Ma Gabrielle, mon petit mariée
je vous écris cette lettre pour vous
dire que je veux en finir avec
l'existence, il n'y a plus rien a
faire je ne suis qu'un pauvre fou
un neurasthénique je veux en finir
vous me trouverez dans les champs
sur la route de Villeloup. Sort à
gauche ou à droite, je vous demande
bien pardon de vous faire de la peine
je voudrais que vous me mettiez au
cimetière de Villeloup,..... pas de .....
Je suis vieux ...... ....... ni
........... sur de ......... rien
Je vous demande bien pardon à tous
Les deux à dieu, pardonne moi adieu
MarcelOctobre 2015
Voilà ce que j'ai lue, en ce jour d'octobre 2015, un mardi sûrement ou bien un jeudi, je ne sais plus vraiment. Ce soir là, il devait être environs dix-huit heure, il faisait froid, l'hiver arrivait, les lampadaires de la rue s'allumaient. Tous est devenu flou dans ma tête, cela va maintenant faire quatre ans que cela s'est passé. Ce soir la comme chaque jour de la semaine je faisais mes devoirs chez Celia, une amie qui j'apprécie beaucoup. Nous avions des maths a faire et peut être du français ou de l'anglais mais nos devoirs étaient terminés. Nous avons donc décidé de partir nous promener avant que le soleil ne se couche complètement. Comme a notre habitude nous sommes aller chercher une pomme sur le pommier du voisin de Celia. C'est un homme grognon, agressif et peu aimable. Cette fois, c'était à Celia de faire le guet, le voisin ne devait pas nous voir. Je me suis alors faufilé entre les hautes herbes humides et j'ai attrapé deux grosses pommes bien rouge. Ces pommes étaient les meilleures que je n'avais jamais mangé, elles étaient sucré, et si rouge qu'on aurait cru qu'elles étaient fausses.
Celia habite la dernière maison du village et n'a pas de voisin du côté gauche de sa maison mais seulement un prés et plus loin, une forêt. nous avons donc pris le chemin de gauche pour aller dans la petite forêt que je connais comme le fond de ma poche. Nous marchions tout droit en direction du stade de foot de notre village. Nous venions de finir notre pomme et nos parlions sur le chemin: de nos notes à l'école, de notre passion commune pour l'équitation et bien sûr de notre sujet préféré: les ragots du collège.
Le soleil était couché, et laissait place à de gros nuages blanc, le ciel s'assombrissait il allait faire nuit bientôt.
Nous marchions depuis environs dix minutes quand nous sommes arrivé au stade de foot. Habituellement, à notre gauche devait se trouver trois grosses poubelles de tri pour le plastique, le verre et le papier. Mais depuis l'arrivé des sacs poubelles jaunes dans notre villages les poubelles de tri avaient été enlevées. Je regardais par terre: des morceaux de verre jonchaient le sol ainsi que des morceaux de papier et des restes de journaux brûlés. Celia me parlait, je ne sais d'ailleurs plus de quoi, puisque j'étais occupé à regarder le sol sale où se trouvait, quelques semaines auparavant les poubelles de tri. Je tournais en rond depuis au moins une minutes quand quelque chose m'a intrigué: un morceau de papier plié en quatre. Je pensais au début à un mouchoir en papier ou peut être un article de journal. Je n'ai hésité que quelques secondes avant de le prendre et de le glisser dans ma poche.
Il faisait maintenant nuit noir et il se faisait tard, je devais rentrer chez moi. Mes parents devaient déjà m'attendre. Nous avons donc décidé de rentrer. Je n'avais toujours pas ouvert le morceau de papier que j'avais dans les mains alors je le mis dans ma poche. La nuit qui était déjà tombé nous masquait le chemin. nous avons allumé nos lampes de téléphones et repris notre route en direction de la maison de Celia. La lettre dans la main, la main dans la poche, je marchais rapidement. Ce morceau de papier que j'avais dans ma main droite cachait peut être un incroyable secret, ou bien était-ce une simple brochure de magasine. Celia marchait devant moi, j'ai alors ouvert le morceau de papier pour y découvrir ce qui était écrit. C'était une lettre. Ecrite au crayon de papier, je n'y voyais rien, je l'ai replier proprement avant de la remettre dans ma poche. Celia et moi marchions rapidement. Je ne lui avais toujours pas parlé du morceau de papier. Ce fut le moment de nous séparé quand Celia arriva chez elle, je lui dis au revoir et je continua mon chemin.
La nuit était sombre et froide maintenant, les lampadaires éclairaient la rues d'une lumière orange. Les fenêtres des maisons étaient éclairées par la lumière intérieure ou fermées par des volets. Faute de moyen financiers la seule maison non éclairée de la rue par les lampadaires est la mienne. je rentrais donc dans l'obscurité la plus total.
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Lettre à Gabrielle
Fiction généraleOctobre 2015, 15 août 1949, deux dates réunissant le passé et le présent. Un mystère à jamais caché sera t'il révélé un jour ? Entre les temps passés et présents il n'est pas facile de découvrir la vérité... Histoire vrai