Chapitre 10

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Quand il ouvrit de nouveau les yeux, Izuku mit un moment avant de reconnaître le plafond de l'infirmerie. Il avait la tête dans un nuage, les pensées ralenties comme dans du coton, et il se sentait tout léger.

Enfin, avant de cligner des yeux, et de voir la perfusion juste à côté de lui.

- Eh bien, j'ai cru que tu ne te réveillerais jamais !

La voix d'Ochako à sa droite le fit tourner la tête, et il prit conscience du masque à oxygène qu'il avait sur la bouche.

- Tu sais que si je n'avais pas cherché à te suivre avec Kirishima-kun, il aurait mis trop de temps avant d'aller chercher de l'aide ! Tu respirais plus ! Il a cru que t'étais en train de mourir juste sous ses yeux ! Enfin, on t'a récupéré de justesse, on va pas s'en plaindre. Comment tu te sens ?

Le garçon mis du temps avant de se rendre compte que son amie lui parlait.

- Hein ? euh ... bien, je suppose...

- Bon, je vais chercher Recovery Girl, bouge pas.

Le vert eut un petit rire. Où voulait-elle qu'il aille ? Mais bon, il ne dit rien, et attendit que l'infirmière vienne le voir. Elle enleva le masque à oxygène, puisqu'il respirait mieux, mais laissa la perfusion.

- Ça fait combien de temps que je suis inconscient ?

- Plus de quatre heures. D'ailleurs on s'est tous un peu relayé pour te surveiller, cet après-midi. Il fallait être sûr que tu respires bien, donc à chaque heure on tournait, par groupe de deux.

- ... mais tu es toute seule, là.

- Oui, Katsuki-kun est parti deux minutes avant que tu te réveilles pour aller prendre nos affaires.

Izuku haussa un sourcil.

- Kacchan est venu ?

La brune passa une main derrière la tête.

- Oui... je lui ai pas non plus laissé le choix tu me diras. Mais il s'est pas débattu longtemps quand j'ai voulu le trainer avec moi, d'ailleurs. Bref ! Tu devrais manger un peu, je t'ai laissé le repas sur la table de chevet.

- Merci Uraraka-san.

- De rien. Par contre dès que tu vas un peu mieux t'as intérêt à m'expliquer de A à Z d'où viennent ces fleurs que tu craches.

Le cœur du garçon rata un battement.

- De ... des fleurs ?

- Oui oui, des fleurs. Sur le toit t'as laissé des feuilles et des pétales blancs derrière toi. Euh, Deku-kun, ça va ?

Il était devenu blanc comme un linge. Alors ça y est, les premières fleurs avaient commencé à éclore. Il ne restait plus longtemps avant qu'elles ne remontent dans sa gorge et ne sortent à l'air libre pour le tuer.

Les premières larmes brouillèrent sa vision, et il sentit sa meilleure amie le prendre dans ses bras.

- Je ... je vais ... je vais ... mourir ...

- Mais non, tout va bien, Deku-kun.

- Non ...

Il la repoussa doucement, et tenta de parler malgré les sanglots qui commençaient à monter.

- Calme-toi, Deku-kun. Je ne comprends rien à ce que tu dis.

- Je ... je ...

Cette petite fleur au fond de moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant