Méandres glacés en une tristesse infinie
Culte lupin arabesque dorée
Dans les cendres brumeuses du vent d'automne
L'aube se dresse
Étincelle
Issue à l'insomnie
Sur le front de l'écorché fou
S'essouffle les mots les sons monotones
Sur le fond des collines arrachées
Pousse une graine de guerre l'autre d'humanité
Errance du fleuve égorgé agenouillé de béton
Il y a de la peine à se redresser
La mer informe les multitudes de ses vagues
L'Homme aux mille facettes peine
A se retrouver
Combien d'années éphémères les oiseaux jouissent
La vie liquide rouge du précieux calice
Nous passons sur terre comme une traînée de poudre
Toujours plus haut plus grand plus vite
Nous sommes une bombe à retardement
Creusons notre tombe dans le firmament
De notre imagination
Mais c'est au creux de l'arbre que l'on pleure
C'est le front contre terre que l'on meurt
Et il y a au loin une cité de pins
Abritant de ses milles colonnes profondes
Toutes les plantes et les animaux du monde
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Carnet de voyage - La Suède
Non-FictionSensations, pensées et regard subjectif sur quelques rues suédoises.