don't smile on me, kookv

d-40

deuxième partie

pov park jimin

__assurez vous qu'aucuns élèves ne sortent de leurs chambres, fermez les salles de classe à clés et que les personnes désignées plus tôt se présentent devant la grille. maintenant dispersez.

il fit signe aux quelques personnes l'entourant de disposer. 
ils portaient tous des masques, je ne voyais que leurs yeux, et de quelles grilles parle-t-il? je savais que c'était louche ici, je le savais putain.
on va tous crever c'est super.

je ne perdis pas de temps.
je m'assurais que personne ne m'avais repéré et suivis silencieusement le proviseur. 

il longeait plusieurs couloirs avant de s'arrêter devant une sorte de porte en métal, ressemblant aussi à une grille.
c'est de cette grille là qu'il parlait?
je resta bien à l'écart, on ne sait jamais. je tiens sûrement quelque chose de gros.
je tâtais mes poches pour trouver mon cellulaire, mais je tourna au vert quand je vis que je ne l'avais pas. putain il doit être resté dans la chambre.

bon ce n'est rien, tout va bien se passer, je n'aurais pas de preuves concrètes à ramener mais tout va absolument pour le mieux.

__amenez le.

je fronça les sourcils à l'entente de ces mots mais les ouvras bien vite quand je vis le corps sans vie de ce que je suppose être un élève.
l'homme le tenait par des deux mains, liées entre elles par une corde rêche, je pouvais à peine distinguer le sang sur celles-ci, c'est affreux.

mon dieu, mais c'est donc ça, envoyer les plus nuls ici pour les tuer? c'est ça notre destin?
je refuse d'y croire.
il y a bien une raison qui les pousses à faire ce... genre de choses très particulières.
je sais pas c'est un rituel? une religion? un mode de vie...?

nan jimin arrête de garder espoir, on traine un cadavre devant tes yeux, réveille toi.

je vis le proviseur ouvrir -je ne sais comment- la grande porte en ferraille, il l'ouvrit en grand avant d'ordonner à ses hommes de porter le corps mort au fond de la pièce.

je rêve, c'est un film d'horreur.

de légers bruits de firent entendre, des couinements, des gémissements plaintifs, non.
ne me dites pas qu'il est encore vivant.

l'homme du campus ne tarda pas pour refermé la porte après que l'un de ces hommes soit sortit de la salle.

__nettoyez et allez réouvrir toutes les salles, ensuite vous aurez du temps libres, sur ce je vous dit bonne nuit et faites de beaux rêves.

je grimaça.
comment peut-on avoir envie de faire de beaux rêves après avoir transporté ou vu un gars mort vivant?
nan qu'on m'explique parce que j'ai un peu de mal à cerné la chose voyez-vous?

ils repartirent tous chacune de leurs côtés.
un des hommes passa près de ma cachette et retira son masque. bordel qu'il était beau.
mais c'est le gars qui est rentré dans la salle en plus! wa quel chance pour les yeux.
jeune, les cheveux d'un gris sidéral parfait et un regard aussi transperçant qu'un lance flammes.
comment peut on être aussi beau et faire des choses aussi sales que ça.

cependant, j'espère qu'il ne m'a pas remarqué. j'aurais l'air débile.

j'attendis une bonne dizaines de minutes avant de repartir dans ma chambre.

j'enclenchai la poignée, posa les pieds à l'intérieur, referma derrière avec précaution derrière moi et souffla de répit. au moins j'ai une piste: cette drôle de salle avec sa porte métallisée.

j'avança dans la pénombre, traversa la moitié de la salle à manger quand je vis une silhouette se poster juste devant mon nez, je manqua de crier quand celle-ci posa sa main sur la bouche.

__me dis pas que t'étais en train d'espionner dehors?

je me mit à beuguer lorsque je remarquais que cette personne était tout ce qu'il fallait pour me faire douter encore plus.

__taehyung?

__qu'est-ce que tu faisais dehors jimin!

__comment tu sais que j'étais entrain d'espionner?

__me dit pas que t'espionnais le proviseur?

__qui te fait dire que c'est lui?

__me prend pas pour un con.

__toi non plus, me prend pas pour un con.

__t'as aucun droit de sortir! aucun droit de rester dehors avec l'alerte passée!  

__qu'est-ce que tu sais taehyung.

__... il prit une grande inspiration avant de faire volte face et partir dans sa chambre. 

"qu'est-ce que tu nous caches?"

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