Je n'ai jamais compris l'amour. Je ne l'ai jamais ressenti pour quiconque. Depuis tout petit on m'a appris la rancœur, la haine et le mépris des autres. Mais jamais on ne m'a appris à aimer. Comme si aimer était quelque chose de secondaire, d'inutile, quelque chose de mal.
Détester semblait être tellement plus simple que je n'ai jamais essayé d'éprouver un quelconque sentiment proche de l'amour. Je ne savais pas, je ne le connaissais pas. J'en avais peur. Stupide me diriez-vous. Mais dans mon monde, ne rien ressentir était plus simple. Être privé de toutes émotions peut s'avérer être utile, car si nous ne nous attachons pas, si nous n'aimons pas, alors nous n'avons plus rien à perdre. Personne n'attend plus rien de nous. Nous ne pouvons décevoir personne et personne ne peut nous faire du mal. Nous ne vivons plus sous les attentes des autres.
Au final, il ne reste plus que nous, et seulement nous.
Je pensais que le bonheur ne dépendait pas de l'amour, que réussir seul suffisait, que je n'avais besoin de personne. Mais je me suis trompé. Le bonheur ne dépend que de ça. L'amour et le bonheur sont au final la même chose. Nous ne sommes heureux que si nous sommes aimés et nous aimons que si ça nous rend heureux.
Malheureusement j'ai compris bien trop tard l'erreur que je faisais.Le début de ma vie n'a pas toujours était des plus simple. J'ai eu une éducation peu commune. On me disait de toujours atteindre la perfection afin de ne pas décevoir mes parents, spécifiquement mon père. Il détestait que je le déçoive.
Mon père était une source d'inspiration, un vrai modèle pour moi. Par conséquent, je n'aimais pas le décevoir. Il m'a élevé dans ses valeurs, dans ce qu'il pensait être juste et correct. Fasciné par l'homme qu’il était, j'ai suivi ses pas à la trace. C'est peut être ce qui m'a amené à devenir qui je suis aujourd'hui.Je suis un homme tout ce qui a de plus détestable. Complètement arrogant et très critique. Je suis du style à me fier à la connerie de l'échelle sociale pour juger.
Un vrai con en clair.Cependant être un con peut aider en temps de guerre dans un monde comme le mien car se fier à n'importe qui c'est courir à sa propre perte.
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Paralysed
RandomJe n'ai jamais connu l'amour. Le vrai. Celui qui nous consume lentement seconde après seconde, jours après jours, sans jamais s'arrêter. Celui où ni la haine ni la différence ne peut l'empêcher d'exister. Celui où mourir n'est plus un choix mais une...