Lettre I

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Indication : Chaque lettres suivent les épisodes sauf certaines je le préciserais car François n'apparaît pas dans certains épisodes mais il me faudra néanmoins en parler je verrais tout ça en temps et en heure, je mettrais des petites explications pour les passages qui seraient un peu flous. N'hésitez surtout pas à me demander si vous ne vous rappelleriez plus d'un passage ou que vous ne compreniez pas un passage ! Bonne lecture !

(Épisode 1)

Marie,
Comme le temps nous est compté, je voudrais écrire nôtre histoire pour qu'elle demeure à jamais entre nous.
Je me souviens de ton arrivée au château ce jour de l'année 1557, qui au matin fut loin de m'enchanter, je l'avoue.
Je n'oserais point te raconter ce qui m'avait retenus, cela n'a aucune importance.
Tu arrivas vêtue d'une simple robe de couleur pourpre dissimulée par une cape et couronnée d'un mince diadème et moi plutôt comme un écuyer que comme le futur héritier du trône de France.

<< Vôtre altesse >>, t'avais je salué ainsi qu'une légère révérence.

<< Non, tutoies moi et appelle moi Marie >>, m'avais tu corrigés 

Tu souriais, heureuse comme si aucun nuage ne pouvait assombrir nôtre ciel. Je te proposais alors de me nommer simplement : François. Je t'enlevais à tes amies après nous être rappelés quelques souvenirs d'enfance et surtout lorsque nous courrions dans les jardins puis dans le château.

Le lendemain, tu vins me rendre visite dans mon atelier qui avait été ta chambre et dans lequel je fabriquais en secret épées et dagues afin de prouver mes capacités à apprendre quelque chose que l'on ne m'aurait point transmis. Dire qu'après cet instant passé tout les deux seuls j'avais osé te traiter comme une simple jeune servante. N'imagine point que cela ne me fendait pas le coeur mais je me devais de faire passer le bonheur de mon peuple avant le mien.

Et lors du mariage de ma soeur,Elizabeth avec le  Prince d'Espagne, tu étais comme un soleil dans cette cour exigeante et mon demi frère Sébastien n'avait point manqué cela.

Lorsque une pluie de plume éclata dans la salle, moi aussi comme je le devinais sur ton visage je revoyais nos souvenirs d'enfance lorsque nous faisions des batailles avec nos oreillers dans nos chambres. Les plumes volaient de partout mais au moins nous nous amusions comme deux enfants innocents.
Je suis désolé que cette journée prit fin en mauvais termes à nouveau entre nous à propos de nôtre union pour laquelle nous avions décidé mon père et moi même d'attendre.

        En souvenir de nous. 
                 François.

Amour Tumultueux Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant