Chapitre 16 - Dispute de trop

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Quand j'ouvris un oeil le lendemain matin, je souris en repensant à la veille. Cette fille me procurai une sensation bizarre. Trop bizarre. Je ne contrôlais pas et je ne savais pas encore si j'aimais ça ou pas. Je me sentais stupide et faible quand elle était là, comme un adolescent de quinze ans, qui apprenait à flirter avec une fille. Pourtant, jamais ô grand jamais je ne m'étais aussi idiot en présence d'une fille. Même Lucie. Et dieu sait que je l'aimais.

Je fus sorti de mes pensées quand je frissonnai au contact de la main qui se baladait sur mon torse. Je tournai la tête et aperçus Elena, les yeux encore clos.

- Bonjour. Fit-elle en m'embrassant l'épaule et d'y déposer sa tête dessus. 

Mon coeur bondit quand elle colla son corps contre le mien et quand son effluve sucrée vint me caressait les narines

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Mon coeur bondit quand elle colla son corps contre le mien et quand son effluve sucrée vint me caressait les narines. Je ne pus m'empêcher de la regarder. Elle était belle. Trop belle. Je souris inconsciemment et vint l'encercler avec mon bras pour la rapprocher un peu plus.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas dormi aussi bien, en fait, depuis la mort de mes parents. J'avais été omnibulé par Tarabella. Je vivais et dormais Tarabella. Et maintenant, je dormais avec Tarabella.

Et si j'étais vraiment attaché à cette fille ?

Non. Non. Non.

Je n'en avais aucune envie ! Je ne pouvais pas ! L'unique amour de ma vie c'était Lucie. Et personne d'autre. J'enlevai doucement son bras et me levai. Je mis un caleçon et sortis de la chambre pour aller faire du café sans lui adresser le moindre regard. Elle ne tarda pas à me rejoindre, une poignée de secondes après. Elle avait mit ma chemise qui lui arrivait juste en haut des cuisses, laissant apparaitre ses longues jambes musclées. Je déglutis et me tournai vers le plan de travail.

- Ca va ? S'enquit-elle en haussant un sourcil.

Elle avait les cheveux complètement décoiffés, pourtant je la trouvais divinement belle.

- Oui. Fis-je avec un sourire crispé.

Elle arqua un sourcil mais n'ajouta rien, puis s'adossa contre le plan de travail à côté de moi, en croisant ses bras.

- On fait quoi aujourd'hui ? Demanda t-elle.

J'haussai les épaules en guise de réponse.

- J'ai une petite idée moi...

Elle glissa son index sur mon torse en s'arrêtant avant mon caleçon. Je déglutis à nouveau et fermais les yeux pour tenter de me contrôler. Si je m'étais écouté, je lui aurais sauté dessus. La, tout de suite, sur le plan de travail de la cuisine.

- Arrête. La stoppai-je d'une voix dure en trouvant une force inconnue pour la repousser.

Elle fronça les sourcils.

- Tu joues à quoi ? Gronda t-elle.

- A rien. Justement.

- Tu crois que tu peux me sauter et ensuite m'ignorer ? Je suis pas tes petites amies d'un soir qui ouvre les cuisses et basta !

- Pourtant c'est ce que tu as fait. Deux fois. Crachai-je durement.

Elle sembla touchée par ce que je venais de dire. Elle entrouvrit la bouche comme si allait parler, mais elle se ravisa levant les sourcils, visiblement choquée. J'y étais peut-être aller un peu fort...

- Ecoute, soupirai-je. C'est pas ce que j'ai voulu dire...

- Mais c'est ce que tu as dit ! S'écria t-elle.

- Je ne le pense pas Elena.. Je...

- Tu quoi ?! Posa t-elle ses points sur les hanches.

J'expirai fortement et ne dis finalement rien.

- Tu n'es qu'un égoïste Dimitri Petrov ! Tu crois qu'il n'y a que toi qui a souffert dans ta vie ?! Tu crois que tout tourne autour de toi ? Et bien non ! Alors ouvre ton putain de coeur et arrête de croire que le monde entier t'en veut !

ELENA TARABELLA - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant