Chapitre 2:

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Chapitre 2:

L'homme ne se fait pas prier la seconde qui suit, il se trouve derrière la jeune inconnue à la capuche. Ils escaladent mur, grillage, face d'immeuble, rien ne leurs faisaient peur. C'est comme s'ils étaient programmés pour effectuer ce genre de parcours. Ils ont une telle facilité, que c'est à se demander s'ils sont humains pour certains tandis que pour d'autres, ils ont l'air vraiment très très souple.
De là commence une course poursuite endiablé contre la police, alerté par l'agent plutôt, ils ont rapidement pu venir. Ce qui reste tout de même un peu louche qu'un hélicoptère, une dizaine de voitures de police soient à leur poursuite.
Arrivant sur un toît d'un immeuble après avoir monté successivement plusieurs immeuble, l'hélicoptère les suit de près, munie d'une lumière, il est impossible de les semer en s'aidant de la pénombre de la nuit. C'est à se demander comment la femme à la capuche va venir à bout de cet hélicoptère.
Ils finissent par arriver dans la bâtiment abandonné mais couvert d'un toit. L'hélicoptère stagne tout autour de l'immeuble, les forces de l'ordres encerclent l'immeuble, il n'y a plus aucunes issues de ce côté là.
La jeune femme s'arrête devant un énorme ravin en plein milieu de l'immeuble que la police ne semble pas être courant, vu qu'ils ne tentent pas d'entrer en trombe dedans. Elle avance jusqu'au bord, avant de se retourner derrière l'autre fuyard, celui ci la suivait avec une extrême méfiance devant ce ravin.

"-Si tu me fais confiance saute."

Après avoir dit cela, elle leva ses bras horizontalement et de dos se laissa tomber progressivement. Le second fuyard tenta de la retenir en vain. Elle sombra. Il écarquilla les yeux, abasourdie par ce qu'il vient de se passer. Les bruits de gyrophare de la police se faisaient de plus en plus fort, il devait agir, se rendre ou suivre la femme ?
Il rangea sa méfiance et peur de côté et il couru pour prendre de l'élan et s'élança dans la ravin, sans réellement connaître ce qu'il s'y trouvait au fond.

En vérité ce ravin donnait accès au fleuve de Chicago, c'est pourquoi avec le courant, ils ressortent très vite de l'immeuble et stagnait dans le petit courant du fleuve. Légèrement paniqué de ne voir personne d'autres que lui, il regarda partout autour de lui sans succès.

Quand il sentit une main agrippée son bras, surpris, il regarda qui en était l'auteur. Il vit la femme sans sa capuche. Marquant un temps sur ses cheveux noirs brillant par l'eau du fleuve, et son visage mouillé reflétant ses yeux vert perçant.
Elle avait retiré sa longue veste noir, en dessous se trouvait un marcel très serré observant ses bras bien robustes et un pantalon kaki de types militaires avec les bottes qui allaient avec.
Tous ses signes ne trompaient pas pour le jeune homme perdue. Il savait déjà ce qu'elle était. Plus loin, elle l'amena dans une petite île qui servait de dépôt de marchandises situées en plein milieu de la ville. Comme on dit, le meilleur moyen de se cacher et de le faire sous l'oeil du cyclone.
Au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans l'île, ils rencontraient de plus en plus de personne. Tous regardaient le nouveau venu d'un seul oeil. D'ailleurs il se demandait bien pourquoi.
Il est complètement désorienté, en un rien de temps il se retrouve embarquer sur une île, avec une personne dont il ne sait absolument rien. Soit dit en passant, cette même personne l'a sauvé alors qu'elle aussi ne sait rien de lui.
Ce qui désoriente encore plus le jeune homme qui ne sait plus quoi penser de tout ce qui vient de se passer. Il n'y a même pas deux heures, il ne savait pas qui il était et ce qu'il faisait aux ordures. A présent il est recherché par toutes les unités de police de Chicago.

"-Qu'est ce que nous faisons ici ?

-Ici est un endroit pour les gens comme toi et moi qui n'avons plus de refuges. Tu peux te sentir ici chez toi."

C'est avec le coeur plein d'incertitudes et de questions que notre cascadeur s'endort, au abord d'une couchette dont il ne connait même pas. Et dont il n'aurait même pas soupçonner l'existence d'une telle île, il n'y pas si longtemps que ça, tôt dans la journée.

L'androïde qui désirait être humain[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant