Ce jour là, oui c'était un lundi un lundi de pluie très forte, et aussi le jour de l'enterrement de mon grand père. Ce jour la je m'en souviendrai car papi aimer beaucoup la pêche, quand il pleuvait il y était très souvent dans ma jeunesse.
J'avais appris son décès le mercredi juste avant, je n'étais pas à la maison car j'étais en compétition et cela fût très dur de faire cette compétition sachant que mon grand père était mort. Mais je l'ai fais pour lui, j'ai gagné et le dimanche soir après la cérémonie des récompenses nous somme rentré pour pouvoir assister a son enterrement. Et nous somme arrivé à 3h du matin.
Vous vous demandez sûrement pourquoi j'écris cela et bien car j'en ai besoin, il ne faut pas avoir de raison pour pouvoir partager ses sentiments.
Ce lundi là nous nous sommes levé vers 7h, assez fatigué de la veille et déjà bien sensible.
Mon père nous conduit donc pour nous le montrer, j'avais préparé un carreau de chocolat noir car chaque midi, à la fin du repas, il prenait une tasse de café avec son carreau de chocolat, accompagné de sa fleur préférée, la rose rouge, bien sûr j'avais écrit un petit mot avec. Nous rentrions donc, il y avait un petit couloir avec trois portes une pour les toilettes, et deux pièces pour accueillir les défunts comme mon grand père. Mentalement je m'étais préparé à le voir dans le cercueil donc je m'étais dit que ça irai. Mais quand mon père a ouvert la porte je n'ai pas trouvé de cercueil, je l'ai juste trouvé lui, allongé dans un lit gris foncé, comme si il dormait. A ce moment là toute mes pensées se sont mélangé, je ne m'attendais pas à le voir comme ça. Je le regardais en essayant de retenir mes larmes qui coulaient d'elles même. Je le regardais, le fixais, et a l'intérieur de moi mon cœur lui criait « réveille toi ouvre les yeux hein papi ?! Tu fais quoi ?! Arrête de me faire marcher je sais que tu me fait une blague ! »
Malgré ça aucune réponse, mes pensées n'arrivaient pas à s'arrêter, je l'observais, il dormais si profondément, il avait les mains croisés au niveau du ventre, il était très pale, il n'avait plus ce sourire si chaleureux sur lui. Je le revoyais une semaine avant, rigoler avec moi, à me faire des clins d'œil, et à rigoler de mes amis. C'était vachement rigolo, je continue de le regarder, je remarque qu'il est habillé d'un costard noir avec une chemise blanche et une cravate noir. Je ne l'avais jamais vu comme ça, ça lui va vraiment bien. Mes pensées commencent à s'arrêter et à juste regarder ce moment assez long qui nous entoure. Nous décidons de sortir avec mes parents, quand nous sortons je tombe sur ma grand mère et là bien sûr, impossible de me retenir ou de m'arrêter, impossible. Elle, elle reste très forte et rentre, je la vois la tête haute avec un visage fatigué d'avoir pleuré seule pour ne pas montrer ses larmes devant nous.
Peu de temps après nous rentrons dans cette petite salle, mais cette fois si il est belle est bien dans le cercueil, je m'avance dépose la rose entre ces mains avec le chocolat et mon petit mot, bien sur mon visage était tout gonflé à cause de mes pleurs, je n'y arrivais plus. Mamie l'a embrassé sur le front une dernière fois, mon tonton lui tiens la main et sort, mon père pareille. Je m'approche, je m'apprête a lui tenir la main, je la lui attrape, il est froids, froids comme un glaçon. Je ne voulais pas partir, je voulais rester avec lui mais je finis par sortir de cette pièce, nous prenons la voiture pour aller a l'église. Une fois arrivé, whooaa, mon grand père était vachement aimé, tant de visages ! Beaucoup parmi eux m'étaient très familier. Nous rentrons avec cette pluie dans cette petite église où les gens ne pouvaient plus rentrer tellement elle était pleine. Nous nous asseyons, la cérémonie commença. Mince, je n'arrivais pas à m'arrêter de pleurer ! Je fait comment là hein ?! Papi ne voudrait pas me voir pleurer comme ça. j'en ai marre, je veux arrêter ! J'y arrive pendant jusqu'au moment où je dois aller lire avec mon tonton. Il commence la lecture et fini son texte. Tiens c'est à moi. Je commença en sanglots :
« Quelqu'un meurt, et c'est comme des pas qui s'arrêtent. Mais si c'était un départ pour un nouveau voyage....
Quelqu'un meurt, et c'est comme une porte qui claque. Mais si c'était un passage s'ouvrant sur d'autres paysages....
Quelqu'un meurt, et c'est comme un arbre qui tombe. Mais si c'était une graine germant dans une terre nouvelle...
Quelqu'un meurt, et c'est comme un silence qui hurle. Mais s'il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie.
Oui, cette vie papi, tu l'as bien vécu. Tu pars aujourd'hui en laissant derrière toi de nombreuses personnes qui ont toutes au moins un souvenir avec toi. Toi qui a été et qui resteras un père, un frère, un beau père, un papi, un ami, un oncle.... On te retrouvera papi, on t'aime et on ne t'oubliera pas que tu sois ici ou là-bas tu auras toujours ta place dans notre cœur, on t'aime. I love you. »
Après mes quelques paroles je leva la tête et regarda tout ces gens avec les yeux pleins de larmes, ils me regardent, ils pleurent aussi, ils partagent la même souffrance. Je laisse la place pour mon cousin, en quittant le pupitre où je me tenais, je regarde et beaucoup de personnes me regardent en secouant leurs têtes d'un signe de dire « nous sommes avec toi ».
Je m'installe et nous écoutons mon cousin. Le moment venue des condoléances, assise en regardant les gens passer, je commence a réaliser que je ne le verrais vraiment plus, j'aurais tant voulu lui parler encore, nous n'avons même pas pu fêter ma victoire. La cérémonie se finie et mon grand père part pour l'incinération. Je cours jusqu'à chez lui dans sont jardin, à côté de l'olivier qu'il aimait tant et je me mis a crier « PAPI ÉCOUTE MOI BIEN ! AVANT QUE TU PARTES JE DOIS TE DIRE QUE ON FÊTERA ENSEMBLE MA VICTOIRE ET JE GAGNERAIS ENCORE BEAUCOUP, TU DOIS A TOUT PRIX ME REGARDER DE LA OU TU ES !!! D'ACCORD ?! »
D'avoir criée ces paroles je me suis sentie soulagée, comme si il était là et qu'il m'avait répondu « d'accord je te regarderais à bientôt Loémy », avec son sourire chaleureux. Tout le monde me cherchait, je remonte trempée . Mais j'étais soulagé, le sourire au lèvre, je ne pleurais plus, j'avais dit ce que je voulais dire. De là nous sommes partie au cimetière où le soleil était revenu il faisait très chaud, tout le monde parlait. La vie continue même si tu n'es plus là on sait que tu nous surveilles. Papi je t'aime surtout ne l'oublie pas ! D'accord ?

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My first burial
Historia CortaPour les personnes partie trop tôt ! j'écris pour vous faire voir mon point de vu sur ces scène qui mon touché . Et pour les accepté. Je les ai écrit donc je tenais à vous les faire partagé. Bien sûr c'est histoire son vrai je vous demanderais de...