Chapitre 2: Cares.

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Point de vue Tessa

Je ne bouge toujours pas. Il est parti et même si je souhaite qu'il revienne, j'espère pour lui qu'il s'en sortira. Je ne le connais pas mais il a l'air d'être quelqu'un de bien. Je l'ai observé pendant un moment, j'ai l'impression de le reconnaître. Je ne sais pas quand, ni où, mais je l'ai déjà vu.

L'homme qui s'approche de moi avec son air malsain, me sort de mes pensées. Le second qui se tenait derrière lui s'approche également avec un sourire répugnant.
Je n'ai pas le temps de comprendre ce qu'il m'arrive que le premier homme, le plus grand m'attrape violemment les bras et me balance au sol. Le second s'approcha et je fus prise d'un dégoût incommensurable lorsqu'il passa sa main le long de mon ventre. Je me rends soudain compte que je suis toujours en soutien-gorge.
Ils se lèche les lèvres comme des porcs et le premier lâche:

-Tu m'a l'air d'être une bonne suceuse. Hein Doddy?, dit-il en souriant.
-C'est vrai que t'es pas mal ma belle, dit il un sourire au lèvres, aller lève toi.
-Quoi? Non!,dis-je en panique.
-Rebelle...

Il me gifle,me tire par les cheveux et me jette sur ce qui semble être un canapé saccagé.

-Baisse ton pantalon. Vite.,ordonne t-il comme si c'était quelque chose de normal.
-...non..je..
-Laisse Tedd, je vais le faire, je crois que c'est qu'elle veux.
-ME TOUCHE PAS FILS DE PUTE!

Je suis pétrifiée. Ce n'est la première fois que je vis ce genre de choses, mais là je ne sais pas ce qu'il va m'arriver.
Le prénommé Doddy s'approche et tire mon pantalon avec une telle violence que j'en reste immobile. Je me débat quand il attrape mes hanches et colle ses lèvres au miennes. Je crie et me débat, mais rien n'y fait. Il me met par terre et retire ma culotte pour y introduire violemment ses doigts .
Je pleure maintenant, et je crie, de dégoût et de douleur.
Au bout de dix minutes, le monstre se décolle et laisse place à son collègue.
Il reproduit le même schéma.
J'ai mal, j'ai l'impression de saigner.
Les hommes lâchent un rire en me regardant puis partent en claquant la grande porte.
Je reste dans l'incapacité d'effectuer le moindres mouvements. Je suis souillée, répugnée.
J'ai l'impression qu'on m'a enlevé la vie. Après ce qui me semble être une éternité je me relève, du moins, à quatre pattes. Je remets ma culotte et me traîne jusqu'à la chaise, c'est non sans peine que je m'y assois. Je pousse un cri de douleur, j'ai vraiment,vraiment très mal.
J'essaie de contrôler mes gémissements et ma douleur. Je plonge une nouvelle fois mon regard dans le vide.

21h58

Des bruits de pas se font entendre, j'ai
peur que cela recommence mais je reste immobile. Je suis incapable de bouger.
Je comprends tant bien que mal que quelqu'un tente d'ouvrir la porte sans doute verrouillé. De multiples voix retentissent.
Soudain, la porte s'ouvre sur une trentaine voir une quarantaine de gars. J'ai peur, vraiment. J'essaie de reculer avec mes jambes tout en ignorant la douleur procurée au niveau de mon entrejambe , mais c'est en vain. Je crois reconnaître le fameux Kemil au côté d'un grand brun, celui-ci s'approche de moi, je ne sais pas pourquoi mais je pousse un cri strident.
Le brun à l'air décontenancé, tout va très vite, je vois Kemil s'approcher doucement.

-Eh, t'inquiète pas. Il ne vont rien te faire. On va t'aider, ok?, dit Kemil, d'une voix qui se veut rassurante.
-Quo.. non! Je-je...laisser moi, je vous en prie ne me faites pas de mal...
-Non non! C'est mon frère et ses hommes, on est là pour t'aider c'est tout. Ok?,m'explique t-il.

