Bonne lecture.
Le jour de la réception.
Quelle mauvaise idée d'avoir dit oui !! Je n'aurais jamais du le faire. Des gens un peu trop bien habillés, une musique désespérante, ce genre de réception super ennuyantes qu'on vous montre dans les films, en plus, ce petit con d'Anwar m'a lâchement abandonné pour des "avions d'chasses" comme il aime si bien les appeler. Plongée dans mes pensés, je ne remarque pas qu'un homme s'est installé juste à côté de moi, ni grand ni petit, bel homme malgré son âge qui ne dépasse pas la soixantaine, et surtout, il semble être aisé. Je fis mine de ne pas l'avoir vu, mais je sais qu'il sait que je l'ai remarqué, lui aussi fait semblant de ne pas m'avoir vu et semble apprécié le petit jeu. On reste comme ça une dizaine de minutes avant que je ne brise le silence :
" - On se connaît ? demandais-je sans le regarder tout en sirotant mon cocktail.
- Tu ne me connaît pas peut-être mais moi si, prononce-t-il à son tour sans me lancer un regard. "
Je risque un regard vers lui, et vois ses lèvres s'étirer en un mince sourire, comme s'il avait sentit mon regard sur sa personne. Je finis alors par lâcher un rire, joyeux peut-être ou nerveux, parce qu'il faut avouer qu'il est déstabilisant :
" - Je n'aime pas ce genre de jeu monsieur, qui êtes-vous ? demandais-je maintenant plus sérieusement.
- Je vous prie de m'excuser mademoiselle, quel malpoli je fais, Luigi Verde, rétorqua-t-il en me tendant sa main que je fixe longuement avant de la serrer un bref instant.
- Je crois que je n'ai pas besoin de me présenter puisque vous me connaissez d'avance, répliquais-je en le fixant impassiblement.
- Ne vous braquez pas jeune femme, je suis venu simplement discuter avec vous, rien de suspect, dit il en levant ses mains signe d'innocence. "
Je ne me détends toujours pas, mais j'essaye tout de même de garder la face, pour savoir qu'est-ce-qu'il me veut. Un homme bien habillé, beau et riche, ne vient pas à vous juste pour "discuter", c'est qu'il attend sûrement quelque chose de toi, impatiente je lance avec une voix séche :
" - Crachez le morceau monsieur, même si j'ai l'air d'être naïve, je ne suis ni une fille facile ni encore moins une proie alors ne passez pas par quatre chemins !
- c'est à ce que je m'attendais, suivez moi alors."
Je ne réagis pas, et fais mine de ne pas avoir entendue sa dernière réplique qui est loin de me convaincre de le suivre, est ce qu'il a vraiment cru que j'allais le suivre juste comme ça? j'ai comme même un peu peur pour ma personne, je ne vais me jeter dans la gueule du loup, je ne suis pas folle. Mais d'une façon ou d'autre, cet inconnu me donne l'impression que je doit lui faire confiance, juste un petit peu, mais malgré ma curiosité je ne cède pas et sans le regarder je dit:
"- A plus jamais monsieur."
Je risque un petit regard vers lui, et m'étonne quand je le vois esquisser un léger sourire.
"- A plutôt que tard jeune demoiselle, réplique le vieil homme en souriant, mais pas d'un innocent sourire, un sourire sournois comme s'il était sûr qu'on allait se rencontrer une deuxième fois, mais je vais tout faire pour que sa ne risque jamais de se passer. Je continue à le fixer intriguée jusqu'à ce qu'il disparaisse de mon champ de vision.
Je tourne alors avec lassitude vers le bar où je dégustait mon cocktail sans alcool bien sur, cette substance cause beaucoup de problèmes, et pas n'importe lesquels, elle détruit LITTÉRALEMENT ta vie. Au moment ou je voulais quitter le bar et payer ma boisson je remarque un petit bout de papier ou je distingue un numéro de téléphone, je fixe furieusement ce bout et le déchire en mille morceaux avant de le jeter rageusement dans la poubelle près de la sortie, et comme ça j'approuve que ces gens là sont insolents, irrespectueux et ont un orgueil surdimensionné, des vrais enfoirés, pas tout le monde mais la plus part.
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Sous L'ombre De Ma Maladie
Romance" Ce n'est que quand on a peur de mourir, qu'on se rend compte qu'on vit " C'est ce que m'a un jour dit une personne qui m'est chère, et je ne me suis rendu compte de la véracité de ses mots que quand j'ai vraiment pu faire face à la mort, une mort...