Recueil de One Shot. (1D)

Mon meilleur ennemi.

             J'arrivais devant mon lycée une dizaine de minutes avant que les portes n'ouvrent, accompagné de mes deux meilleurs amis, comme à mon habitude. J'allais m'asseoir sur les trois petites marches qui se trouvaient à quelques mètres des grilles. Je prenais soin de sortir mon paquet de cigarette avant de m'asseoir, aller sortir quelque chose de votre poche quand vous êtes assis, c'est une vraie gymnastique. Je glissais ma cigarette entre mes lèvres et l'allumais, alors que mes amis, Harry et Louis venaient s'installer à mes côtés. Harry poussait un léger soupire exaspérer de me voir fumer de si bonne heure. Il ne sait pas ce que c'est, d'être dépendant de la nicotine, de sentir cette fumer remplir vos poumons pour laisser s'évacuer tout le stress, tout les soucis et partir loin, s'évader. Ma cigarette du matin était mon petit plaisir, je prenais le temps de la fumer, même si j'étais en retard, pour rien au monde je la supprimerai. A vrai dire, c'était elle qui me permettait de m'évader, je pouvais mettre les choses qui me tracassait au clair, je pouvais réfléchir et penser à tout ce qui se passait dans ma vie, pour mettre les choses dans l'ordre et faire un point, si on put dire. Louis et Harry n'étaient pas vraiment du matin, d'ailleurs tous les matins nous faisions une partie du trajet ensemble pour venir au lycée, et souvent il se passait dans le silence. Quand on arrivait devant le lycée, pendant que je fumais ma cigarette, Louis tapotait sur son téléphone et Harry observait dans le silence ce qu'il se passait autour de nous. Il était très observateur et c'est quelque chose qui m'avait toujours impressionné. Je crois qu'on fond, je l'admirais pour ça. Il pouvait rester dans un silence monstre pendant des heures, sans prononcer un seul mot, juste à observer pour être sur de ne pas déraper, de ne pas tenter le diable et c'était surement pour ça qu'il ne lui arrivait que rarement des ennuis, contrairement à moi qui était impulsif. J'avais cette fâcheuse habitude de m'emporter pour un rien, de perdre rapidement patience et surtout, j'étais presque incapable d'analyser une situation avant de me lancer dedans. J'étais capable de mettre les deux pieds dedans, sans même m'en rendre compte. Heureusement que Harry et Louis étaient là pour me sortir de ce bordel dans lequel j'avais l'habitude de me jeter la tête la première. 

J'étais bien occupé dans mes pensées quand mes yeux se posait sur lui. Zayn Malik et ses faux airs de bourges. Rien que de le voir m'énervait, sa façon d'être m'énervait, son comportement m'énervait, sa façon de parler m'énervait. Je crois que le simple fait qu'il respire la même air que moi m'énervait. Les tatouages qui couvraient ses bras nus, ses oreilles piercées, sa barbe de trois jours et sa cigarette coincé entre ses fines lèvres lui donnaient un côté bad boys. Et pourtant tout était calculé pour aller avec ses airs bon chic, bon genre. Sa barbe de trois jours était parfaitement bien taillée, ses cheveux était toujours bien coiffés, même les jours de grand vent et ses habits étaient toujours parfaitement accordés. Il prenait soin de son apparence. Il n'était même pas 8h et pourtant, il portait déjà ses lunettes de soleil sur son nez. Encore une chose qui m'énervait chez lui, il faisait tout pour se démarquer et se faire remarquer, même si c'était de manière ridicule. Comme les lunettes de soleil à 8h du matin alors qu'il n'y avait que quelques rayons de soleil qui étaient plutôt agréables. C'était d'autant plus ridicule car il avait des yeux magnifiques. Ses yeux n'étaient pas bleus azur ou verts émeraude comme ceux de mes deux meilleurs amis, ni même bleu océan comme le petit blond qui traînait sans cesse avec lui. Non, ils étaient simplement noisettes, mais il avait ce putain de regard. Ses yeux étaient capable de faire tomber quiconque en un seul regard et j'avoue que j'y avais cédé. J'étais tombé plus d'une fois, malheureusement. Ses yeux m'envoûtaient, un peu comme tout le monde je pense. Il fallait l'avouer, ses yeux était réellement magnifiques, malgré qu'ils soient noisettes. Il le savait d'ailleurs, il le savait et il prenait un malin plaisir à en jouer. Il savait qu'il était beau garçon et qu'entre son sourire charmeur et ses yeux doux, il était capable d'en faire craquer plus d'un.