À partir de là, nous n'étions plus une famille unie, je vivais avec des inconnus pour moi.
En rentrant le soir du collège, on ne parlait pas, je ne savais pas s'ils étaient en colères ou déçus.
Ils m'avaient expliqué qu'ils n'y croyaient pas.
Ma mère ne comprenait pas,
"Je pensais avoir raté ton éducation..."
Cette phrase me mit dans une colère profonde mais avant que je n'explose devant eux, mon père prit la parole.
Il m'expliqua qu'ils étaient allés dans un centre où les parents d'enfants homos, trans, bi et autres pouvaient venir consulter des psychologues pour en parler et comprendre la situation.
C'est ce qu'ils avaient fait. Et ils avaient compris.
Compris que ce n'était pas une maladie mortelle. Que j'étais comme tout le monde.
Qu'ils n'y étaient pour rien, que c'était la vie qui avait choisi.
Mais surtout compris qu'ils devaient me soutenir dans ce monde où toutes personnes différentes persécuter.
Alors, on dans les bras tous les trois et on avait pleuré ensemble. Les paroles de mon père mêlées à nos larmes avaient suffi pour balayer toute cette accumulée.
À partir de ce jour-là, nous sommes devenus plus proches que jamais.
Quant à mon collège, tout se passait bien. L'année se termina sans encombre, sans moqueries, sans harcèlement et avec un brevet mention bien dans la poche.
Mon histoire aurait pu s'arrêter là. J'aurais pu finir en disant que tout alla pour le mieux dans ma vie, que je rencontrai quelqu'un, que je vécus heureuse et eus beaucoup d'enfants.
Sauf que dans la vie, ça ne se passe pas comme ça.
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Devenir celle que je suis
Historia Corta"Je l'ai remercié puis je suis partie le plus rapidement possible. Personne ne pouvait m'aider. J'étais homo, les autres étaient cons, tout simplement !" Louise, 15 ans, est une jeune fille en pleine recherche de son identité. Sauf que la vie décid...