Chapitre 3

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Pdv Jasmine
J'entre le pas lourd dans la classe de science, rend le salut au professeur et va m'assoir à ma place. Normalement en cours de science je m'assois à coté de Corinne et on fait les laboratoires ensemble, en fait je fais tout le projet pour être sure d'avoir une bonne note, bref aujourd'hui ça à bien l'air que ça ne sera pas elle ma partenaire de labo. Rémi est posé  assis sur ma chaise, au coté de mon amie avec ses pieds posés sur mon coté de la table, mon regard se dirige vers corinne puis Rémi jusqu'à ce que je décide de demander une explication. Mon amie se lève avec toute la joie du monde étalée dans son visage et me tire hors de la classe. Elle flotte tellement sur son nuage que j'ai peur qu'elle s'envole.
- devine quoi! Sautille l'adolescente clairement trop heureuse de commencer son cours de science.
-  tes parents on acceptés que tu viennes au camping de fin d'année? Demandais-je
- je sors avec Rémi!! S'exclame t'elle à un intervalle de 0.2 secondes avec ma phrase.

Je figes avant de réaliser qu'elle se permet de sortir avec n'importe qui, mais elle oblige les autres à se tenir loin de moi. Sans dire un mot je retourne en classe, je sais que je devrais être contente pour mon amie, mais c'est plus fort que moi. Je ramasses sauvagement mes effets personnels en évitant le regard pétillant de Rémi et cherche des yeux une nouvelle place où m'assoir. Il reste une place à côté de Jerome, l'imbécile de la classe qui, au début de l'année, a réussi à détrôner Rémi en arrivant complètement saoul et à mes son document de laboratoire en feu. Depuis ce temps la personne n'a osé s'assoir à ses cotés et ce n'est pas aujourd'hui que je vais changer ca.
- brunette. Siffle quelqu'un derrière moi
Conrad m'invite à sa table en faisant une espace entre sa chaise et celle de james. Un sourire se glisse sur mes lèvres et soudainement mon corps se redresse par lui même, je dégage les cheveux de mon visage et vais prendre la place. James me tire une chaise, la place et lorsque je m'assois, la chaise a disparue. Je tombe sans retiens sur le plancher de bétons de la classe de science. Après deux à trois secondes mon souffle qui a été coupé par la chute revient enfin tant dis que la douleur au bas de mon dos s'intensifie, avec toute l'orgueil du monde je me relèves dévisage le « farceur » de James et râle « et en plus tu te trouves drôle? ».
- mademoiselle Beaulieu veuillez-vous assoir et arrêtez de déranger la classe. M'oblige monsieur Marki le tuteur.
Je m'excuses du regard pour ne pas avoir l'air arrogante et m'assoie sur ma chaise que je tiens bien avec mes deux mains cette fois ci. Par réflexe je colle ma chaise sur celui qui m'attire vraiment.
J'ai passée la période à être déconcentrée, je n'ai même pas retenue une seule chose que le professeur à pu évoquer, à part « arrêtez de déranger la classe » à partir de cette phrase mon cerveau a complètement perdu la map. J'ai observée chaque minimes détails sur les bras de Conrad , car j'étais beaucoup trop gênée pour le regarder en face, j'ai aussi eu une discussion par message texte avec Corinne qui n'a pas mal fini, à vrai dire je lui ai dis ce que je pensais vraiment et elle l'a mieux prit que je pensais. Il ne faut pas oublier le temps que j'ai passée à imaginer des scénarios dans ma tête qui ne se produiront probablement jamais mais c'est la seule manière que j'ai pour me sentir vraiment bien, comme si il n'avait pas de « mais ».
Je veux aussi préciser que James est un idiot avec un égo sur dimensionné qui me donne envie de sauter au plafond. Lorsque l'adolescent à tiré ma chaise, je me suis tellement contrôlée pour ne pas l'égorger et avoir l'air d'une hystérique. J'ai l'impression qu'il me déteste, c'est vrai qu'on ne s'est jamais vraiment parlés parce qu'on en a jamais eu l'occasion. Il a un air inaccessible qui me fait remettre en question tout ce que je fais ou de ce que j'ai l'air à coté de lui « est ce qu'il me trouve belle? » « est ce qu'il me trouve rejet d'avoir eu aucune place pour m'assoir et que Conrad a du m'en faire une » « est ce qu'il me trouve trop intense à cause de ma réaction quand je suis tombée » « est ce qu'il va encore me parler? ». Je ne comprend pas trop ma façon d'être stressée lorsqu'il est dans la même pièce que moi.
Il fait aussi que je précises que son odeur d'épinettes, parfum adidas et de cannelle, me rend dingue.

À la fin du cours je m'en allais lui m'excuser comme j'avais prévue déjà trente minutes à l'avance, mais il a foutu le camp plus vite que l'éclair. Le reste de la journée je n'y est ps trop fait attention même si Corinne me reprochait de passer mon temps à chercher quelque chose du regard ce qui n'est pas vrai, j'ai seulement espérée deux trois fois le croiser entre deux cours, mais ce n'est pas arrivé.

Mon parallèle charnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant