Je voulais juste être heureuse.
Apparemment c'était trop demander.
J'ai l'impression qu'on tord mon corps, mon cœur, mon âme.
Qu'on me brûle au fer rouge.
Mon palpitant est broyé, réduit en poussière.
J'ai juste besoin qu'on m'achève. Trop faible (lâche ?) pour le faire seule.
Juste besoin que la douleur s'arrête.
Une putain de psychopathe, c'est ce que je suis.
J'ai peur de faire une connerie. Qui me pardonnera ? Il y a des "circonstances atténuantes" qu'ils disent.
C'est drôle de voir à quel point il ne ressent rien, à quel point il s'en fout.
Ai je eu tort de m'attacher ?
Aucun remord, aucune culpabilité.
Non, vraiment, il n'en a rien à battre.
Comme si briser le cœur de jeunes filles naïves lui arrivait tous les jours.
Comme si m'abandonner après tout ça pouvait se faire sans accrochages, sans que je discute et que je veuille comprendre.
Complètement bourrée, je danse, mon verre à la main. Je tourne sur moi-même.
Je ferme les yeux et m'abandonne à la musique. Mon âme sœur m'a délaissée, je n'ai plus qu'à mourir.
Je ne serai plus jamais la même.
Je rêve qu'il est là près de moi, mais il est si loin.
Plus rien n'importe maintenant.
Seulement me défoncer.
Oublier.
Crever.
