"Cher Kim Taehyung,
Je m'appelle Lize. Aujourd'hui, je vais te raconter mon histoire."
C'est ainsi que commence l'histoire tragique de Kim Taehyung, un chanteur connu dans le monde entier et de Lize, une jeune fille au terrible destin.
ᵗᵃᵉʰʸᵘⁿᵍ ⁺ ˡᶦ...
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Il allait sans dire que Taehyung n'avait pas accepté la décision de Lize. En recevant ses lettres, il avait ressenti une certaine responsabilité envers cette jeune fille de France qu'il ne connaissait pas. Il avait comme le besoin de la rassurer et la protéger malgré le destin qu'on lui avait malheureusement offert.
Il savait que renvoyer une lettre ne servirait rien, c'est pourquoi il était là. Devant cet immense bâtiment blanc, il était affublé d'un sweat grisâtre qu'il avait emprunté à Jungkook ainsi que d'un masque qui couvrait son visage. En plus de ses lunettes de soleil noires, il était méconnaissable.
Le jeune coréen pénétra donc dans l'hôpital. Il ne parlait pas du tout le français. Il ne pouvait compter que sur ses bases bancales de l'anglais pour s'orienter dans ce bâtiment immense rempli de familles paniquées et de malades en attente de leur sort. Ses pieds le menèrent directement vers le bureau de l'accueil où il interpella la secrétaire à qui il demanda le numéro de la chambre de Lize. Il avait pu récupérer son nom de famille grâce aux informations écrites sur les enveloppes.
Une fois le numéro de la chambre obtenu, il s'empressa de prendre l'ascenseur jusqu'au troisième étage. Son coeur battait vite, trop vite. Et ça l'angoissait de se rendre compte à quel point une simple visite pouvait le rendre aussi nerveux.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et le couloir blanc s'étala devant lui, prêt à l'accueillir en son sein jusqu'à la chambre de son interlocutrice épistolaire. Il inspira un grand coup puis se mit en marche. Il ne fallut que quelques pas pour arriver devant la chambre 314.
Il leva le poing et vit ce dernier trembler. Il serra les dents. C'était juste Lize. Pas de quoi être aussi nerveux, n'est-ce pas ? Alors il inspira profondément puis toqua. Un petit "oui" lui répondit, un des seuls mots français qu'il savait reconnaître.
Lentement il actionna la poignée.
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