5. Ce n'est qu'une facade

9 2 0
                                    

"C'est quand vous êtes au plus bas, que vous vous rendez compte qu'au fond vous êtes vraiment seul, personne n'est là, personne ne tient sa parole, au final vous êtes dans la solitude la plus profonde et essayer de tenir bon. Même si des gens essayent d'être là pour vous, ça ne peux pas marcher car enfaîte personne ne peux vous comprendre, personne a par vous et vous seul , vous seul savez ce que vous subissez réellement et non ce que vous laisser paraître  . Nous avons tout au fond de nous, un nous que personne ne connais, et c'est celui là le vrai nous, qui souffre en permanence en jouant un rôle qui n'est pas nous, et il ne le jouera jamais, car c'est la seule manière de nous protéger de la cruauté qu'est l'être humain.

Et c'est au moment où vous vous en rendez compte, que vous comprenez qu'au final personne ne peux être là pour vous si ce n'est vous même. Alors, dès cette instant vous cessez de vous fatiguer à chercher quelque chose ou quelqu'un qui seront soit disant là et c'est à ce moment que vous commencez à vous éloigner.."

Voici ce qui fait le plus de bien après me faire vomir, écrire mes pensées dans un journal. Je fais ça depuis un bon bout de temps maintenant et j'ai vite trouver que ça m'aidais à me canaliser quand j'était au plus mal et que j'avais envie de tout casser. Oui j'était au plus mal, juste après avoir franchis le seuil de la porte j'ai regretter de ne pas être rester plus longtemps avec Kai, ça pouvais pas être pire qu'ici ça c'est sur. 

A peine ils m'ont vu qu'ils se précipitaient sur moi, "tu deviens une délinquante jeune fille" et patati et patata je crois même qu'ils m'ont sorti le troisième amendement mais j'en écoutais rien du tout, tout ce qu'ils me disaient ou diraient n'avais aucun intérêt pour moi car je part du principe que si tu ne me connais pas tu ne peux pas me donner de leçons et là en l'occurrence aucun des deux, à défaut d'être mes parents ne me connait. Et c'est ça qui fait le plus mal, que vos propres parents ne vous connaissent même pas assez pour savoir utiliser les bon mots sur vous. Que vous n'ayez même pas de relation mère-fille où vous vous raconter tout vos secrets ou encore père-fille où votre père vous questionne sur le fait que vous ayez des bleus et qu'il cherche qui vous fait du mal pour vous défendre.. 

Rien.. je n'ai rien de tout ça et je ne l'aurai jamais..  Et c'est d'en être consciente qui fait le plus mal..

Je montai dans ma chambre alors qu'ils continuaient leur discours, j'était dans une sorte de bulle, j'entendais rien et ça me plaisait bien, quand j'arrive dans ma chambre je ferme la porte et sans comprendre pourquoi je fond en larme.. Genre vraiment, je pleure, pourtant je n'était pas triste et leurs paroles ne m'ont même pas touchées puisque je ne les ai pas écoutées. Je pense que c'est parce-que je viens de réaliser que je suis vraiment seule, comme je ne l'ai jamais été..

"T'es pitoyable, regarde toi"

je me regarde dans le miroir et j'y vois de la pitié, j'ai pitié pour moi même, heureusement que personne d'autre ne me voit, faire pitié ce n'est pas vraiment mon hobby. Je me déshabille, et c'est là que je vois, mes cotes.. je mange tellement peu, ou laisse tellement peu d'aliment dans mon corps depuis 3 ans que je fais peur à voir, il fut une époque où je me mutilais le bas du ventre, je croyais que psychologiquement faire mal à ma graisse me punirais d'être grosse, chercher pas à comprendre moi même je comprend pas.

 Il y à 4 ans j'était vraiment grosse, je crois que je faisait 75kg pour 1m62, j'était vraiment mal dans ma peau, chaque soir je me regardai dans le miroir et je me mutilais, je me sous estimais à l'époque mais je me suis faite de grosse entaille qui aujourd'hui se voient encore et qui ne disparaîtrons jamais hélas.. Puis un jour il y à 3 ans maintenant j'ai découvert un film sur la boulimie d'une gymnaste, je ne regardai absolument pas les effets indésirables, mais juste le fait qu'elle perdit beaucoup de poids, alors un soir j'ai essayer, au bout d'une semaine j'avais perdu du poids alors naïve comme j'était je continuai jusqu'à ce que je fasse 42kg pour 1m68, je voulais arrêter, je voulais vraiment.. mais j'ai vite compris qu'une fois qu'on avais commencer on était comme pris au piège, c'était impossible d'arrêter. La sensation qu'on à après avoir manger un repas copieux est horrible, j'en avais des vertiges à essayer de tout garder..  En bref j'était prisonnière de cette maladie et j'en souffrais énormément.

J'allais aller dans la cuisine pour faire ma crise quand j'entendis un bruit contre le carreau, puis un autre.. J'allais donc voir ce qu'il se passe:

Je vis Kai, en bas en train de lancer des bout de gravier, jetait surpris, mais que voulais-t-il à cette heure ?


Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 11, 2018 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

jeu néfasteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant