Traqués

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Cela faisait au moins 5 min que j'attendais dans le noir de cette armoire, noyée dans mon stress et entouré par la chaleur étouffante. Je n'entendais pas ce qu'ils se disaient mais j'entendais ma patiente me perdre peu a peu.

Mais comme si dieu m'avait entendu, la porte s'ouvrit puis se refermas lourdement. J'entendis un soupire puis Eliott se laisser tomber lourdement contre la porte.

-Tu peux sortir...avait-il dis dans un autre soupir.

Je sortis donc du placard au moment ou il se relevait péniblement.

-Écoute je vais tout t'expliquer... mais pas maintenant d'accord ? Pour l'instant il faut qu'on s'en aille... je sais ou aller mais promets moi juste de toujours rester près de moi et de me faire confiance ? Il m'avait dis sa avec un soupçon de " désespoir " ? Dans sa voix.

Lentement j'hocha la tête... de ce que j'avais vu, il valait mieux lui faire confiance même si je lui en voulais encore affreusement.

Il me fis un sourire triste et s'en alla dans le salon me laissant plantée la ... comme un piquet ... perdu dans mes pensées.

-Ou va t'on ? Lui avais-je demandé en le voyants préparer un sac avec de la nourriture, de l'argent et quelques habits a lui .

Il me lança un regard inquiet avant de le reporter à nouveau sur son sac. Mais il ne me répondis pas. Il me contournas pour passez derrière moi et chercher je ne sais quelle autres objet.

-Oh oh ! Allô la Lune ici la Terre ! Dis-je avec de l'agacement.

Il ne me répond, plus ne me regarde plus et devint immobile, soupire et reprends ou il en était. Voyant que la situation ne changerait pas je décida de partir m'assoir sur le canapé et d'attendre. Mais peine perdu, a la seconde ou mes fesses avait touché le moelleux du canapé qu'il m'appela :

- Nora mets tes chaussures on y va ! Sec, froid et disant parfait pour mettre une bonne ambiance.

Je soupire pour la énièmes fois aujourd'hui et me lève pour le rejoindre dans le couloir ; il était déjà prêt : pantalon, sweat a capuche et de simple basket tous sa en noir. Lentement j'enfila mes chaussures et me regarde dans le miroir avant de partir et ce n'était pas beau a voir.
Il éteignit la lumière nous plongeant dans le noir. Pendant qu'il fermas la porte je me demandais où allait il m'emmener.
On marcha dans le long corridor nous menant a l'ascenseur. Arrivée en bas il me tends alors un sac que jusque-là je n'avais pas vu. J'arqua un sourcil mais il se contenta de me tendre le sac noir de plus belle.

Une dois dehors, il me prends la main d'un coup sans me regarder.

- Mets ta capuche. Dit il tout en enfilant la sienne.

Dehors il pleuvait toujours, il faisait simplement plus froid qu'avant. Je regarda la rue ou quelques heures plutôt j'étais poursuivis par ce  monstre et cela me fait encore affreusement froid dans le dos et mains devinrent moites et une boule au creux de mon ventre pris forme : cette rue me faisait peur. Je resserra la main d'Eliott et baissa la tête.
                                            
                                                                                                   ~~~~~~

Cela faisait maintenant une dizaine de minutes que nous marchions dans la nuit sous la pluie; traversant les rues et  zigzaguant entres les passants. Éclairé par les divers écrans publicitaires, phares des voitures et la lune se faisant discrète.
Mais au bout d'un moment, le bruit des voitures s'estompas peu a peu pour laisser place au doux bruit de l'eau et l'éclairage énorme que nous possédions disparus. Je relève la tête et vit le canal ... le canal ? On finis notre grande "évasion " sous un pont. Sous notre pont.

- Notre pont , wouha M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E , commençai je sarcastiquement , du coup maintenant que je t'ai suivis comme un gentil petit chien je peux avoir des explications. Finis-je en lui lâchant la main.

Il me toisa du regards avant de commencer en se raclant la gorge :

- Tous d'abord installe toi veux tu ? Dit il en désignant la petite cabane que nous nous étions faites.

Je m'assis sur la couverture rouge auprès de lui.

-Alors hum et si on commençait par toi pour compléter les fait s'il te plaît ?

C'est ainsi que je commença mon récit parlant d'Haïllé, de ma mère, de ce monstre...... ce fus pour moi horrible car chaque parcelle de souvenir m'enfonçais une lame invisible dans le coeur.

- A toi maintenant ... réussi je a dire dans un reniflement.

Il me regarda longuement avant de reporter son regards sur l'eau.

- Je suis désolé Nora... si j'avais su je ne t'aurais pas harcelé comme sa ... enfin je vais t'expliquer : quand tu es parti a la douche j'ai zappé sur différente chaîne avant de tomber sur une chaîne d'infos ou en grands étaient affichés une photo de toi , Haïllé et ta mère. Ils disaient que tu les avais assassiné telle une barbare et que tu étais probablement l'auteur de ces autres meurtre... Idiot comme je suis je les ai cru ! Il avait abattu violemment sont point sur le sol avant de reprendre. Ensuite je ne savais plus quoi faire j'avais peur ! Quand le policier est arrivé il m'a expliqué que tu étais recherché et que je devais me méfier et les informer dès que je te voyais, j'ai alors fais le lien entre ta venue chez moi et je me suis dis que on devait fuir. Finis alors le garçon une larme solitaire roulant sur sa joue. Nous sommes traqués.

Et la mon univers s'effondras en mille morceaux.

Apocadeux[EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant