Chapitre II

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-Laisse tomber s'il te plait je te le demande pour la dernière fois.

-Et moi je te demande pour la dernière fois de me laisser finir.

- Qui tente rien n'a rien j'aurai au moins essayer. Dit-il en levant les mains en l'air en signe de reddition.

-Ils avaient au moins obtenu que nous les citoyens soyons libre de nous déplacer, le droit de ne pas être traquer et pleins d'autres choses mais cela n'améliorait rien parce que quoi qu'ils fassent même éliminer tous les androides ne pourrait ramener notre planète et cela nous étions plusieurs à le savoir. Nous avions donc décidés dès le lycée un groupe d'élèves du 11th et 12th grade de lutter pour réétablir nos droits, défendre notre humanité et reprendre ce qui nous appartenait, du moins ce qu'il en reste. Nous étions au nombre de vingt deux. Réunis pour le même but nous étions déterminés.

Lorsqu'elle parlait, elle avait un air de nostalgie coller au visage.

-Prêt à défendre notre cause quelques soit les conséquences. Nos actions se multipliaient. Nous insitions la population à se rebeller. Nous avions un but précis et nous étions conscient que sans coup bas nous ne l'atteingneront pas. C'est ainsi que nous avons commencés à pirater leur systèmes. Nous avions obtenus maintenant des moyens de pression que nous utilisions à bon escient. Nous savions que c'était mal mais vu d'une autre manière c'était bien parce que nous ne faisions que défendre nos droits. Malheureusement comme on dit toute bonne chose a une fin et tout ce que nous avions fait est tombé à l'eau. Ils avaient découvert notre stratagème et nos actes se retournaient à présent contre nous. Nous étions coincés. Eux avaient assez pour nous emprisonnés mais nous savions beaucoup trop de choses et ils avaient passés un accord ce qui leur empêchait de nous éliminer car les conséquences aurait été désastreuses. Ce dilemme nous a donné assez de temps pour trouver une solution qui n'a jamais été appliquée car nous avions du nous résoudre à abandonner. Ils possédaient une arme qui nous faisait défaut, le fait de ne pas avoir de sentiments. Ils avaient toucher la où il fallait. Ils avaient menacer de tuer tous nos proches. Sachant que cela par rapport à la mort des vingt deux lycéens faisant rage dans les journaux ferait moins de bruit. Et effectivement ils avaient raison parce que ça a marché nous avons abandonné. Et cette photo c'est celle de la dernière manifestation celle où ils ont failli céder la toute dernière avant l'abandon. L'accord que nous avions passés était que nous disparaissions et ne divulguions rien de ce que nous savions et qu'en échange eux ne mettent pas à exécution leur menaces. La légende des vingt deux lycéens que personne n'a le droit de raconter c'est tout juste celle la. Nous nous sommes tous dispersés aux quatre coins du monde même si certains ont decidés de rester grouper comme votre oncle et votre tante. Nous ne sommes que quatre à Honolulu.

Elle souffla avant de terminer ainsi:

-Et c'est tout ce que vous avez le droit de savoir.

Ma sœur et moi étions restées bouche bée. Moi personnellement je ne savais que dire. J'étais encore subjuguée par le récit qui venait de m'être contée. Je n'aurais jamais pensé ni cru que mes parents faisaient partie des vingt deux. Et mes parents sont peut être un peu trop fou fou mais pas au point de jouer avec ça. C'est ce que l'on appellerait un sujet délicat dans cette maison. Nous n'avions pas le droit de parler de ça. J'ai toujours penser que c'était juste à cause de l'interdiction générale lancée depuis des années.

-Bon maman si c'est une blague arrêtez tout de suite parce qu'il y a des limites. Dit ma sœur en rigolant nerveusement.

Les parents restèrent de marbre alors je considérais qu'ils étaient vraiment sérieux.

-Regarde leur tête je ne pense pas qu'ils sont en train de rigoler. Dis je sérieuse.

- Bin moi je crois je vais faire comme si je n'ai rien entendu. Bon bah au revoir. Dit celle ci accompagné d'un signe de la main.

5 min après qu'elle soit sortie je l'a suivie.

-Bon je crois que vais y aller aussi.

Je partis d'abord dans ma chambre afin de digérer seule et en silence ce que je venais d'apprendre puis je passais le reste de la matinée avec ma sœur et ma mère en cuisine. L'après midi je restais avec mon père à regarder d'autres photos. Une journée que je qualifierai de normale.

Le lendemain nous devions retourner en cours et notre cousin Argan devait passer la semaine à la maison. Comme toutes les nuits je refis le même cauchemar. Je me levai et pris connaissance de l'heure.   Il était trois heures du matin. Tout le monde dormait dans la maison, la maison était très calme. Je me rendis par la suite à la cuisine boire un verre d'eau. Après cela je retournai me coucher mais il semblait que morphée ne voulait plus de moi. Je me levais donc dans l'optique de terminer d'étudier mes leçons du jour. Tant pis me disais-je je trouverais bien autre chose à faire pendant l'heure creuse. Je n'étais pas vraiment concentrée, mon esprit divaguait. Je pensais à maintes choses. Jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'il était 5 heures du matin. Le temps était passé aussi vite. Je rangeai mes affaires dans mon sac à dos et décidai de prendre ma douche en attendant l'heure du réveil. Cinq heures quarante cinq j'étais déjà prête assise sur le rebord de ma fenêtre à admirer les premiers véhicules de la journée passés. Je perdis ainsi mon temps et quand j'entendis tout le monde descendre pour le petit déjeuner j'en fis de même.

- Bonjour papa. Disais-je.

-Bonjour ma chérie. Bien dormi ? S'exprima mon père en me faisant un bisou sur le front.

-Oui. Mentis-je.

-Bonjour m'man. Rajoutai je en lui faisant un bisou sur la joue.

Elle me regarda ébahie, surprise par mon geste mais me répondis quand même avec un sourire scotché aux lèvres.

-Bonjour ma chérie.

-C'est qu'elle a vraiment bien dormi elle. Murmura mon père dans sa barbe.

Je fis comme si je n'avais rien entendu et m'assis afin de prendre mon petit déjeuner.

-Eh mais attend toi. Je suis invisible ou quoi ? Je n'ai pas droit à un bonjour aussi ? Dit-elle avec de grandes griffes.

-Est ce que cette question a besoin d'une réponse ? La questionnai- je avec un sourire qui en disait long.

-Non mais le respect de l'aînée il est passé ou ? Se plaignait elle.

-Je crois qu'il a du prendre un vol pour Denver parce qu'il ne voyait pas son utilité dans cet maison.
Continuais je.

-Non mais les enfants d'aujourd'hui n'ont aucun respect pour leur aînés. Rumina-t-elle.

-Moira va ouvrir à ton cousin il vient d'arriver. Me dit mon père qui tenait encore son téléphone en main.

-OK j'arrive.

Je me lève rapidement de la chaise et me dépêche de prendre l'ascenseur. Arrivée à destination, j'aperçois mon cousin valise en main se dirigeant vers moi. Dès qu'il arrive à ma hauteur, il pose sa valise et ouvre ses bras en disant:

-Allez viens voir tonton je sais que je t'ai manqué.

-On s'est vu il ya seulement deux jours. Disais-je en roulant les yeux.

Je ne me fais pas ensuite priée pour le prendre dans mes bras. Après notre étreinte, il me fait un bisous sur la joue avant de se diriger vers l'ascenseur sans se préoccuper de ma personne.

-je me demande pourquoi je suis déscendue moi. Murmurais- je.

-Parce ce que tu m'aimes beaucoup trop.

-S'il te plaît garde tes rêves pour morphée hein.

-C'est ça ! Je le sais de toute façon, ça me suffit.

- Bla bla bla bla

Nous montâmes ensuite à l'étage. Il rangea sa valise dans ma chambre avant de rejoindre les autres au salon. Nous primes ensuite ensemble le petit déjeuner. A sept heures trente minutes, ma sœur, Argan et moi quittâmes la maison pour le lycée. Argan au volant.

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