Racines

CHAPITRE VI

25 Mars 1852

-tu dois lui écrire cette lettre , Pour notre bien à tous !

-je ne veux pas , je ne peux pas ! Tu ne vois donc pas que c'est ...

-contraignant ou pas , il faut que tu le fasse . Tu préfère nous voir mourir les uns après les autres ?

-pourquoi pense tu qu'il prendra cette lettre en compte ?

-s'il t'aime vraiment, il ...

-assez ! Ne dis plus rien , je le ferais .

Il s'assit sur le lit de Marthe , celle-ci préféra se placer à sa fenêtre , son bébé dans les bras . Elle l'inspectait , comme chaque jour , et elle le voyait de plus en plus . Cet enfant ressemblait à son père de plus en plus , chaque jour qui passaient .

Si seulement je pouvais , je t'aurais retiré cette peau blanche qui me fait penser à cet homme. Cet homme , à qui j'avais confier mon corps cette nuit là.
Maman , de là où tu es , me pardonne tu ? Si tu me pardonne , j'en fais de même avec toi .. Toi qui ne m'avais jamais éclairé sur mon vrai  père.

Flash-Back

-maman , dis moi !

-Gnamé et toi êtes frère et sœur , vous avez le même père. Que veux-tu que je te dise d'autres ?!

Amina assaillait sa mère de questions , son cœur était semé de doute .

-pourquoi la voisine dit que je  ne  ressemble  pas  à papa ? Que je suis la fille d'un  méchant homme blanc ! Elle dit que .... que je ne suis pas de la tribus et que vous n'êtes pas ma famille !!

Elle éclata en sanglots , et sa mère  s'accroupit à sa hauteur . Amina n'avait que 7  ans , et déjà , à son sujet les racontages allaient bon train .

-n'écoute pas ces gens , ils n'ont rien d'autres à faire . Il ne vivent que des calomnies sur autrui ! Tu es notre fille , à moi et à Faye.

-et .. et ma peau alors ? Cette couleur ?

-ne pose plus de questions sinon je vais m'énerver.

Elle essuya les larmes de sa fille , puis retourna à sa tache.

Fin du Flash-Back

On dirait que toi et moi avons commise les même erreurs avec ces hommes Blanc d'après mes réflexions .

-je ne sais pas à quoi ressemble ce Louis, mais cet enfant a bien des traits propres à leur famille .

Gnamé regardait ce petit être se mouvoir dans les bras de sa mère.

-je vais régler quelques affaire , je reviens .

Gnamé s'en alla .

03 avril 1852

Marthe regardait toujours par dessus la fenêtre.
Quand elle entendit des coups des échos de coup de feu .

Elle regarda partout , mais ne vit pas l'ombre d'un humain .
Elle prit peur et préféra refermer la fenêtre .