chapitre 2: Il n'y a pas de problème mais que des solutions...

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"Rien ne définit mieux l'être humain que sa disposition à faire des choses absurdes pour obtenir des résultats totalement improbables"

-Scott Adams, Le Principe de Dilbert

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Dans la vie, tout est une question de perspective. C'est selon la manière dont on perçoit le monde que nous nous définissons. Pessimiste, on verra le verre à moitié vide, optimiste, le verre à moitié plein - le réaliste verra seulement un verre d'eau, et le relativiste dira que le verre est moitié vide, moitié plein.

(T/P) était de ceux qui voyait le positif. Ou du moins, elle essayait. Chose admirable, d'ailleurs, lorsque l'on sait à quel point la jeune fille possédait un don inné pour attirer tout le négatif.

On dit souvent que l'on attire à soi ce que l'on est - mais ce dire semble être controversé par la réalité. Il est vrai, si l'on observe des aimants, seules les parties de différentes natures s'attirent - (T/P) était le pôle positif de l'aimant.

Et tout portait à croire que Kuroo semblait être le pole négatif.


La pauvre jeune fille avait tenté, avec grande difficulté de percevoir le positif de cette journée, mais n'y parvenait point.

Après avoir démarré son premier jour d'université de manière chaotique, les choses n'avaient fait qu'empirer. Tout ce qui lui arrivait, ou du moins pouvait lui arriver en un mois lui était arrivé en une seule journée.

Arriver en retard, perdre son portable, oublier ses clé chez soi et être enfermée dehors...

Obtenir de mauvaises nouvelles...

Sa mère l'avait appelée plus tôt dans l'après-midi, entre deux cours, non pas pour prendre des nouvelles, mais plutôt pour en lui apporter. Elle aurait tant aimé trouver ce soutien maternel dont elle avait tant besoin, mais à la place, elle eu le droit à un bref discours prononcé par sa génitrice.

Plus de soutien financier semblait-il, son père venant de perdre son emploi.

La honte qui émanait de la voix de sa mère semblait la transpercer à travers les sons qui sortaient des hauts parleurs - et elle n'osa pas insister sur sa condition au vu de l'état dans laquelle la femme qui l'avait mis au monde se trouvait.

Elle tenta tant bien que mal de garder une attitude positive jusqu'à la fin de journée - mais lorsqu'elle se trouva devant sa porte, fermée à clé, bloquée alors que la nuit était tombée, (T/P) se sentit craquer sous l'écrasante pression que cette journée avait pu lui faire subir.

Quelques larmes avaient coulé le long de ses joues. Étant dans l'incapacité de crier, sous peine de s'attirer les foudres du voisinage, cela fut le seul moyen qu'elle trouva pour faire descendre légèrement la pression qui s'était accumulée.

On entendait les grillons craqueter dans le noir de la nuit, tandis que les moustiques venaient s'agglutiner sur les quelques lumières qui venaient éclairer la route.

Certains venaient se poser sur la peau (C/P) de (T/P), assise alors sur les marches menant à son appartement. Elle avait beau entendre les vibrations de leurs ailes minuscules, sentir les picotements sur sa peau tout juste piquée, elle n'en avait que faire. Tête posée dans ses bras, elle s'était recroquevillée sur elle-même après avoir essayé de contacter la concierge en vain.

Attention au chat [Yakuza!Kuroo x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant