NCT life - everything ~

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PDV Chenle :

Chenle,

Aujourd'hui, je voulais te dire une chose, rien que aujourd'hui, je voudrais te dire une chose, mais malheureusement ça ne sort pas...du moins ça ne sortira pas de ma bouche, mais par cette lettre. Je sais que ça peut paraître lâche, mais aujourd'hui nous sommes le 22 novembre, un jour pas comme les autres car aujourd'hui tu as 16 ans. Depuis que je te connais, tout m'attire chez toi que ce soit tes cheveux, tes yeux, ton nez, tes mains, ta bouche, même qui m'arrive parfois de loucher dessus pour m'imaginer les goûter et même tes pieds, oui le soir je pars les regarder, ne me demande pas pourquoi.
La première fois que je t'ai rencontré tu étais pour moi un chinois, tout comme les autres qui allait faire partie du groupe, un membre sans intérêt que j'apprécierai toute même, mais non tu n'es pas un membre sans intérêt. Tu es ce membre, celui à qui je me suis tant attaché, celui à qui j'ai envie de prendre le plus soins possible même si tu es mon hyung pour moi tu seras toujours mon dongseang. Mon dongseang à moi. Quand parfois tu te met à pleurer, parce que ta famille te manque, je me sens mal, parce que je me dis que que je n'ai pas réussi à combler ce manque même depuis tant d'années. Et je veux te montrer que je suis ta famille, ton ami, ton meilleur ami, ou même plus, si un jour la vie me le permet. Alors oui, peut-être que je ne t'ai pas offert le plus beau cadeau du monde, que je ne t'ai pas offert la terre entière ou même ne serait-ce qu'une petite babiole pour ton anniversaire. Mais j'ai un cœur à offrir, mon misérable cœur. Zhong Chenle, joyeux anniversaire, je t'aime.

ParkJi.

J'ai lu, et relu cette lettre qu'il m'avait offert il y a deux ans. A cette époque je ne ressentais rien pour lui et comme un con, je l'ai rejeté. Je n'ai même pas pensé à ce que ça pouvait lui faire ressentir, et le pire c'est que j'étais jeune et je ne me suis pas senti coupable. Ce qu'il m'a répondu ?

'C'est rien Chenle, je savais de toute façon, on peut toujours rester ami'

Et comme un con pour la deuxième fois, j'ai répondu 'oui'. Les autres anniversaires, il a fait comme tous les autres et m'a seulement offert un cadeau, mais ses cadeaux je les ai précieusement garder. Et encore aujourd'hui je m'en veux.

Demain, c'est son anniversaire et depuis ce temps, évidemment il fallait que ce jour arrive ou je commençais à ressentir des milliers de papillons dans mon foutu ventre. Je ne savais même pas que ça pouvais m'arriver.

Putin Jisung, tu vas avoir 17 demain, et putin qu'est-ce que ça me tue de l'admettre mais moi aussi je vais te faire une lettre pour ton anniversaire, parce que ouais je t'aime.

- Comment on fait une lettre ?
- C'est une blague j'espère Chenle ?
- Non je suis sérieux.
- Attends t'es en train de me dire que Jisung t'avais fait une putin de belle lettre, cette lettre que j'ai entre les mains et que tu la rejeté.
- Je l'ai pas rejeté...abuses pas Jaemin, on est toujours resté ami.
- Oh mon dieu, mais t'es vraiment gneugneu...et tu me disais qu'il t'aimais pas, en fin que tu étais pas sur. Alors que la preuve est la juste devant tes yeux depuis plus de deux ans!
- Bah oui je ne sais toujours pas, tu sais en deux ans, il peut ne plus rien ressentir pour moi.
- Oui en fin, je te rappelle que c'est le seul à être tactile avec toi.
- Haechan est tactile avec tout le monde.
- C'est quoi le rapport ? Non mais au pire oublie.
- J'écris quoi alors sur la lettre ? Demandais-Je.
- T'as pas besoin de lettre pour lui dire que tu l'aimes, ou alors si t'as vraiment la trouille, écris tout ce que tu ressens.
- Je me croirai dans les films à l'eau de rose...soupirais-Je.
- De toute façon t'as pas le choix, c'est soit ça ou soit tu vas le voir en face. Partait-il.

Il était impensable que je dise tout ce que je ressente en face de lui, je me vois déjà en train de perdre tous mes moyens, le mieux serait d'écrire une lettre comme au bon vieux temps, cela serait plus judicieux.

J'entrai dans la chambre en prenant soin de bien verrouillé la porte pour éviter qu'on le dérange. Je me dirigea vers mon bureau et pris une feuille bleu clair accompagné d'un stylo plume pour commencé à écrire.

PDV Externe :

Pendant des heures et des heures Chenle se trottait la tête pour écrire une lettre parfaite pour son amoureux mais il n'y arrivait pas. Chaque fois qu'il essayait c'était un échec. Soit l'écriture n'était pas belle, ou bien la tournure de la phrase était incorrect, que les mots bavaient ou alors qu'il en écrivait des tas mais qu'au final ça en revenait à rien.

C'est à ce moment là que la porte de sa chambre essaya de s'ouvrir mais, bien qu'il avait verrouillé la porte ça lui laisser le temps de mettre sa feuille pré-écrite sous un tas de livres et de se diriger vers la porte pour la déverrouiller.

Par chance le blond n'était pas tombé sur celui qui faisait batte son cœur, ce n'était que Jeno qui était encore venu l'embêter pour faire une partie de jeux vidéos.

- Ça te dis qu'on se fasse une game ?
- Pas maintenant Jeno, j'ai des trucs à faire.
- Ah bon comme quoi ? Souriait-il.
- Comme préparer le cadeau de Jisung.
- Quoi! T'as encore rien fait ?
- Parce que t'as préparé un truc toi peut-être. Ironisait le blond.
- Bah oui figures toi. Reprit-il sur le même ton.
- Ah, oui bah pas moi, donc s'il te plaît si tu-...
- Eh mais c'est quoi ça ? Le coupait-il.
- Jeno-ah, Non!
- Oh mais c'est une lettre, pour...pour...? Avant de lire le prénom le noiraud regarda son ami qui était paniqué. Jisung ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

Évidemment une feuille bleu c'est vraiment discret, pour j'ai pas pris une feuille blanche tout simplement. Se lamentait Chenle.

- Rien...laisse tomber. Arrachait-il la lettre des mains de son ami.
- Non je ne te juge pas Chenle, mais tu l'aimes ?
- Ça se voit non ?
- Mais oh putin, j'en connais un qui va être super heureux.
- Comment ça ?J-Jisung ? Mais..
- Oui Jisungie t'aimes toujours, du moins c'est ce qu'il nous laisse penser et si tu veux savoir on est tous au courant pour la lettre qu'il t'avais faites.
- Et j'imagine que vous saviez ce qui s'est passé après...
- A part Rien, oui on sait, il s'est rien passé justement.
- Je suis vraiment un cas.