Chapitre 1.

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Olympe :

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Olympe :

New York. Septembre. 12.45.

Le soleil brillait aujourd'hui.  Le vent caressait mes cheveux qui venaient de temps à autre couvrir mon visage. Je venais de finir mon dernier cours de la journée. Avoir cours le samedi matin était devenu quelque chose de commun depuis près de deux ans. J'allais enfin pouvoir profiter de mon après-midi et me reposer pour la première fois de la semaine. 

Enfin, il était temps.

Les rues étaient bomdées de monde. New York était une ville qui ne dormait jamais. J'adorai cela. Personne ne faisait attention à moi c'était parfait. Je pouvais me fondre dans la masse et ainsi conserver mon secret sans la moindre difficulté ou presque.  Depuis petite, une voix résonnait souvent dans ma tête. Il m'arrivait de pouvoir persevoir comme des pensées de d'autres personnes autour de moi. J'étais effrayée car je ne contrôlais rien et ne comprenais pas ce qui se passait autour de moi. Au moment du carnage de New York par des extraterrestes ( oui des extraterrestes) tout avait comme pris un sens dans mon esprit. Une lumière bleue dans le ciel m'avait brusquement évanouie pendant quelques secondes. J'avais sentie quelque chose de différent en moi sans vraiment savoir ce que c'était réellement jusqu'à ce que je tente de m'échapper d'une des ruelles. Un extraterreste m'a brusquement barré la route. J'avais bien crus mourir jusqu'à ce que je ne sente comme un frison le long de ma colonne vertébrale, là j'avais crus sentir l'esprit de l'extraterreste. C'était très étrange. La seconde d'après, j'avais comme les pleins pouvoirs sur son esprit et l'avait envoyé mourir d'un coup de son propre laser. Jamais je n'oublierais ce jour où j'ai découvert la réelle signification de mon "don". J'en avais gardé la trace sur mon propre visage : mes yeux étant devenus d'un bleu gris perçant. Ce don était aussi dangeureux que fascinant. Plusieurs fois il m'avait sauvé, plusieurs fois il avait semé la confusion dans mon entourage. Seuls mes parents étaient au courantde ce don. Du moins c'est ce que je pensais avant de rentrer chez moi ce samedi...

L'appartement de mes parents était bien situé, dans un coin relativement tranquille de New York. Alors que je venais de gravir les septs étages qui me séparaient de chez moi, je me stoppai nette en voyant deux grands gars en noirs devant ma porte. Je fronçai les sourcils.

-Je peux savoir ce qui se passe ? Je demandai calmement.

Un des hommes, le plus âgé sûrement, prit la parole sans pour autant répondre à ma question.

-Vous êtes Olympe Benson ?

Je le regardai l'air confus.

-Heu...Oui, oui c'est bien moi. Pourquoi ?

L'homme toqua deux fois à ma porte comme une sorte de signal. Je me reculai commençant à sentir une embrouille venir. Soudain un homme et une femme sortirent de mon appartement suivient par mes deux parents.

-Papa ? Maman ? Qu'est ce qui se passe ?

Une certaine crainte commençait à s'entendre dans ma voix. Mon père me lança un regard désolé dont he ne compris pas de suite le sens.

-Olympe Benson il faut que vous veniez avec nous, commença la femme rousse calmement devant moi.

-Pou-pourquoi ? Qu'est ce qui se passe ?

Je me reculai encore d'un pas.

-Je suis Nick Fury agent du SHIELD, dit l'homme en s'approchant de moi.  Mademoiselle Benson l'heure est à l'urgence. Nous avons besoin de vous. Nous sommes au courant de beaucoup de choses dont notamment votre capacité spéciale. Nous vous ferons aucuns mal si vous coopérez.

C'était les mots de trop je pense pour moi. Ma respiration s'accèlera, je me sentis perdre peu à peu le contrôle de moi-même sous la panique. Le dénommé Nick Fury n'eut pas le temps de faire un pas de plus que je courrais en sens inverse complètement effrayée. Cela relevait de l'ordre du cauchemard. Je me précipitai comme jamais je ne l'avais fait avant dans ces escaliers manquant de glisser à plusieurs reprises.

-Faut pas qu'elle nous échappe ! Dit une voix autoritaire au-dessus de moi.

Des sueurs froides coulèrent le long ma colonne vertébrale ainsi que de mes tempes. 

Qu'est ce qu'ils me veulent ?! Je n'ai rien fait ! Je ne suis pas une terroriste !

Alors que j'arrivais hors de mon immeuble dans la ruelle peu fréquenter derrière ce dernier des agents de ce même groupe de je ne sais quoi arrivèrent devant moi.

-Collaborez jeune fille et rien ne vous seras fait, dit un homme dont la couleur des cheveux étaient poivre-sel.

Mes jambes tremblaient tellement je venais de courir vite.  Je les regardai tous un par un prise de panique savant bien que les autres dans mon dos n'allaient  tarder. 

Pas le choix. Faut que je m'échappe.

Brusquement je tournai mes yeux vers l'homme qui m'avait parlé. En un rien de temps, j'étais entrée dans son esprit. Mes yeux étaient devenus encore plus gris, je le savais grâce à l'expression des agents qui venaient de blêmir.

"Tombe dans un profond sommeil."

L'homme la seconde d'après tomba à terre. Son collègue blond se précipita vers lui.

-Banner ! Banner ! Réveillez vous !

"Dors à présent."

L'homme blond se retrouva endormie à son tour sur son collègue. Il ne restait que deux agents qui étaient complètement déboussolés ne comprenant ce que je venais de faire à leurs collègues. Profitant de leur confusion, je me mise à courir dans le trou qu'avait du coup laisser les autres hommes à terre. Au même moment les autres agents arrivèrent. 

-Faut pas la laisser séchapper ! Cria l'un.

Je me retournai dans ma course ayant pris de l'avance.

Ils ne m'auront pas !

Je me pris subitement quelque chose en pleine face et me retrouvai au sol à moité-sonnée. Le soleil dans les yeux, je me relevai précipitement comprenant à la silhouette au-dessus de ma tête qu'il s'agissait d'un homme. Mes cheveux étaient en bataille, ma respiration irrégulière. Je crus l'espace d'un instant que mon coeur allait s'arrêter. L'homme que je venais de percuter était bien plus grand que moi, avec de longs cheveux blonds .  Le regard froid comme de la glace il n'avait rien de commode et appartenait pour sûr à ce groupe de fous. Je me reculai manquant de tomber par terre, entendant les hommes en noirs courir de l'autre côté.  Cet homme me faisait peur, je voulus activer mon pouvoir mais la crainte était bien trop grande pour que je contrôle quoi que se soit. 

-Désolé ne m'en veut pas trop.

À la fin de sa phrase, je sentis son poing partir contre mon visage. Mon corps valsa par terre. Je n'eus pas le temps de comprendre ma situation ni même de sentir la douleur que j'étais plongée dans l'obscurité la plus profonde...

...Le noir complet.



Vert Émeraude.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant