The Beginning of Everything

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Tout était calme, trop calme. Je savais que quelque chose n'allait pas,comme un instinct, un instinct de survie. Mais mon corps ne pouvait pas bouger, je me sentais comme pétrifié sur place, une sensation de déjà vu me traversait. Je le vis, la, devant moi. Les larmes me montèrent aux yeux alors que je savais que tout cela n'était qu'une illusion, une illusion qui me hantait chaque nuit. Un bruit de sirène de police se fit alors entendre mais je ne pouvais pas détacher mon regard de lui.


''On vous tiens, que personne ne bouge''


Un coup de feu fit trembler tout mon corps alors que je hurlais à m'en détacher les poumons.


Je me réveillais a la seconde, prit mon arme qui était caché sous mon oreillé comme à son habitude et la pointa devant moi, toujours allongé, le cœur battant. La lumière rouge de la chambre dans laquelle je me trouvais envahissait la pièce. Il n'y avait personne, j'étais seule, bien seule. Je me laissais tomber sur mon oreillé, mon arme lève au dessus de ma tête, essayant de reprendre ma respiration. Mes cheveux étaient complètement trempé de sueur,ainsi que tout mon corps. Je devrais être habitué maintenant. Je faisais ce rêve pratiquement tous les soirs. Tous les soirs je me couchais avec la peur de revoir cette scène encore et encore.


Je m'appelle Tokyo, mais ce n'était pas mon nom quand toute l'histoire a commencé. J'ai commis plusieurs délits dans ma vie mais mon dernier braquage a coûté la vie de l'amour de ma vie. Je l'avais vu mourir, allongé dans une marre de sang, les yeux grand ouvert. On avait 15 braquages sans bavures à notre actif, mais mélanger amour et boulot ça ne marche jamais. Du coup quand le vigile a fait feu, j'ai changé mon plan de carrière. De voleuse,je suis devenu tueuse. Et c'est là que ma cavale a commencé.D'une certaine façon, moi aussi j'étais morte ce jour la.


Je m'essuyais les yeux d'un geste brusque et me levais de mon lit.J'avançais d'une marche assurée vers le bureau, posais mon sac dessus et rangeais toutes mes affaires dedans. Il faut dire que je n'avais pas grand chose. En prenant dans ma main la boule a neige que je transportais toujours avec moi, je m'arrêtais en la regardant une seconde avant de l'enfourner avec le reste. Je me regardais dans le miroir, arrangeais mes cheveux qui étaient en bataille, mit une perruque qui cachait mes cheveux au carré et posais une casquette dessus, plaça des lunettes sur mon nez avant de prendre mon sac et d'ouvrir la porte avant de prendre la route.


Je suis resté planqué 11 jours. Ma photo était placardé dans tous les commissariats d'Espagne. Je risquais 30 ans de taule et vieillir en prison franchement, c'était pas pour moi. Alors autant m'enfuir. Corps et âme. Et si mon corps ne veut pas suivre, mon âme elle, trouverait le chemin. Je manquais de temps, et j'avais des choses importantes a faire. Enfin a vrai dire, une chose.


Je me rendis a la cabine téléphonique la plus proche. Je ne savais pas si ce que j'allais faire était une bonne idée ou si je signais mon arrêt de mort. Mais aujourd'hui, je ne regrette pas mon geste.J'ai pu dire au revoir a l'une des personnes que je pensais le plus aimer au monde. Je composais le numéro et attendais que la personne réponde, tapant nerveusement l'index sur le téléphone.


« Oui? » demanda la femme a l'autre bout du fil, d'une fois peu assurée


Je pris une profonde inspiration « Maman ... »


Elle eut un soupire de soulagement « Oh ma chérie » Un sourire se forma automatiquement sur mes lèvres alors que je sentais déjà les gouttes d'eau perler le coin de mes yeux « Comment ça va ma belle ? » Elle m'entendait renifler « Qu'est ce qui se passe ? »

La Casa De Papel (Before the Robery)Where stories live. Discover now