Amis avec des avantages [Xiuhan]

Jour 4 - Jeudi

Luhan était dans les bras de Baozi et celui-ci laissait doucement passer ses doigts dans les cheveux del'autre. Luhan pleurait et sanglotait bruyamment. 

Baozi était entré dans l'appartement de Luhan, comme Luhan l'avait dit la veille. Luhan était à la maison avant Baozi, mais ce jour-là, dès qu'il était entré dans l'appartement, Luhan s'était lentement approché de lui avec un sourire triste qui s'était transformé en grimace en regardant le garçon qui avait fermé la porte après lui. Baozi n'a jamais enlevé son manteau ou ses chaussures avant que Luhan ne lui ait mis les bras autour du cou et l'a serré dans ses bras alors qu'il laissait tomber ses belles larmes. Baozi a été pris au dépourvu au début parce que Luhan gardait ses mains loin de lui depuis leur première rencontre. Les gens qui commandaient un "ami" ne ressemblaient généralement pas à Luhan. Dès que leur "ami" était arrivé, leurs mains étaient partout sur la personne pour laquelle ils payaient. Luhan a gardé ses mains jusqu'à ce jour, le 4ème jour.   

Les mains de Baozi avait d'abord retrouvé Luhan et lui avaient fait un câlin. Il a fermé les yeux et tenu l'homme chinois près. Luhan se sentait si petit et chaud dans ses bras. 

Luhan, plus ou moins, se cramponna à Baozi, comme si sa vie en dépendait. Ses genoux étaient faibles et il ne pouvait plus se retenir plus longtemps. Baozi l'a remarqué et ils sont allés s'asseoir sur le sol à la place. Luhan était assis entre ses jambes et il se crispa sur Baozi. Le Coréen a essayé d'enlever son manteau et de le poser à côté d'eux. Luhan le laissa l'enlever et le serra ensuite dans ses bras.

Il a aimé le sentiment de Baozi sans son manteau beaucoup plus que la sensation avec le manteau. L'humain était plus chaud que le pelage et plus doux. Ses mains agrippèrent la chemise de l'autre et se serrèrent contre l'étreinte de l'autre. L'une des mains de Baozi traversa les cheveux de Luhan et l'autre passa des cercles apaisants sur son dos.

Luhan respirait mieux qu'avant et il ne pleurait plus, mais soupira beaucoup et quelques hoquets le quittèrent. Baozi pouvait sentir les larmes qui avaient pénétré dans sa chemise, toucher sa peau et le faire frissonner. Les bras de Luhan étaient autour de la taille de l'autre et sa tête reposait sur son épaule. Leurs entres-jambes étaient serrées l'une contre l' autre, car ils s'étaient serrées si fort. Luhan aimait la sensation apaisante sur son dos, et le frottement dans ses cheveux lui donnait envie de dormir. Baozi le berça avec soin dans ses bras.

Il finit par laisser un baiser sur les cheveux de l'autre, ne sachant pas exactement pourquoi, mais il semblait que Luhan était trop fatigué pour le remarquer. 

Aucun d'entre eux ne savait quelle heure il était; ils n'avaient pas la notion du temps. Ils venait juste de passer tout le temps a se serrer dans leurs bras. Ce n'est pas gênant parce que c'était facilement gagné de l'argent pour lui.

Après quelques minutes, Baozi entendit un soupir venant du garçon dans ses bras. Il le tint légèrement loin de son corps et vit à quel point ses yeux fermés étaient rouges.
Quand il se réveillerait le lendemain matin, il aurait probablement les yeux enflés et rouges. Il avait beaucoup pleuré et c'était perceptible. Luhan semblait détendu dans l'étreinte de Baozi, mais il devait y aller. Il enleva ses chaussures et souleva Luhan du sol. Il monta et le plaça sous les couvertures du lit. Baozi effleura les cheveux couvrant le visage de Luhan sur le côté. 

Il laissa sa main glisser de la joue de Luhan et murmura un «au revoir» avant de le quitter. Il descendit les escaliers, s'assurant que chaque lumière était éteinte puis il enfila son mentaux avant de laisser la porte se refermer derrière lui,s'assurant qu'elle était verrouillé pour que personne ne puisse entrer.