chapitre 18 - Léa

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Ils chantent. Ils chantent tellement bien.

Depuis deux heures maintenant, le clan des Tiril est arrivé à notre village. Notre village. Je suis comme chez moi ici. Comme avec ma famille.

Cet après midi, j'ai appris à stocker des tenues virtuelles. C'est comme ça qu'Adrien a pu changer de tenue si vite. J'étais curieuse de comprendre comment ce phénomène marchait, eh bien, je n'ai pas compris !

Je ne suis pas encore très expérimentée dans ce domaine, mais j'ai réussi à me vêtir d'une chemise à manches courtes et d'un caleçon. Ne soyez pas choqués, ici, les plus pudiques mettent des robes, les moins pudiques ont simplement un tissu qui cache leur intimité. Parfois même, la nudité est intégrale. Dans ce cas, on respecte totalement ce choix. Cela fait partie des nombreux éléments de ce mode de vie qui font que nul n'est plus proche de la nature que mes nouveaux amis.

Après le rituel des Tiril, qui consiste à entonner un chant qui nous unit tous par de forts liens d'amour et de respect, nous entamons le repas...

Le festin est splendide ! Des baies , des noix, du gawyé, des centaines de mets succulents dont je ne connais le nom ni l'origine.

La fête bat son plein. La musique est présente également dans cette culture, et retentit de plus belle. L'alcool disparaît comme par magie, et bientôt, nous sommes tous dans un état de gentille ivresse, guillerets, heureux de cette convivialité. Nous dansons gracieusement, enfin... comme nous le pouvons.

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Soudain, je perds connaissance. Un flot de sensations m'envahit. La douleur. La peine. On me parle mais je n'écoute pas.

C'est insoutenable. J'ai un flash.

Adrien vient de sortir de l'outside.

Mais du mauvais côté.


Adrien...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant