Chapitre 10

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Arrivée chez moi dès que j ouvre la porte je vois Salif se diriger vers moi. J ai du mal à croire que cet homme m a trompe
Lui:mais Nafissa t a vu l heure tu etais ou
Je vous promet la giffle elle est partie toute seule
-iow ya bone .Qu est ce qui me manque dit moi? Je t ai une fois mal parle hein? Toi que n ai je pas fait pour toi tu n es qu un sal ingrat mais tay li yeup di na diekh iow Salif tu sauras de quel bois moi Nafissatou je me chauffe.
Je monte le laissant sous le choc. Mes larmes ont coule automatiquement que n ai je pas fait pour mon mari.Je prends une petite valisette pour y ranger mes maffaires et ceux de ma fille car je ne compte pas la laisser avec cet ingrat qui lui sert de pere.
Lui:bb stp ne me quitte pas je t en pris ne pars pas.
-Kham la wakh tu as une autre femme qui t attend
Lui:non tu es la seule et unique je ne sais pas ce qui m a pris avec Farma je le jure.
Donc c est vrai!! C était vrai! Je laisse la valisette et je me laisse tomber sur le lit.
- donc c est c est vrai
Il essaye de me toucher
- NE ME TOUCHE PAS
Lui: s il te plait
- j ai dit n approche pas
Ma voix était bizarrement très calme. J ai repris la valisette et j y fourrai mes affaires avec rage. Si on m avait dit que mon Salif mon homme allait faire ça wallah j aurai rit sans retenu mais mais. Je ne comprends absolument rien.
Je prends mon bb avec moi et nous sortons mais Salif se met a genoux devant moi
-mais toi leve toi ne te fais pas plus honte
Lui:Balma ak Nafissa je t en supplie part pas. Si tu veux je m en vais.
- Salif non c est ta maison
Lui: mais mais il fait nuit attends demain
- non je ne peux. S il te plait je veux réfléchir laisse moi partir
Lui: tu vas pas revenir
- arrête de pleurer s il te plait si on te voyait dans cet état nak lève toi
Il me serre encore plus. Pour le faire lever j ai dit employer un ton autoritaire
- Salif lève toi j ai dit
Je restait de marbre je ne voulait pas flancher je le depasse et monte dans la voiture mon coeur saignait mais il le fallait. Ma fille se mit a pleuré son papa ce qui me dechira encore plus le coeur . Je ne savais même pas où aller. Mais je décide d aller a Mermoz chez ma mère . C est une maison normale avec 4 chambres deux salons deux cuisines et un jardin rien de plus normale meme si elle est peu trop grande.Je me gare devant la porte et sonne. C est cousine Hawa qui m ouvre assez surprise
Elle: entre vite
Elle me prends Anna et moi je traine ma valise. Je monte dans la chambre de ma mère et la voit entrain de prier. Après qu elle est fini elle me dit signe d approcher
Elle: nenetouti qu y a t il
- man si tu savais comme j ai mal
Elle: je ne le sais pas mais te voir comme ça me rend malade dit moi
Je lui raconte tout et elle ne dit rien se contentant juste de m écouter
Elle: écoute moi bien je ne vais pas te dire que ce n est rien mais ne prends aucunes décisions à la hâte. Et cette histoire de quitter chez toi définitivement enterre la. Tu aimes ton mari et lui aussi. Ce que je te conseille c est de rester ici et de prendre du recul. Laisse la blessure guérir
- oui maman
Elle: maintenant va prendre une douche Hawa va te préparer à manger
- oui
Je suis allée me laver et je suis descendue au salon aider ma cousine
Elle: tu vas mieux
- oui
Elle: ton téléphone n arrête pas de sonner
Je sais très bien qui m appelle mais je fais la sourde oreille et l éteint. Après avoir manger j ai essayé tant bien que mal a dormir.

Takk SuufOù les histoires vivent. Découvrez maintenant