Chapitre 20

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- D'accord je vais vous aider mais c'est uniquement pour ces jeunes comme tu dis et parce que j'ai une question pour lui. Mais pas maintenant, faut que je mange avant. Je dis à maman que vous restez OK ?

- OK.

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Les autres me regardaient du genre "Euh ... Qu'est ce qu'il c'est passé la au juste ???".

- Julietta ne supporte plus d'entendre parler de Benoît et Antonio le déteste pour ce qu'il a fait.

- Euh ... D'accord mais c'est qui Benoît ? me demanda Megan.

- Mon père adoptif.

- Maintenant je comprends mieux, rigola Marco.

- Avec ce que tu nous as raconté de ton passé avec Benoît dans ta vie pourquoi Antonio ne s'en est pas pris à toi alors que tu veux aller le voir ? demanda Enrique.

- Parce qu'il ne s'en souvient pas, répondis-je,  Benoît lui a effacé la mémoire pour le forcer à venir le voir afin d'avoir des réponses à ses questions.

- Tordu ton père adoptif si tu veux mon avis, me dit Angela.

- Le principe même d'un vampire, rigola Carolina.

- À table,  cria ma mère adoptive.

Et nous partîmes dans la salle à manger rejoindre Julietta et Antonio.

Un fois que nous eûmes fini de manger nous débarassâmes la table sous les remarques de ma mère qui nous faisait savoir qu'elle ne fait pas encore parti des gens du troisième âge et nous partîmes au salon avec Antonio.

- Bon alors, commença-t-il,  qu'est ce que vous voulez savoir ?

- Où il est ?, lui répondis-je.

- C'est simple, rigola Antonio, il nous a suivi à San Ernesto.

- Mais pourquoi ?, demanda Enrique.

- Je crois qu'il voulait nous avoir à l'oeil, répliqua Antonio,  mais on aura qu'à lui demander quand on le verra.

- Tu crois qu'il laisserai entrer combien de personne avec Julia et toi ? demanda Megan.

- La aussi c'est simple ! s'exclama-t-il, la réponse est personne car il est paranoïaque et ne pensez même pas à envoyer Angela à sa place car seul Julia peut nous faire entrer.

- Mais ce sont des jumelles astrales,  répliqua Carolina, elles sont parfaitement identiques !

- Et bien, il a trouvé un moyen point barre, répliqua Antonio.

- Tu resteras avec moi ? lui demandai-je d'une toute petite voix.

- Je ne te lâcherai pas d'une semelle,  me dit-il simplement, sur ce bonne nuit.

Et nous le regardâmes partir après lui avoir souhaité de beaux rêves.

- Tu ne peux pas y aller, décréta Enrique.

- Tu n'as pas à choisir pour moi et je n'ai pas le choix, m'énervai-je.

- Qu'est ce que tu racontes ? demanda Marco, on a toujours le choix !

- Pas cette fois, répondit Angela, je le sens aussi. Il faut absolument que l'on libére Eva et Evan. Et très rapidement.

- Je sais, lui dis-je, on en reparle demain ?

- Oui ne t'inquiète pas, me dit Megan en souriant, on va trouver un plan et tout ira bien.

Et ils repartirent tous chez eux pendant que j'allais me mettre en pyjama et me coucher mais le sommeil ne venait pas car j'avais trop peur de ce que je pourrais voir dans mes rêves alors je me levais et pris mon oreiller pour aller voir Antonio. Par chance, ou peut être pas vu la discution de tous à l'heure, il ne dormait pas encore.

- Je peux ? lui demandai-je.

- J'hésitais à venir te poser la même question, rigola-t-il en me faisant une place.

Et nous nous endormimes dans les bras de l'autre.

Le matin fût beaucoup moins sympa. Mon portable étant dans ma chambre je n'ai pas entendu mon réveil et me suis donc réveillée en même temps qu'Antonio avec les cris de Julietta qui demandai ce qu'elle avait bien pu faire au bon dieu pour avoir des enfants pareils et nous signala qu'il nous resté 15 minutes pour nous préparer tous les deux et être à l'heure en cours. Je vous laisse imaginer le bazar ;-)

Pour faire simple, je me suis retrouvée avec une robe dos nu, une veste, mes talons compensés, un minimum de maquillage effectué dans la voiture (bah oui sinon j'aurai été en retard XD) et j'arrivai devant la porte de ma salle juste avant que Mr Light ne la ferme. Il me fit entrer avec un petit sourire et je me dépêchais de m'installer sous le regard interrogateur d'Angela.

- Je t'explique après,  lui dis-je.

- Ya intérêt,  répliqua-t-elle.

- Bien, s' exclama Mr Light, aujourd'hui nous allons parler de la valeur morale d'une action. On va essayé de déterminé si cette valeur morale repose sur ses principes ou ses conséquences.

Tout d'abord, il nous faut savoir la signification de ces notions. Le mot « principe» désigne ce qui est premier et qui, par conséquent commande ou dirige tout le reste. Le principe d'une action, c'est donc ce qui constitue soit sa cause, soit sa raison. La conséquence à l'inverse est ce qui suit l'action, ce qui en découle comme un effet possible ou nécessaire. On peut donc ce demander si la valeur morale, c'est-à-dire le caractère soit absolument bon, soit absolument mauvais, de l'action, réside en ce qui fonde et précède l'action (son principe), ou dans la réalité effective de l'action et de ses conséquences ?

On va commencer par les causes de l'action et la responsabilité.

Si le « principe » de l'action s'identifie à la « cause » de l'action, cause qui peut être soit interne (par exemple lorsqu'un sentiment de crainte me pousse à m'enfuir), soit externe (si c'est la chute d'un rocher qui me pousse à fuir), alors l'action se trouve comprise dans le cadre d'une théorie déterministe, suivant laquelle tout événement – y compris l'action humaine – est l'effet nécessaire d'une cause antérieure.

Le problème d'une telle identification entre principe et cause,0 c'est qu'il insinue que l'homme n'est pas libre mais déterminé : l'action ne résulte pas d'un libre choix, mais elle advient nécessairement en vertu d'une cause antérieure. Comme le disait Spinoza, la liberté n'est alors qu'une illusion : je crois être libre alors que chacun de mes actes découle nécessairement deprincipes antécédents, dont je n'ai aucune conscience.

Or si je ne suis pas libre, il faut admettre aussi que je ne suis pas responsable : si je n'ai pas vraiment choisi de fuir face au danger, alors on ne saurait me reprocher d'avoir fui ; je ne pouvais faire autrement. Dans une telle perspective, comment parler d'une valeur morale de l'action ? L'action effectuée étant absolument nécessaire, elle ne peut être dite ni « bonne », ni « mauvaise » ; comme l'écrit Spinoza, les actions humaines, étant nécessaires, peuvent être comprises mais non pas « louées-blâmées ».

Nous continuerons au prochain cours bonne journée.

Et la sonnerie retenti.

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Salut :-)

Je tenais juste à m'excuser pour avoir encore mis un pavé sorti d'un cours de philo mais je trouve que c'est plus simple pour expliquer les prises de conscience de Julia.

Si il y a quelque chose qui vous gêne n'hésitez pas à me demander et si vous voulez me signaler des fautes vous pouvez sans craintes XD

Je voulez aussi vous remerciez de lire mon histoire et m'excuser du temps que je met parfois.

@+

Audrey

Ange ou démone ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant