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Ma haine prend de l'âge, le temps la rend belle

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   Chapitre 1 Partie 4

 N E S R Y A

- On rentre dans l'hôtel ?

Abel - Allons-y

Je passe le pas de la grande porte vitrée aux bras d'un homme.

Il est connus pour son haut rang dans le trafique d'armes. Une cible à achever comme dit le patron. Une cible que je vais devoir achever.

J'ai dû jouer de mes charmes pour l'attirer dans cet hôtel de bourge, alors que je vis dans un pauvre hlm. Je ne peux même pas me payer un grec pour aujourd'hui et je décale à l'hôtel 5 étoiles.

Il pense que je vais lui offrir mon corps. Les hommes sont vraiment trop naïfs, ça en est désolant.

Perchée sur mes talons de 12 cm, qui me font horriblement mal, je rentre dans le grand ascenseur qui fait la taille de mon salon. Je suis éblouit par la beauté d'un putain d'ascenseur.

J'en ai fait des hôtels pour obéir au patron mais j'en ai jamais vu de tel.

Abel - Tu n'as pas l'air d'avoir l'habitude de ce genre d'endroit miss.

- Euh, non pas vraiment. Mais ça me plaît.

Je lui offre mon plus grand sourire, un beau sourire hypocrite comme j'en ai jamais sortit.

Abel - Je t'emmènerais dans de plus beaux hôtels après cette merveilleuse nuit ma belle.

Je tenta de rester souriante face à ses propos, mais le dégoût envahissa mon être.

Une soudaine envie de vomir me monta à la gorge et je me dépêcha de sortir de cet ascenseur horrible.

Par soi-disant galanterie, Abel m'ouvre soigneusement la porte et nous pénétrons dans la grande pièce dorée. Les murs n'étaient fait que de baies vitrées, on y pouvait voir tout Paname sous le ciel étoilé. La pleine lune illuminait la ville. Les énormes lustres accrochés au plafond ne faisaient qu'attiré mon regard. J'étais hypnotisé par la splendeur des lieux qui m'éblouissaient autant qu'ils me dégouttaient.

Abel - Tu veux boire un truc ?

- Avec plaisir.

Abel s'en va dans la pièce d'à côté pour appeler l'hôtel.

Je m'empressa de sortir mon arme de mon sac à main Fendi. Cadeau du patron. Je songe à le revendre.

Je m'assoit sur le grand fauteuil doré et cache l'arme dans ma jupe en cuir a l'arrière de mon dos.

Le stress commençait à monter en moi, mais j'étais confiante. Abel est un homme qui a trop confiance en lui, il va courir à sa perte croyez moi.

Il re rentra dans la pièce, après être sortit de la chambre, avec deux coupes de champagne.

Je n'ai jamais bu d'alcool, et il n'y a pas de première fois à tout chez moi.

Je regarde le verre, les bulles pétillaient, et elles m'attiraient pas du tout. Le monde des personnes riches ne m'attirait loin de là même si j'en ai rêvé.

Abel pris son verre et me regarda comme s'il voulait me donner l'ordre de prendre le mien.

Tu verras qui donnera l'ordre dans quelques minutes.

Cet homme m'insupportait. Le désir de le tuer se faisait ressentir de plus en plus.

Je pris alors mon verre à mon tour et cogna ce dernier sur celui d'Abel.

Son insupportable sourire en coin ne partait pas, et il but une gorgée tout en me regardant dans les yeux. Son regard ne me quittait pas alors que moi je me contentait de regarder les bulles du champagne, au prix excessif, remonter à la surface.

Abel - Tu ne bois pas ?

- Je n'ai pas très soif.

Abel - Orh, ne fait pas l'innocente avec moi ma belle, on est pas là pour jouer aux cartes hein ?

- Oh que non..

Je me leva de mon siège et m'approcha de lui.

Mes pas étaient lent et mes yeux ne quittaient pas les siens.
Je m'assis sur ses genoux et caressa sa barbe.

C'était un belle homme, mais tellement laid de l'intérieur.
Il plaça sa main sur la bas de mon dos, juste au dessus de là où j'ai coincé mon arme. Mon cœur rata un battement.

Je pouvais lire dans son regard du désir, alors que dans le mien on y lirait que du dégoût et rien que du dégoût.

Ses yeux déviaient sur mes lèvres et il rapprocha son visage du mien.
Prise de panique je sortis mon arme et me leva de ses genoux.

Le canon était posé sur son front. Son regard avait bien changé.

Du désir à la panique. De la panique à la peur. De la peur à la haine.

Abel - Oh bella.. Ne joue pas à ça.

- Dis-moi qui est l'innocente maintenant ?

Abel - J'avoue que tu joues extrêmement bien ton jeu.

- T'inquiète même pas.

Les rôles s'étaient inversés, là, c'était moi qui avait ce putain de sourire en coin qui donne le démon.

Abel rit de nervosité.

Abel - Vas-y ma belle, avant de mourir, dis-moi pour qui tu travailles au moins ?

- Pourquoi devrais-je travailler pour pouvoir te tuer ?

Abel - Pourquoi pas ? Tu me connais à peine, pourquoi tu voudrais me tuer ? Hein ?

- Parce que tu me dégoûtes ?

Abel - Nesrya.. Pas encore. Arrête de me mentir. Dis-moi tu sais quoi de moi ? Rien, absolument rien.

- Qu'est ce que j'en ai à foutre de te connaître, j'ai juste à appuyer sur cette gâchette et tu la fermeras pour de bon.

Abel - Sors le nom de ton patron, et si t'as du cran, appuies.

- À vrai dire, même moi je ne le connais pas, donc ferme là.

Il rigola, d'un air sadique.

Abel - Et ne trouves tu pas cela bizarre Nesrya ? Son épouvantable sourire en coin orna ses lèvres.

- C'est pas ton problème. Tu vas mourrir.

Abel - T'en es sur ?

- Ouais.

Mon doigt s'appuie légèrement sur la gâchette qu'Abel n'arrêtait pas de fixer.

Son regard remonta vers mes yeux :

Abel - Petite fille sage, deviendrait-elle une meurtrière ?

Mon souffle se coupa, les battements de mon cœur se font de plus en plus rapide.

Ces mots appartiennent au Diable, pas à lui.

Comment peut-il savoir ?

Abel - Dis-moi qui est l'innocent maintenant ?

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Nesrya | Condamnée à souffrir

@ox7more

Nesrya | Condamnée à souffrirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant