Chapitre onzième

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Je le sens retirer ses mains...

Je me relève instantanément en rangeant toutes mes affaires.

Des larmes menacent de couler mais je ne m'en préoccupe pas.

Je dois sortir d'ici au plus vite.

- B.Baby....tu fais quoi ?...

Je ressens la tristesse dans sa voix, ça fait mal.

- M'APPELLES PLUS JAMAIS COMME ÇA !!

- E.excuse-moi....je voulais pas....

- C'est pas toi, t'excuse pas.

Je lui réponds sèchement, contrôlant ma voix pour ne pas qu'elle vire dans les aigus dû à la peine.

Je me dirige vers la porte et je chuchote pour ne pas qu'il m'entende :

- Désolé, à plus tard Yoongi...

- J..."

Je claque la porte ne le laissant pas me rattraper.

Ça y est, je ne contrôle plus rien, des larmes dévalent mes joues.

" Mais bordel !! Pourquoi je suis comme ça  !? "

Regret.

C'était si doux. J'étais si bien, pourquoi y a-t-il fallu que je gâche tout ?

Mais j'ai tant souffert, je ne veux pas revivre ça encore une fois....

Flashback

- Alors petite p***, t'aime ça ?

- Arrêtez...

- Supplie nous !!  SALOPE !!

- Non, Arrêtez...

Ma voix se brise en même temps qu'une de mes côtes.

Bordel j'ai mal, j'ai l'impression d'exploser de l'intérieur tout en souffrant à l'extérieur.

Je l'aime tellement, je lui faisais confiance mais je n'arrive pas à lui en vouloir.

Je ne le mérite pas, je ne vaut rien comparé à lui.

-  J'ai dit supplie nous !!  SOUS MERDE !!

Ils sont cinq, je le sais parce que j'ai compté leur voix.

Je n'ai pas eu le temps de les voir, ils sont arrivés par derrière, Jeongguk est parmis eux.

J'avais tout donné à Jeongguk : mon coeur, ma virginité, ma confiance, mes secrets,... absolument tout ;

Et voilà où on en est...

J'ai putains de mal, je me consume de l'intérieur et mes torrents de larmes ne suffisent pas à étouffer le feu de souffrance qui est né en moi.

Pendant que je me débat comme un lion en cage, ils s'acharnent à me rouer de coups et à me retirer mes vêtements ;

L'un d'entre eux film ma lutte en prenant soins de ne pas montrer le visage de ses complices ;

Et ils rient comme des phoques.

- aimé...

- Quoi ? Qu'est ce que tu dis la pute ?

- EST CE QUE TU NE M'AS SEULEMENT AIMÉ UNE SEULE FOIS ?!

J'ai relevé la tête et j'ai planté mon regard détruit et destructeur dans le sien parfaitement indifférent, voir amusé.

Ma voix a explosé alors que son visage froid auparavant s'étire dans un sourire sadique.

Je vois son pied se lever et s'abattre violemment contre ma mâchoire, ma tête vole sur le côté gauche et je sens ma lèvre s'ouvrir au contact du sol, dans un bain de sang qui est le mien ;

Je n'arrive même plus à ouvrir les yeux : si je le fait, c'est flou.

J'entend des pas se rapprocher puis un souffle contre mon oreille, j'ai des nausées.

- Bien-sûr que non ;
Si facile à manipuler, si tu savais à quel point tu me dégoute, me retenir de gerber à chaque fois que je vois ta sale geule de pédé et ta voix si insupportable, ça m'en donne mal au crâne rien que d'y penser...

Sa voix n'est qu'un chuchotement, je suis donc le seul à l'entendre ;

Sa voix que j'aimais tant lorsqu'il m'appelait Chaton.

Ça n'était qu'un mensonge, tout ça... rien qu'un putains de mensonge.

- pourquoi ?

Rien que ce mot me brûle tout le corps, respirer me déchire alors utiliser ma mâchoire est un vrai supplice suite à son coup. 

- Tu oses... TU OSES !!!

Il s'est relevé et a hurlé.

Mais qu'ai je fais pour le mettre en colère ? Est ce que je suis trop présent à ses côtés, pas assez ?

Je lui laissais sa liberté, il aurait préféré un petit ami exigeant et possessif ?

Je pensais qu'il aimait pouvoir faire ce qu'il voulait.

- Tu n'aurait jamais dû exister, voilà pourquoi.

Fin du Flash-back

éτεrπεl rεcοmmεπcεmεπτ [ En Pause ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant