Une bonne morale

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Rêves d'une abeille

Il était une fois, une jeune abeille nommée Hannah. Depuis son premier jour de vie, Hannah avait vécu dans une de c'est grandes ruches où vivaient des milliers d'abeilles. Depuis sa naissance, notre jeune abeille avait vécu auprès de ses sœurs et de sa mère, la reine. Hannah vécu toute la première partie de sa vie sous les ordres de la reine et des ordres de son espèce. Voletant à longueur de jour et de nuit, entre les alvéoles, la ruche, les fleurs et jardins environnants, en bref, tout l'environnement qui faisait parti de la vie d'une jeune abeille ouvrière.

Malgré le nombre quasi incalculables de sœurs avec qui elle partageait ses gènes, la jeune abeille n'avait jamais connu ce qu'était l'affection, la tendresses, la gentillesse, la fraternité, ou encore l'amour. Effectivement, chaque abeille naissait dans l'unique but de travailler pour sa ruche. Et cela sans la moindre pause, jusqu'à ce que mort s'en suive. On aurait pu comparer la vie d'une abeille avec la vie d'un ouvrier travaillant en usine. Tout était fait de rapidité, rendement en miel, et utilité.
Il était d'ailleurs difficile d'imaginer la vie autrement pour c'est petits insectes aux douces rayure jaune orangée.
Depuis la nuit des temps, chaque abeille naissait d'un œuf fécondé entre une reine mère et un mâle, pour ensuite passer sa vie à se rendre utile dans la ruche.

Cependant, Après une trentaine de jours suivant sa naissance. Déjà bien mature, la jeune Hannah se surpris à rêver. Malgré le fait qu'elle n'ai pas un instant à elle pour se reposer, la petite ouvrière s'ennuyait sans cesse. Pas par manque de travail, mais par manque d'amour. Durant tout ses voyages entre la ruche et les fleurs qu'elle et ses sœurs convoitaient pour tout ce que celles si leur permettait de créé, tel que le miel. Hannah avait eut la possibilité d'observer un innombrable nombre d'autres créatures, pour la plus part, bien plus grandes qu'elle et tout les membres ailés de sa ruche. Qu'ils aient des poils, des sabots, de longues ou petites pattes, chacun de c'est êtres semblait posséder quelque chose qu'elle n'avait jamais eu la chance d'avoir. Chacun de ses êtres semblaient êtres aimés, choyés, et affectionné. Il arrivait même qu'elle rencontre des grands animaux vêtues de tissu.
Eux posséder deux longues pattes sur lesquels ils pouvaient se déplacer, courir, marcher, sautiller. Ainsi que deux bras grâces auxquels ils s'agrippaient les uns aux autres, afin de se faire des câlins de temps a autres. C'est créatures là semblaient toujours heureuses et pleines de vie. Malgré son travail, Hannah se surprenait souvent à passer des heures à observer c'est gens et autres animaux qui semblaient si heureux grâce aux liens particulier qui semblaient les unir. Plus tard, Hannah appris que cela s'appelait l'amour, grâce aux connaissances d'une de ses sœurs ouvrières très âgée.

Durant quelques jours, notre abeille poursuivit sa vie, désormais baignée entre travail et rêverie d'une vie semblable à celles des gens qui avaient la chance de connaître l'amour. Hors un jour ou elle ne pouvait plus penser à autre chose que toutes c'est histoires d'affection dont n'avait jamais eut la chance de bénéficier, Hannah se mit a questionner quelques une de ses collègues rayées. C'est questions ressemblaient à « Comment cela se fait il que d'autres espèces semble tant s'aimer entre elles, alors que nous nous ne naissons que pour travailler pour la ruche. Puis pour mourir d'épuisement ? », « Est il possible qu'un jour quelqu'un puisse m'aimer comme je le souhaiterais ? », « Est il possible qu'une abeille puisse avoir une vie autre que celle que nous vivons ? ». Rapidement, ses sœurs se mirent à se moquer d'elle en lui rappelant ce qu'elle était. Une abeille n'était selon elles, pas sensée penser à tout cela. Depuis toujours, toutes les abeilles avaient vécu la même vie. Pour quoi avoir besoin d'amour et d'affection lorsque on avait à s'occuper de faire vivre une ruche ?

Bouleversée et désespérée, Hannah poursuivit alors monotonement sa petite vie d'ouvrière. S'efforçant de se perfectionner dans son travail, afin d'oublier tout c'est rêves qui la faisaient souffrir. Une nuit cependant, épuisée et le cœur plus brisé que jamais. Notre petite abeille décida de quitter la ruche pour la dernière fois de sa vie.

Cela fut difficile pour elle de dire adieu à la petite cabane dorée qui l'avait vu naître. Pendant quelques instant, sous le claire de lune, Hannah resta là, à observer les allés et vient de ses sœurs. Partagée entre la tristesse de quitter sa famille pour toujours, et fait que si elle restait dans cette ruche, elle ne serait jamais heureuse. C'est ainsi que la petite abeille s'en fut dans les ténèbres de la nuit, évitant ici et là les animaux nocturnes volants, qui tentaient à plusieurs reprise de la happer dans leurs grosses bouches pleines de petites dents meurtrières et tranchantes. La nuit fut épuisante et pleine de craintes. Jamais la petite abeille n'aurait imaginer qu'autant de dangers puissent exister en dehors du territoire de la ruche et de ses fleurs et champs alentours.

Au petit matin, alors que les rayons d'un doux soleil d'été commençaient à réchauffer délicatement les ailes transparentes d'Hannah, épuisée mais heureuse d'avoir réussis à partir pour enfin tenter de trouver le bonheur, et surtout le destin heureux dont elle rêvait depuis si longtemps, notre jeune abeille arriva au pied d'une grande maison en pierre. Le paysage était magnifique, la demeure semblait immense face à la minuscule petite abeille. Dans les alentours de la maison, Hannah remarqua une vieille grange endormie mais pleine de charme. Dans la cours, elle aperçut un vieux chiens aux longs poils blancs grisonnants, caché dans l'ombre, un âne somnolait dans une petite écurie, un peu plus loin dans le champs qui s'offrait devant la très vieille maison, des chevaux somnolaient dans leurs prairie, l'herbe était encore pleine de rosée. En s'avançant un peu plus dans le domaine et la vieille grange, Hannah découvrit une dizaine de moutons encore endormis, une ribambelle de petits poussins dormant sous la protection de leurs mères. Et quelques chats rentrant d'une chasse nocturne.

Jamais la petite Hannah n'avait découvert un lieu aussi magnifique et accueillant. Peu à peu, les heures passèrent et la ferme s'éveilla doucement. Rapidement, Hannah fit la connaissance d'un vieux fermier qui vint nourrir ses nombreux animaux. La journée passa doucement, Hannah découvrit peu à peu ce qu'était la vie sans travail, sans horaires à respecter, sans réprimandes quand elle ne travaillait pas assez. Quelques jours passèrent et Hannah n'avait jamais été aussi heureuse et pleine de vie. La vie était plus belle que jamais pour l'ancienne ouvrière, cependant quelque chose lui manquait encore. Elle n'avait trouver personne à aimer, et personne n'avait non plus commencer à l'aimer et l'affectionner. Ce qui n'empêcha pas la jeune abeille de se sentir mieux que jamais. Un jour cependant, alors qu'elle butinait onctueusement le nectar d'une rose du jardin de la vieille maison en pierres, Un petit garçon de six années environs commença à l'observer butiner. Au début, Hannah se raidit avec inquiétude. Elle avait déjà vu plusieurs fois l'un de ses humains tuer quelques unes de ses congénères, lorsque celles si s'approchaient un peu trop de leurs assiettes. Hors au bout de plusieurs longues minutes, la petite abeille s'apaisa en constatant que l'enfant ne semblait lui vouloir aucun mal. Petit à petit, la petite abeille commença a sourire à la façon des abeilles au petit garçon. Puis quand la petite main enfantine du jeune garçon vint lui proposer de s'installer dans sa paume, Hannah fut d'abord surprise et anxieuse. Puis finalement, elle accepta de monter sur la main du garçon qui en sembla ravi.

Tranquillement l'enfant se mit à parler à la petite abeille d'une voix aussi douce que le miel. Les mots qui sortaient de la bouche de l'enfant semblaient bienveillant et empli tendresses et d'admiration envers notre jeune Hannah. Finalement, le petit garçon remonta vers sa maison, parfois, l'abeille s'envolait pour tourner autour de lui, puis elle venait se reposer sur l'épaule ou la main du petit garçon. C'est à la suite de cela qu'Hannah découvrit à quoi ressemblait l'intérieur d'une de c'est grandes bâtisses. A l'intérieur de la grande maison en pierre, tout semblait beau, propre et d'une chaleur grisante pour une abeille ayant vécu toute sa vie en extérieur. Gentiment, l'enfant lui fit visiter sa propre chambre de petit garçon. La journée passa délicieusement, puis au soir, le jeune humain fabriqua une petite boite avec du coton et une petite gamelle dans laquelle il versa du miel, afin que l'ancienne ouvrière puisse se reposer à son aise. Un jour passa, puis deux, puis trois, puis un infinité de jours.

L'abeille avait prit ses marques entre l'amour que lui offrait l'enfant, et l'extérieur de la maison qui lui était accessible grâce à la fenêtre qui était en permanence ouverte durant la journée. Entre l'enfant et l'abeille s'installa une touchante amitié, en rencontrant l'enfant, Hannah avait découvert la douceur de l'amour et le fait d'être important pour une personne. Ceci était bien peu de chose pour une personne ayant toujours connu tout cela. Mais pour une petite abeille, cette vie était tout ce qu'il y avait de plus féerique. Hannah avait enfin réaliser son rêve. Une personne qui l'aime et qu'elle aimait en retour.
Cette histoire nous démontre que qui que
ne soyons, si on le souhaite réellement au plus profond de notre cœur, tout les rêves sont réalisables. Et l'amour sera toujours disponible pour quelqu'un qui le souhaite sincèrement. Il suffit d'y croire et de se battre pour nos objectifs.

Rêve d'une abeille Where stories live. Discover now