Chapitre 1 : "Et c'est comme ça que j'en suis arrivé là."

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Tout le monde connaît les gardiens. Ink et Error, les contraires même. La création et la destruction. Et pourtant, pour cohabiter et éviter de se battre en permanence, ils ont décidé -sous la demande d'Error- de faire une trêve. Plus de création, plus de destruction. Et inversement. Et c'est comme ça que j'en suis arrivé là. Dans cet univers qui -à lui tout seul-, regroupe la totalité des univers restants et existants. On croise de tout ici, mais surtout des Sans. Après tout ce sont généralement les seuls survivants des timelines génocides...

<???> « Dust, qu'est-ce que tu fais ? Je te rappelle que tout les Sans sont appelés pour un rassemblement chez l'original ! » 

<Dust> « J'arrive, Killer. Avance et j'arrive. »
«Ce type me tape sur les nerfs, qu'est-ce qu'il a à me suivre partout comme un chien... »

<Killer> « Tu veux pas qu'on marche ensemble jusqu'à l- »

Je commençais directement à marcher vers la maison du Sans original, sans même prendre le temps d'écouter la fin de la phrase de Killer.

« Il est collant... »

Au bout de quelques mètres, je ne fus pas surpris d'entendre Killer me courir après pour m'accompagner coûte que coûte...

«Il fait bien ce qu'il veut... »

Je continuais donc mon chemin, tout le monde sait où habite le Sans original, après tout c'est grâce à lui qu'on est là, enfin pour la plupart. Celle qui est chargée de ramener tout le monde dans cet univers, c'est CORE. En réalité elle s'appelle Frisk, mais elle préfère ce surnom. Pourquoi ? On sait pas vraiment, et on saura certainement jamais.

Je finis par m'arrêter devant la maison du Sans original pour toquer -de toute manière, comme d'habitude, je suis certainement le dernier-, mais c'était sans compter sur le fait que Killer me marche dessus sans voir que je m'étais arrêté... Le résultat ne se fit pas attendre, j'ai trébuché sur le tapis situé devant la porte dela maison, la porte s'est ouverte exactement au même moment, et je me suis étalé sur le sol de l'entrée avec Killer sur mon dos. C'est ce qu'on appelle une entrée renversante.

J'ai lâché un énorme soupir d'agacement pour lui faire comprendre de bouger son cul, sinon j'allais le faire moi-même... Apparemment il a compris, puisqu'il s'est levé directement avec le visage qui virait au violet foncé et il a marmonné quelques excuses en bafouillant... Enfin disons qu'il a essayé. Après avoir lamentablement échoué à faire une phrase compréhensible, il a finalement tendu sa main vers moi pour m'aider à me relever. Je lui ai simplement jeté un regard qui signifiait : « Dégage, ton aide j'en ai pas besoin. », ce qui a suffit à le faire reculer de quelques pas.

«Sérieusement, heureusement qu'il y a personne d'arrivé... »

Et pendant que je pensais ça -ce qui disons-le, est extrêmement naïf-, j'ai entendu un simple « Hm hm ! », qui venait du salon tandis que j'étais toujours affalé par terre. Je me suis donc relevé rapidement, j'ai épousseté mes vêtements constamment pleins de poussière, et j'ai fait la magnifique erreur de me tourner vers le salon.

Alors... Un, deux, trois, quatre...Cinq... Six. . . Il devait y avoir au moins dix Sans et quelques Papyrus qui attendaient dans le salon en me fixant. Bon... J'avoue que c'était peut-être pas la meilleur entrée du monde, mais c'est pas une raison pour me regarder comme ça...! Ils ont finalement fini par détourner le regard et retourner à leurs occupations précédentes. Si je devais résumer, il y avait : Killer, qui discutait avec Horror... L'expression sur le visage de Killer était étonnante, c'est comme s'il était peiné... Certainement Horror qui lui avait raconté quelque chose de trop joyeux.

Des vacances inattendues...! [+16] (EN PAUSE)Where stories live. Discover now