Chapitre 9 : Mensonges et interdiction

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PDV Yumi Sakurami :

14h05, on dirait que le temps avance vite. Pas besoin d'attendre, plus vite se sera fais mieux je serais, car depuis ce matin j'ai la boule au ventre. Je suis effrayée à l'idée que mes parents m'empêchent de partir.

Je prends mon téléphone que je fourre dans un sac noir en bronchant mes écouteurs, la musique me déstresse. Je me dépêche de mettre l'album dedans avant de descendre en bas, essayant de faire le moins de bruits possible. Remarque ; c'est très idiot, sachant qu'ils sont justement en bas, mais que voulez vous ?

Je continue de m'avancer, 'Coffee' ravageant mes oreilles, j'arrivais devant la porte d'entrée. Alors que je touchais la victoire du bout des doigts commençant à penser que c'était gagner une main ferme agrippe mon épaule.

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Je sursaute en me retournant, voyant la silhouette imposante de mon père devant moi. Je vis sa bouche s'ouvrir, il semble être entrain de parler, mais la musique bat tellement son plein dans mes oreilles que je ne l'entends pas, il semble être en colère, et celle-ci semble augmenter face à mon air d'incompréhension.

D'un geste vif, il m'arrache mes écouteurs.

« En plus d'être désobéissante, tu es isolante !» cracha-t'il avec colère.

Ok Yumi, fais tout pour te contrôler et agis avec douceur et politesse, au cas contraire tu n'iras nulle part mais surtout ta situation risque d'empirer.

Ugh, plus facile à dire qu'à faire !

« Mes excuses, père. » fis-je en m'inclinant.

« Tes excuses ne pardonnent pas tes actes, jeune fille ! » me sermonna-t'il.

Ugh, ok ok... Calme Yumi, calme. Souviens-toi de la dernière fois ou tu lui as tenu tête, sa a clairement mal finis. Je reste silencieuse et baisse ma tête pour montrer ma 'honte'.

Honte ? Mes fesses, ouais.

J'ai clairement rien fais de mal à part répondre à leurs rabaissements pour la première fois, et en plus c'était partie sur l'intention de les calmer !

(NB : N'oubliez pas que Yumi est privée de sortie, pour avoir tenter de calmer ses parents en pleine chicane, avant que sa ne dérape et qu'elle ne joue aux rebelles. )

« Hum, ou compte tu aller, habiller ainsi ? Tu as bien pris soin de ton apparence, je doute que ce soit pour rester à la maison.» fit ma mère depuis le salon en s'approchant.

« C'est vrai ça, ou tu compte aller, comme ça ? Sans permission en plus ! » S'exclama mon père tandis que l'interrogation se mêlait à sa colère.

Aish, là je n'ai pas le droit à l'erreur.

« Hum... Faith m'a invitée à une exposition de livre, il paraît qu'il y'aura des œuvres japonaises de hautes qualités, parmi elles, celles de Natsume Sôseki, un écrivain à qui je porte une admiration sans égale, je l'ai connu en achetant une de ses œuvres au Japon, et c'était bien la dernière. Je suis tombée sous le charme de son écriture, je voulais absolument en lire une autre mais malheureusement ce n'était pas possible, pour la simple raison que ses écrits sont plutôt rares et même introuvables au niveau de l'endroit ou on réside et je n'ai pas eu la chance de les trouver au Japon car, non seulement les études dévoraient le plus clair de mon temps, mais aussi les librairies aux alentour de l'école contenaient plus de manga et de romans, minimisant les chances que je trouve ce que je cherche. Cet expo est donc une rare occasion pour moi d'enfin me repaitre d'une œuvre éducative par un écrivain tout aussi instruit.» fis-je dans un ton calme.

《KIDNAPPED》 | KIM TAEHYUNG (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant