Le champ de chardons

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Mes sourires, mes joies et mes rires

Soufflaient timidement de plaisirs.

A la lumière du Soleil

Le bleu s'émerveille.


Un masque, une façade et un mensonge

Souffraient en mon cœur tel un songe.

A la lueur de la nuit

Sa laideur s'amoindrit.


Comment être parfaite ? Comment vous plaire ?

Vos yeux me cicatrisent, même en pleurs j'espère.

Pour ne jamais ressentir la douleur

Les épines forment barrage de la fleur.


Et je garde le silence.

Et je blâme mon existence.

La fleur demeure épineuse

En silence elle reste désireuse.


Vous pouvez me haire

Je me hais aussi.

Vous pouvez me détruire

Je me blesse aussi.


La fleur est hideuse

La fleur est épineuse.

La beauté est cachée

La beauté est dissimulée.


Je ne suis qu'un monstre qui hurle sa douleur

Je ne suis qu'une diffamation criant ses pleurs.

Je ne suis qu'un chardon qui est et demeure

La plus laide et repoussante de toutes les fleurs.


Vous continuez de me juger sans raison

En mon si détesté champ de chardons.

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