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《 Franchement j'ai cru que j'allais m'endormir...
- Moi je dormais vraiment!

Jane et moi rigolâmes, attirant l'attention des gens autour de nous.

- T'as vu comment le proviseur à remballé le gars qui lui avait répondu? Vraiment c'est un don qu'il a pour trouver ce genre de punchlines!
- C'est clair! 》

Je rigolai. Un garçon s'approcha de notre table. Il avait un plateau en main et surtout un air perdu sur le visage. Il avait le teint basané et des yeux verts comme l'eau sur les îles paradisiaques.

《 Bonjour... Je peux manger avec vous? Je viens juste d'arriver et...
- Oui vas y, l'invita Jane, déjà sous son charme. 》

Je lui souris aussi et nous discutâmes. Je devais avouer qu'il était plutôt pas mal. J'appris qu'il s'appelait Anton et qu'il avait 19 ans lui aussi. Il venait d'arriver et était étudiant en langues.

《 Et bien, c'est vraiment pas de chance ça, trois amis qui ne font pas les même études! 》

Je rigolai en pinçant l'arrête de mon nez. C'est vrai que c'était vraiment pas de chance. Je vis plusieurs garçons autour de moi m'observer, ce qui me fit perdre mon sourire. Je détestai qu'on me regarde, je n'en valait vraiment pas la peine.

Après avoir discuté un petit moment, nous nous levâmes et débarassâmes nos plateaux. Alors que nous allions sortir, le jeune homme insolent de tout à l'heure bouscula Anton, qui failli tomber.

《 Eh regardes où tu vas pauvre naze, s'exclama-t-il.
- Euh... Je...
- C'est toi qui devrais regarder où tu vas! C'est quoi ton trip? Faire chier les gens? Intervins-je. Tu m'as déjà bousculée tout à l'heure et...

Je n'eus pas le temps de finir que le garçon me plaqua au mur. Il me tint la mâchoire et grogna.

- Tu ne me parles pas comme ça, petite pute. Je ne sais pas qui tu es, mais tu commences à sérieusement me casser les couilles. Soit tu te tais, soit je vais t'apprendre à fermer ta jolie petite bouche. 》

Il me relâcha et je tombai par terre en me tenant le cou. Il me lança un regard noir tandis que j'essayais tant bien que mal de reprendre mon souffle. Mes amis se précipitèrent vers moi pour m'aider.

Le garçon nous jeta un dernier regard avant de sortir de la cafétéria. 《 Quel sal con celui là! 》fut la seule chose à laquelle je pensai. Pour nous changer les idées, nous sortîmes dans la cour et discutâmes de tout et de rien jusqu'à la fin de la journée. Ensuite, nous nous séparâmes et Jane et moi rejoignîmes notre chambre tranquillement.

OlympeaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant