"Nicolàs souhaiteraient communiqué avec vous."

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"Salut bella comment tu va ?" Encore un petit coureur de Facebook à qui poliment je répond: "Bien merci et toi?" Histoire typique, basique depuis la création de ce réseau sociale. La génération de mes grands parents avait beaucoup plus de romantisme, je l' avoue. L'histoire d' amour la plus belle qui m'a été donné d'entendre est celle de Nonno Calogero et Nonna Maria. un amour sicilien qui ne meurt pas. Mon grand- père s'était rendu chez un des membres de la famille.Sur un joli meuble en chêne vernis, il fût captivé par la photo d'une très belle jeune femme brune aux yeux verts, ma grand-mère Maria. Sans attendre, Calogero écrivit à cette femme et joignit une photo dans l'enveloppe."

"Maria! Il y a une lettre pour toi" cria sa mère. étonnée et surtout très curieuse, elle l'ouvrit et découvrais le visage d'un beau jeune homme ainsi que ça lettre. Bien entendu, elle n'était pas femme à s'éprendre facilement. Ils échangèrent longuement. Fréquentation surveillée oblige, Calogero et Maria se fiancèrent  et ne se quittèrent plus jamais. Encore aujourd'hui, mon grand-père appelle toujours ma grand-mère: "Ma poupée".

De nos jours, tout est devenu plus instantanée à la limite de l'habitude. Rien de romantique si tant est que nous connaissons le vrai sens de ce mot. Nicolàs Gonzales Belèn m'aborda comme ça un soir alors que j'étais emmitouflée sur mon divan à zapper et à tchatté avec Sarah et compagnie. Je n'avais aucune envie de continuer la conversation avec lui. jusqu'à ce qu' un de ses messages attire mon attention. Il serait dans mon école à Mons alors que lui aussi habite la région de Bruxelles! ça alors! Serait-il aussi fou que moi pour avoir eu l'idée de se faire 130 km allé -retour 5 fois par jour ? J'étais intriguée et au fur et à mesure des échanges, je le trouvais sympa. Bon, il était encore un peu dans la drague, mais, je l'avoue je commençai à me plaire dans ce petit jeu. " Ma future femme, se sera une italienne!" Comme par hasard. Mais ce qui m'étonna le plus, c'est qu'il me donnait des raisons de croire qu'il ne mentait pas. Espagnol- Belge ( même s'il renie beaucoup sont coté "Flamand"),il parlait très bien l'italien. Nicolàs travaille depuis l'âge de 15 ans dans la restauration. A ses début, il servait dans un restaurant italien qui l' avait pris sous son aile et où il lia des liens serré avec l'équipe. C'est la qu'il a apprit ma langue d'origine. Ce n'était pas le genre de garçon studieux à l' école mais plutôt travailleur. Il apprenait sur le terrain. Humour, confidence et gentillesse nous ont lié d'amitié.

" Vittoria, passe moi ton rouge à lèvre j'adore la couleur s'il te plait" me demande Sarah. Nous étions assise en groupe de fille à la cafétéria  de l'école.Aussi coquète les unes que les autres, nous aimions nous échanger nos rouges à lèvre, discuté mode entre deux bonnes doses de conneries. Parce que oui nous étions aussi une belle bande de folle. Je me laissais allé à de vraies séances de fou rire auxquels Sarah participait tout naturellement. " Marco répond pas se connard, il me soule, je vais le nier. Nous nous sommes encore disputé hier, il ne vient jamais en cours, il s'en fou. Il ne comprend pas que je veux pas d'un mec qui glande!" Sarah était en couple depuis 4 ans avec Marco. Ils se prenaient souvent la tête pour ça. Elle voulait le voir réussir et se prendre en main. Au lieu de cela, elle le voyait s'enfoncer dans un échec scolaire.

Entre deux discussions, un gros boom retentit." Mais bordel c'est quoi" dis-je en sursautant. Après l'enquête de l'agent Sarah Talle, elle me désigne un groupe de mec du doigt. C'est eux ! Ils ont trouvé ça drôle de faire Peter un paquet de chip's . Je me retourne pour voir de qui elle pouvait bien parler.Je vois ce groupe de garçon en train de ricaner et parmi eux, je reconnais Nicolàs. Et qui n'était autre que l'auteur de se bruit. Nos regards se croisent.

DIIING DIIING mon téléphone sonne. C'est Nicolàs qui m' envoie " ça va je ne t'ai pas trop fait peur mdr?" Quel enfant quand il veut. "j'ai sursauté, oui. espèce d'andouille." lui répondais-je.

La cloche sonne il est temps de retourné en cours. Les filles et moi nous dirigeons vers la classe de mathématique. Génial, une option où je suis particulièrement nul.

Je passait toute l'heure à discuter avec Nicolàs par message et a charrier les élèves de comptabilité qui avait cours de math en même temps que nous. Surtout un, Matthieu. 

"T'es une flamande" me dit-il à longueur de temps." Et toi tu n'est qu'un paysan, va un peu ramasser ton foin va" lui rétorquais-je.  Les cours se passaient toujours dans la bonne humeur et la joie. J'ai toujours été une fille un peu fofolle, très naturelle. J'aimais ma vie malgré ses hauts et ses bas. 





Je ne te ferais jamais de malWhere stories live. Discover now