des bruits de pas venir derrière moi. J'essayai de jeter un oeil par dessus mon épaule mais je reçu un merveilleux coup de poing dans le visage. Au moins désormais, j'étais bien réveillée. Il tira une chaise en face de moi et s'y installa. Il sourit, et dit :

- Bon tu dois savoir pourquoi tu es ici..

Je lui répondis que j'avais une vague idée de la raison. Il empoigna mes cheveux et rapprocha mon visage du sien.

- On te demande pas ton avis ici !

En guise de réponse je lui crachai ma salive à la tête. Ce qui eu le don de l'énerver un peu.

- SACHE ma belle, que je suis pas là pour te laisser réussir, j'ai qu'une envie, te TUER, alors à ta place je ferai pas la maline. Il sourit sadiquement. Peut-être que je ne te tuerai pas tout de suite, j'ai pas l'habitude d'avoir une fille rien que pour moi.

Je le regardai avec dégout se mordre la lèvre inférieure. Le silence s'était installé dans la pièce l'espace de quelques minutes. Il le brisa en se levant brusquement. Il prit mon visage dans sa main fermement.

- Pour l'instant on va s'amuser ensemble. Il rit. Après ce ne sera peut être pas ton avis.

Il quitta la pièce, me laissant sur ces mots. Qu'allait-il me faire ? Comment partir ? Je pu répondre un peu à ces questions. Mais ma réflexion fut interrompue par le bruit d'un chariot. Il le mit près de moi. J'avais désormais la réponse à ma première question. Je ne laissais pas paraître mon angoisse et fixait le mur qui se trouvait face à moi. Il se racla la gorge :

- Bon tout d'abord...Je vais t'annoncer les règles de mon contrat ! Donc...

Je me mit à rire.

- Vraiment ? Monsieur le grand méchant se laisse dominer ! Incroyable !

- LA FERME CATIN ! cria t- il. Ose me couper la parole encore une fois et au diable ce foutu contrat !

Je soupirai. Ce qu'il était pathétique.

- Bon... Je n'ai pas le droit de te mutiler, de te tuer, en tout cas pas tout de suite. Il se tut un instant et repris avec joie. Oh ! Eh bien il se pourrait que je puisse profiter de ton corps puisque rien ne stipule que je n'en ai pas le droit.

Je le regardai avec stupeur. Me faire violer m'effraie bien plus que de me faire amputer. À cet instant je n'avais qu'une chose à l'esprit : Cyrus. Les souvenirs de cette funeste nuit m'avait assailli. Il se mit derrière ma chaise et apprrocha ses lèvres de mon oreille. Il murmura :

- On pourrait commencer par ça.. Je suis certain que tu adorerais..
Il fit glisser son doigt le long de mon épaule. La peur m'envahit un peu plus. Il reprit :

- Mais tu sais quoi j'ai bien réfléchi... Je vais d'abord te briser mentalement avant.. ensuite je ferai ce que je veux de toi ! Il sourit sadiquement.

Il revint devant moi, et prit une pince. Il se mit assis et commença à fredonner une chanson. Fort heureusement pour vous il ne s'est jamais lancé dans ce secteur car je peux vous assurer que malgré tout les efforts que j'y ai mis dedans, je n'ai pas réussi à discerner ce qu'il chantait. Maintenant que jy réfléchi c'était peut-être "Despacito", Dieu sait que cette chanson à sa place en enfer. Il me regarda, saisit une de mes mains fermement. Il prit l'ongle de mon annulaire entre ça pince, et très violement, il me l'arracha. J'hurlai et jettai un oeil à celui ci, j'arrivai à voir ma chair écorché à vif. La douleur était atroce. Il en enleva encore deux autres, mes mains étaient couvertes de sang. Il soupira.

- Ah, j'en ai assez..! Grogna t-il. Je me fait chier.

- Eh bien figures toi que moi aussi ! Dis-je en souriant.

||Il veut me blesser, très bien c'est son choix... Mais, dans ce cas je vaiste le pousser à bout !||

- Je t'ai dit de te la fermer ! Dit-il en me donnant un violent coup de poing dans le nez.

L'impact fut si fort que mon nez se mit immédiatement à saigner. Le sang coulait sur mes lèvres. Le goût âcre de celui-ci me répugnait. Je le crachait sur lui. Chose qu'il apprecia encore moins que ma salive. Il se leva pourtant calmement et se dirigea vers le chariot. Je pu apercevoir un rictus au travers du reflet de la lame du couteau qu'il avait pris. L'homme lacha son couteau. Je ne comprenais plus rien, à quoi jouait-il ? Il sortit son téléphone. Je cru d'abord qu'il allait passer un appel, mais il semblait chercher quelque chose. Son visage s'illumina, il lit ce qui était affiché sur son portable.

- Mutilation : désigne le fait d'amputer un membre, ou d'infliger des blessures portant atteintes aux capacités physiques de quelqu'un.

Je le regardais d'un air  interogateur comprenant tardivement ce que cela signifiait, il ne m'adressa aucun regard et continua :

- Bon...Eh bien je crois alors que je peux t'infliger 2-3 p'tits trucs.

Il se saisit du couteau, se tourna vers moi. Je fermais mes poings d'appréhension. Mes yeux étaient plongés dans les siens, il ne devait pas s'apercevoir que j'étais sur le point de flancher. Il s'agenouilla face à moi, fit glisser le dos du couteau sur ma peau, au contact du métal glacial, je frisonnais. Se liait mon épouvante. Ma respiration avait décidé de danser de façon frénétique au rythme de mon cœur. Il posa son doigt au centre de mes lèvres, et chuchota ces quelques mots :

- Ne crie pas, ça pourrait me donner envie de continuer.

Il rit et mis cette fois ci la lame sur mon bras. Il la fit glisser le long de mon bras sans y exercer de pression. Lasser par ce petit jeu, il dechira ma chair et y logea le couteau. La douleur était si vive et intense qu'aucun cris ne sortit comme emprisonnés dans ma gorge. Je voulais crier à m'en arracher les cordes vocales mais rien n'y faisait.