Je hoche simplement la tête
Des hommes s'approchent de moi, sûrement pour me soulever, mais je crie et les repousse.
Le brun les stoppe et s'approche. J'essaie de reculer toujours sans espoir, je suis pétrifiée, mon coeur se serre. Cet homme à l'air dur mais, l'air attristé que je perçois dans ses yeux me fait penser qu'il ne me fera pas de mal.

-N'ai pas peur,je ne vais rien te faire sinon je ne perdrais pas mon temps à venir te chercher.,dit l'homme.
-T'es qui!,criais-je effrayé.
-Calme toi, je suis le grand frère de Kemil. Je m'appelle Cole.,dit-il calmement.
-C'est qui eux!!?
-Ce sont mes hommes de mains.

Pdv Cole

Elle a l'air pétrifiée, mon regard s'abaisse sur son corps, dénudé. De nombreuses marques et de nombreux bleus recouvre son corps. Ça à l'air d'être des marques récentes.
Je m'approche d'elle et cette dernière tente de reculer, non sans peine.

-Ce sont mes hommes de mains. Dis-je pour la rassurer.

Elle ne repond rien mais à la vue de tout ces hommes sont regard s'affaiblit.

-Partez les gars. Attendez moi devant. Ordonnais-je.

Ils s'exécutent et je reporte mon regard sur la fille.

-Bon, il ne faut pas rester là.
-D'accord, d'accord..., dit-elle hésitante.
-Tu peux marcher?
-Peut-être...

Je remarque qu'elle est embarrassée et j'ai envie de m'étrangler quand je comprends pourquoi. Je lui tend mon sweat pour qu'elle puisse un peu couvrir son corps.

Elle ne dit rien mais le met quand même, il lui arrive au dessus des genoux. Elle tente de se lever mais retombe immédiatement.
Je me précipite vers elle et lui demande si elle va bien.

-Oui... j'ai juste un peu mal..,dit elle d'une voix presque inaudible.
-Où ça?
-Tu peux arrêter d'être aussi embarrassant ?,dit elle avec un demi-sourire.
-Bah quoi?
-Ça me gêne de te dire où est-ce que j'ai mal, si tu comprends ce que je veux dire...
-Oh...hum...tu veux que je te porte?,proposais-je pour limiter la gêne.
-Ça serait peut-être plus rapide..
-Au fait, comment tu t'appelles?
-Tessa.

Je passe mes bras sous ses jambes et sous son cou et l'emmène à l'extérieur.
J'ordonne à mes hommes de reprendre les camions en direction de l'entrepôt, tandis que moi, j'emmène la fille chez moi pour qu'elle se lave et se change.
Cela fait 10 minutes que nous sommes en chemin et elle est toujours silencieuse. A vrai dire je ne sais pas ce qu'elle pourrait dire.

-Où est-ce qu'on va ?
-Chez moi.
-Pourquoi ?
-Autrement, où veux-tu aller?
-Je ne sais pas...
-Tu te laveras et te changeras puis je verrais pour la suite.
-Et avec quoi je vais me changer?

Je la regarde, confus. Je n'avais pas pensé à ça. Elle tourne sa tête vers la fenêtre et son visage marqué se fend en un sourire.

30 minutes plus tard

J'arrive dans un magasin de meuf, évidemment et repense à ce qu'elle m'a dit. "Un jean taille haute et un t-shirt large " Ça commence les caprices.
Tessa est restée au camion mais m'a bien fait part de sa commande.
Je me dirige vers la première vendeuse et recrache les paroles de la capricieuse, mots pour mots ne sachant pas vraiment ce que je racontes. Quelques minutes après je paie et retourne au camion. Je lui tends le sac et sans que je ne le remarque elle s'est changée le temps que je fume ma clope. Je rigole et remonte dans le camion. Finalement, changement de direction.

Elle.                                 #wattys2019Où les histoires vivent. Découvrez maintenant