Chapitre sixième

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- Putains !!  Mais qu'est ce que vous foutez ?! Dégagez !!!

Je sentais, dans la pièce, une présence à l'aura puissante et surtout à ce moment là, effrayante.

Sa voix me rappelais quelque chose : grave, suave, mais à cet instant, très en colère ;

J'essayais alors de me forcer à me rappeler de qu'il s'agissait mais... impossible, mon mal de tête se propageais et engloutissant toute mes capacités de réfléchir, ne cessait en plus de m'envoyer comme des coups de décharges violents.

Je fût tout d'un coup pris de spasmes incontrôlables.

La panique : indomptable, incontournable, je déteste ces moments de faiblesse, non.... je déteste juste ma vie tout court, puisqu'elle n'est que souffrance et soumission.

J'entend des voix crier, ce sont mes agresseurs, enfin je crois, j'ai vraiment du mal à cerner le monde extérieur me focalisant seulement sur ma respiration.

Inspire.

Expire.

Inspire.

J'ai mal.

Des coups, des gémissements maintenant et un grognement :

- Rappelez-vous bien, si un jour je recroise ne serais-ce que votre regards dîtes vous que ça sera les dernières minutes de vos misérables vie bande d'enculers.

La première fois il avait hurler, cette fois-ci il est plus calme, mais je ressent sa colère à travers sa voix, elle tranche, comme le couteau du boucher et elle fait frissonner comme le vent glacial et solitaire de la nuit :

Effrayant.

Des pas, traînants, et apeurés; ils ressemblent aux miens après mettre fait tabasser, je connais bien ça, l'envie de courir pour fuir le danger mais la douleur qui freine nos mouvements lasses et faibles.

Ce sentiment horrible d'impuissance.

Les deux " victimes " sont maintenant partis, sans doute trop blessés et angoissés à l'idée de vivre ne serais ce qu'une seule fois ce que je vis au quotidien.

Mais ça veut dire qu'il....qu'il les a frappé, il m'a ... défendu ?

Lui seul contre ces deux brutes, il doit vraiment être très fort, et gentil pour avoir sauvé la " tafiole de service".

J'aimerais connaître son prénom...

Mais pour l'instant je ne peux rien faire, j'ai beaucoup trop mal, alors je me laisse aller dans un néant profond, là où mes pires cauchemars aiment se montrer.

Le monde des rêves, parfois pire que la réalité.

Ici je ne peux pas les fuir, mes démons, mentalement ;

Ils m'attrapent, me jaugent, me sourie, un sourire mauvais, sadique puis ils attaquent, frappent, me lancent, m'écartèlent, et je vois la fin, en boucle, un tourbillon infernal, incessant jusqu'au réveil.

En laissant un dernier soupir saccadé et effrayé sortir d'entre mes lèvres, je sens une caresse sur ma joue et mon avant bras, légère comme les nuages que j'aime regarder les soirs avant de dormir, comme les barbes-à-papa que mes parents partageaient avec moi lorsque j'étais encore leur fils, c'est doux, sucré, attentionné, et rempli d'amour.

Une dernière phrase chuchotée au coin de l'oreille :

- Tu n'es plus seul....

éτεrπεl rεcοmmεπcεmεπτ [ En Pause ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant