Lettre XVII

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( Épisode 19 )

Marie,
Pardonne moi d'avoir été obligé de te faire te sentir impuissante face à la détresse politique de ta mère mais je me devais de penser à toi.
Pardonne moi aussi que tu eus à être violemment critiquée par mon père et évincée du trône d'Angleterre,  qui aurait dû te revenir, par ta cousine : Élisabeth.
Malgré cela tu demeurais toujours aussi forte face aux difficultés et aux humiliations que tu subissais ou que l'on désirait te faire subir.
Je te remercie pour ton inquiétude lorsqu'il me fallut partir combattre pour la première fois de ma vie en tant qu'héritier du trône de France près de Calais suite à la guerre que mon père et sa folie avaient déclarés.
Rien ne pouvait me donner plus de courage que de savoir ton amour accompagnant chacun de mes pas.
Tu savais bien, même si par
- fois tu semblais l'oublié que t'aimant à la folie, j'étais prêt à tout pour toi.
Merci aussi pour ton admiration, Marie.
Je peux t'avoué que, comme toi seule lira ces lignes, j'étais  autant terrorisé que tu ne l'étais, après tout je partais
au front pour la première fois sans avoir eu le temps de me préparer à cela.
Je sais combien tu ne croyais plus que peu en moi à cet instant tandis que moi je ne cessais de penser à nous deux et je n'imagine point que tu l'ignorais mais je ne parvenais plus par tout les moyens à t'en convaincre... Pardon, Marie.

  En souvenir de nous deux.
                  François.

Amour Tumultueux Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant