Promise à un dealeur 🖤

9. Bienvenue 🖤

Paris , France Mai 2016 11h00

Je me réveille ce matin toute chamboulée de la veille. Les déclarations d'Illinas m'ont vraiment choquées. Peu importe. Je me lève. Je pars me préparer. Je m'habille.

Je descends pour aller manger. Je vois illinas.
- Bonjour. Dis-je.
- Salut. Dit-il.
- Ça va ?
- mieux.
Illinas fuit mon regard. Il le fuit. J'essaye de créer un contact visuel mais il m'ignore. Il m'ignore.
- Pourquoi tu me regardes pas ?
- Parce que tu vas encore te moquer d'moi.
- Alors je t'ai vexé ! M'exclamais je surprise.
- tu ne m'as pas vexé que moi visiblement.
- je ne comprends plus le reproche. Dis-je.
- Aucun reproche. Tous les reproches sont pour moi. Dit-il en soupirant.
- Nabil doit rentrer bientôt.
- aujourd'hui.
- J'ai peur de me retrouver seule avec lui , je n'ai rien à lui dire.
- parle lui de toi , de tes goûts , de ce que tu as appris , de l'histoire.
- l'histoire. Il ne connaît rien de l'histoire. Dis-je en le regardant. Mais toi si.
- ton jeu est dangereux. Dit-il en souriant doucement.
- il n'y a aucun jeu. Juste un jouet. Dis-je en partant.
Je vais dans la cuisine manger un peu. Illinas me suit de près. De très près.
- Apprends moi plus ! M'exclamais je.
- Le temps te manque non ? Demande t'il.
- Le temps ? Hélas je n'en ai que trop...
- je t'apprendrais demain tout ce je tu dois savoir demain.
- Non. Maintenant. Je veux apprendre maintenant. Exigeais je en le regardant dans les yeux.
- Ok.
Je l'emmène dans le bureau. Depuis que je suis ici il y'a des salles que je ne connais même pas. C'est vraiment grand. Heureusement qu'on travaille pour nous.

On entre dans la pièce. Je commence à travailler sur l'histoire française depuis la révolution. J'aimerais tellement travailler en France. Je veux m'épanouir dans quelque chose. Je sais que je n'en ai pas vraiment besoin mais j'ai envie d'être utile. J'ai envie de prendre des décisions... mais c'est impossible. Impossible car je suis une femme.

À ce moment là Illinas regarde Ayala travaillé. Il se rend compte qu'il l'aime et ne pourra pas refouler ses sentiments. Même s'il s'agit de la femme de son meilleur ami.

Quelques heures plus tard , Nabil n'est toujours pas rentré. Toujours pas. Je me dirige dans la buanderie quand j'entends des bruits aigües. Je décide de me diriger où il y'a le bruit. Étonnamment. Je vois notre femme de ménage coucher avec un homme et lieu de partir je les regarde. Elle a l'air d'aimer. Pourtant ce n'est pas quelque chose qui m'animait spécialement avant de la voir comme ça. Hmm. Je décide de sortir rapidement et de rejoindre illinas dans le salon. On discute de tout et de rien. C'est franchement bien. Il m'a appris beaucoup de choses. Je ne savais pas bien écrire le français. C'est une langue extrêmement dure. Vraiment. La femme de ménage nous rejoins.
- Dis illinas l'idée de pêcher sans le faire est un pêcher? Demandais je.
- je ne sais pas , je suppose.
- Et l'idée de pêcher avec envie est un pêcher ?
- j'imagine que ça va de paire mais jsuis pas confesseur. Dit-il.
- ok alors je lui demanderais...
- À qui ?
- bah à mon confesseur, je lui demanderais.
Tout à coup on voit Nabil arrivé avec son sac à la main.
- Le sang ! S'exclame t'il en tchekant illinas.
Les 2 s'enlacent. Cette image me fend le cœur. Je suis assez gênée. Ils se lâchent et Nabil me regarde heureux.
- Bonne arrivée. Dis-je en souriant.
- Merci. Dit-il en voulant m'embrasser mais fini par se rétracter.
- Bien , laissez-nous ensemble on doit parler affaire. Dis illinas en cassant tout.
Je le regarde mal et je m'en vais dans la chambre avec la servante.
- Monsieur a l'air heureux de vous voir. Dit-elle en me mettant une nuisette.
- Et Madame est contente de voir monsieur. Dis-je.
- Vous préférez un chignon pour dormir? Demande t'elle.
- Non je veux garder mes cheveux détachés merci.

Pendant ce temps dans le salon illinas et Nabil parlent.

- c'était bien ? Demande illinas.
- Ouais le clip « Oh lala » va te plaire.
- lourd la miff wlh bien c'est tout ce qu'on veut.
- Ouais , ça s'est bien passé ici ? Demande Nabil.
- Oui Ayala a appris à lire elle est contente.
- Tu appelles ma femme Ayala ? Tu sais très bien igo que pour toi c'est madame. Dis-je.
- Oui désolé frérot.

Nabil regarde les essais d'écriture d'ayala et se retrouve séduit par tant de propreté.

- j'aimerais qu'elle m'écrive à moi. Dis Nabil songeur.
- Mais pourtant vous savez ...
- qu'elle en aime un autre ? Oui mais dans cette histoire c'est moi le balafré. Dis Nabil en partant.

J'entends des pas. Je sais que Nabil arrive. Je suis vraiment fatiguée. Il entre mais je ne me retourne pas. Je me contente de ne rien dire. Il fait froid en plus.

- Comment c'était ? Demandais je pour briser le silence.
- C'était bien , beaucoup de séquences , il faisait grave froid. Bref c'était dur. Dit-il en s'asseyant sur le lit.
- j'savais pas que les gars de la cité portaient des chemises. Dis-je taquine.

Il se lève et je me retourne face à lui.
- ton style change Nos et ton cœur aussi ? Demandais je.
- Le temps change se divisant en 4 saisons mais mon cœur lui n'a que la même couleur : Noir. Dit-il sans émotion.
- Trop pessimiste.
- Réaliste.
- je t'ai manqué ? Demandais je.
- Oui d'ailleurs...
Il ouvre son sac et me tend une robe noire.
- c'est pas grand chose mais je sais que t'aime le style classique. Dit-il gêné.
J'ai envie de le remercier comme il se doit... je pose la robe sur la chaise et je l'agrippe pour l'embrasser. Il me sert fort et on tombe sur le lit à 2.
- t'es sûr ? Demande t'il Doucement.
- Oui. Répondis je de la même manière.

Cette nuit était vraiment bien. J'ai l'impression de le connaître depuis longtemps. Son corps me rend folle.. j'aime vraiment bien.

Le lendemain nous nous réveillons par les battements de notre porte. Je mets la chemise de Nabil qui enfile juste un short.
- C'est qui ? Demande Nabil.
- c'est illinas j'ai du courrier.
- entre.
Illinas entre et donne le courrier à Nabil. Nabil se met à la lumière pour lire et je l'enlace par derrière. Je regarde le visage d'illinas se décomposer. Il sort rapidement après cette vision.
- qu'est ce qu'il y'a ? Demandais je en le voyant froncer les sourcils.
- Rien t'inquiète. Dit-il en repliant la lettre.
- Je suis fatiguée , on devrait retourner se coucher.
- vas-y.
Dans le lit , Nabil est préoccupé. Ça s voit. Il réfléchit beaucoup.
- je sais que tu voudras pas te confier à moi mais .. je suis là pour toi.. si t'en a besoin. Dis-je.
- j'ai l'air comment ? Demande t'il en rigolant.
- triste.
- allons allons j'connais plus ce sentiment depuis belles lurettes.
- Fais pas le fort je peux te protéger ...
Il rigole.
- c'est moi qui te protège bébé. Dit-il en me ramenant vers lui.

Je m'endors après cette phrase.